Alors que les autorités municipales ont fait du déguerpissement des "djosseurs de namas" et des vendeurs ambulants leur priorité, dans la commune du Plateau, une réalité plus urgente reste encore pendante en ce lieu. C’est le phénomène des chauve-souris qui salit davantage la belle cité.
La scène qu’il nous a été donnée d’observer le mardi 26 janvier dernier dans les environs de la cité financière au Plateau a laissé pantois tous ceux devant qui elle s’est produite. Ce jour-là en effet, soigneusement vêtu, un passant a vu sa chemise salie par les excréments de chauves-souris perchées sur les grands arbres longeant l’artère principale. Surpris par ce qui venait de lui arriver, l’infortuné ne savait que faire. Fallait-il retourner à la maison se changer et revenir à son lieu de rendez-vous ou alors se nettoyer tant bien que mal au risque de traîner une odeur nauséabonde? Il a opté pour le second choix. Les efforts pour rendre propre sa chemise faisait marrer les uns et les autres, mais en réalité cette triste scène remet à l’ordre du jour les désagréments que causent la présence continue de ces bestioles dans les rues du Plateau. Il ne se passe pas de jour sans que les chauves-souris ne causent des soucis aux nombreux visiteurs qui y ont des rendez-vous d’affaires. L’on se rappelle encore un fâcheux incident qui aurait pu coûter la vie à un monsieur s’il avait été dans son véhicule. Ce jour-là encore, lasse de supporter grappe de chauves-souris, la branche d’un arbre céda lourdement pour écraser le véhicule qui était stationné juste en bas. Fort heureusement, la voiture n’avait pas d’occupants, sinon c’était la catastrophe. Et pendant ce temps les autorités municipales semblent à tous ces dégâts provoqués par les chauves-souris dans un quartier aussi chic que le Plateau. Elles n’ont pas encore engagé une politique de déguerpissement de ces mammifères inutiles qui dérangent la quiétude des riverains et tous les nombreux administrateurs qui ont leurs bureaux dans cette cité. Elles attendent certainement que les dégâts causés au quotidien soient plus sérieux. Ce qui n’est d’ailleurs pas le souhait de personne. C’est pourquoi il serait intéressant que le maire Akossi Bendjo revoie sa copie. Plutôt que de s’acharner inutilement contre les pauvres vendeurs à la criée et les ‘’djosseurs de namas’’, il gagnerait à initier l’abattage de tous les grands arbres du Plateau. Ainsi, privées de leurs gîtes naturels, les chauves-souris iront s’établir loin de la cité des affaires. C’est seulement à ce prix que le pire pourra évité, de sorte à ramener la quiétude dans les rues de la vitrine de la Côte d’Ivoire.
Idrissa Konaté
La scène qu’il nous a été donnée d’observer le mardi 26 janvier dernier dans les environs de la cité financière au Plateau a laissé pantois tous ceux devant qui elle s’est produite. Ce jour-là en effet, soigneusement vêtu, un passant a vu sa chemise salie par les excréments de chauves-souris perchées sur les grands arbres longeant l’artère principale. Surpris par ce qui venait de lui arriver, l’infortuné ne savait que faire. Fallait-il retourner à la maison se changer et revenir à son lieu de rendez-vous ou alors se nettoyer tant bien que mal au risque de traîner une odeur nauséabonde? Il a opté pour le second choix. Les efforts pour rendre propre sa chemise faisait marrer les uns et les autres, mais en réalité cette triste scène remet à l’ordre du jour les désagréments que causent la présence continue de ces bestioles dans les rues du Plateau. Il ne se passe pas de jour sans que les chauves-souris ne causent des soucis aux nombreux visiteurs qui y ont des rendez-vous d’affaires. L’on se rappelle encore un fâcheux incident qui aurait pu coûter la vie à un monsieur s’il avait été dans son véhicule. Ce jour-là encore, lasse de supporter grappe de chauves-souris, la branche d’un arbre céda lourdement pour écraser le véhicule qui était stationné juste en bas. Fort heureusement, la voiture n’avait pas d’occupants, sinon c’était la catastrophe. Et pendant ce temps les autorités municipales semblent à tous ces dégâts provoqués par les chauves-souris dans un quartier aussi chic que le Plateau. Elles n’ont pas encore engagé une politique de déguerpissement de ces mammifères inutiles qui dérangent la quiétude des riverains et tous les nombreux administrateurs qui ont leurs bureaux dans cette cité. Elles attendent certainement que les dégâts causés au quotidien soient plus sérieux. Ce qui n’est d’ailleurs pas le souhait de personne. C’est pourquoi il serait intéressant que le maire Akossi Bendjo revoie sa copie. Plutôt que de s’acharner inutilement contre les pauvres vendeurs à la criée et les ‘’djosseurs de namas’’, il gagnerait à initier l’abattage de tous les grands arbres du Plateau. Ainsi, privées de leurs gîtes naturels, les chauves-souris iront s’établir loin de la cité des affaires. C’est seulement à ce prix que le pire pourra évité, de sorte à ramener la quiétude dans les rues de la vitrine de la Côte d’Ivoire.
Idrissa Konaté
