Par deux correspondances en date du 27 janvier, et paraphées par son président, Eugène Dié Kacou, le Conseil national de la presse (Cnp) a infligé un blâme, respectivement, aux quotidiens Le Nouveau Réveil et Le Patriote.
Le Nouveau Réveil, épinglé par la seconde missive, l’est, selon le Cnp, pour des «propos discourtois, injurieux ainsi que des accusations sans preuves à l’encontre du Chef de l’Etat, SEM. Laurent Gbagbo». Il s’agit, en effet, d’une contribution extérieure, signée de M. Georges Gérard Gadimond, parue dans l’édition du lundi 25 janvier 2010, et intitulée «Processus de sortie de crise/ Le complot de Gbagbo Laurent contre la paix en Côte d’Ivoire».
Le Cnp y relève, en effet, de nombreux manquements (Ndlr: Dont l’économie sera faite ici) et «s’étonne du fait que malgré votre grande expérience de la pratique du journalisme (Ndlr: Denis Kah Zion, directeur de publication et président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci)), vous ayez autorisé la publication d’un tel article sans l’expurger des termes injurieux et diffamatoires y contenus».
Toute chose qui irait à contre-courant d’un communiqué du régulateur, en date du 26 septembre 2007, «interdisant la publication de contributions extérieures contenant des propos injurieux, discourtois et irrévérencieux».
Concernant le second confrère, visé par le premier communiqué, c’est l’article de Charles Sanga (page 3) barrant la livraison des samedi 23 et dimanche 24 janvier 2010, et intitulé «Implication des Préfets dans le contentieux: Tagro, le pyromane qui va perdre Gbagbo» qui est mis à l’index. L’organe de régulation, relevant des extraits du papier incriminé dont «De piètres individus qui n’en n’ont pas le coffre (…) Un pays qu’il veut voir certainement s’embraser pour continuer de s’engraisser à la faveur des passations de marchés dissimulés et autres détournements de fonds publics (…)», souligne que «par ces écrits assez révélateurs», le journal traite le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Désiré Tagro, «de piètre individu et lui fait l’injure de s’être rendu coupable de détournement de fonds publics, sans preuves».
Rémi Coulibaly
Le Nouveau Réveil, épinglé par la seconde missive, l’est, selon le Cnp, pour des «propos discourtois, injurieux ainsi que des accusations sans preuves à l’encontre du Chef de l’Etat, SEM. Laurent Gbagbo». Il s’agit, en effet, d’une contribution extérieure, signée de M. Georges Gérard Gadimond, parue dans l’édition du lundi 25 janvier 2010, et intitulée «Processus de sortie de crise/ Le complot de Gbagbo Laurent contre la paix en Côte d’Ivoire».
Le Cnp y relève, en effet, de nombreux manquements (Ndlr: Dont l’économie sera faite ici) et «s’étonne du fait que malgré votre grande expérience de la pratique du journalisme (Ndlr: Denis Kah Zion, directeur de publication et président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci)), vous ayez autorisé la publication d’un tel article sans l’expurger des termes injurieux et diffamatoires y contenus».
Toute chose qui irait à contre-courant d’un communiqué du régulateur, en date du 26 septembre 2007, «interdisant la publication de contributions extérieures contenant des propos injurieux, discourtois et irrévérencieux».
Concernant le second confrère, visé par le premier communiqué, c’est l’article de Charles Sanga (page 3) barrant la livraison des samedi 23 et dimanche 24 janvier 2010, et intitulé «Implication des Préfets dans le contentieux: Tagro, le pyromane qui va perdre Gbagbo» qui est mis à l’index. L’organe de régulation, relevant des extraits du papier incriminé dont «De piètres individus qui n’en n’ont pas le coffre (…) Un pays qu’il veut voir certainement s’embraser pour continuer de s’engraisser à la faveur des passations de marchés dissimulés et autres détournements de fonds publics (…)», souligne que «par ces écrits assez révélateurs», le journal traite le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Désiré Tagro, «de piètre individu et lui fait l’injure de s’être rendu coupable de détournement de fonds publics, sans preuves».
Rémi Coulibaly