Invitée en Côte d’Ivoire par le premier ministre, une délégation de la FCC( fédération du commerce des cacaos) est à Abidjan depuis le début de la semaine en cours. Hier au siège du Conseil National des Sages de la filière café-cacao, à Cocody, elle a rencontré le président du CNS et ses collaborateurs.
S’adressant à Bléhoué Aka et aux membres de son bureau, Filipa Secretin, présidente de la fédération du commerce des cacaos a montré l’importance de ce déplacement en terre ivoirienne. « Nous sommes en Côte d’Ivoire sur invitation du premier ministre. Ce voyage est important pour nous dans la mesure où notre marché connait un bouleversement. Tout le monde connait la pérennité du cacao », a révélé la présidente de la FCC. Au cours des échanges qui ont suivi le discours bref de Filipa Secretin, les membres du Conseil National des Sages de la filière café-cacao ont pu présenter à la délégation de la FCC, les grandes difficultés auxquelles sont confrontés les paysans ivoiriens. Il s’agit entre autres du vieillissement du verger, du prix du cacao sur le marché mondial, de la mauvaise appréciation du cacao ivoirien sur le marché mondial, des moyens archaïques utilisés encore dans le secteur du cacao ivoirien et de l’absence des produits phytosanitaires pour le traitement du verger. Enfin les représentants légaux des producteurs ivoiriens ont demandé une assistance aux partenaires extérieurs du cacao de Côte d’Ivoire afin de renforcer la cacaoculture en Côte d’Ivoire. Tous ont été unanimes que si les paysans ne sont assistés, la cacaoculture pourrait disparaître en Côte d’Ivoire dans dix ans. Face aux préoccupations des producteurs ivoiriens, la présidente de la FCC a fait savoir que les paysans occupent une place importante dans le système de commercialisation du cacao. Pour Filipa Secretin, il faut que le prix payé aux producteurs soit une meilleure rémunération afin de leur permettre de bien travailler. Ce qui permettra, selon elle, au marché de bien se porter et à l’industrie cacaoyère de tenir bon. La présidente de la FCC a profité de l’occasion pour rassurer Georges Bléhoué Aka et ses collaborateurs sur la question du vieillissement du verger qu’elle a portée au ministre de l’agriculture. « Il y a un besoin de diagnostic. Nous avons besoin aujourd’hui du cacao de bonne qualité et aussi en quantité. Nous espérons que ces questions trouveront des solutions par les autorités ivoiriennes. Le cacao de Côte d’Ivoire souffre surtout de l’absence de formation de la jeune génération de producteurs. Il faut bien fermenter le cacao, bien le sécher et surtout ne pas le sécher par terre », a-t-elle conseillé, avant de promettre à ses interlocuteurs qu’elle transmettra fidèlement leurs préoccupations aux membres de la FCC qui sont au nombre de 160. Enfin, il est revenu au président du Conseil National des Sages de la filière café-cacao de remercier la délégation de la FCC pour avoir effectué le déplacement en Côte d’Ivoire. Après avoir salué ces échanges directs entre le CNS et la délégation de la FCC, Georges Blehoué Aka a souhaité que ces types de rencontres se succèdent afin de permettre aux paysans ivoiriens de s’informer. « Il est important que vous venez vers nous. Vous avez les moyens de nous aider afin de relever le niveau vie des paysans ivoiriens. Aider nous surtout à produire le cacao de bonne qualité. Chaque acteur est important dans le système de commercialisation du cacao », a plaidé Bléhoué Aka.
Huberson Digbeu
S’adressant à Bléhoué Aka et aux membres de son bureau, Filipa Secretin, présidente de la fédération du commerce des cacaos a montré l’importance de ce déplacement en terre ivoirienne. « Nous sommes en Côte d’Ivoire sur invitation du premier ministre. Ce voyage est important pour nous dans la mesure où notre marché connait un bouleversement. Tout le monde connait la pérennité du cacao », a révélé la présidente de la FCC. Au cours des échanges qui ont suivi le discours bref de Filipa Secretin, les membres du Conseil National des Sages de la filière café-cacao ont pu présenter à la délégation de la FCC, les grandes difficultés auxquelles sont confrontés les paysans ivoiriens. Il s’agit entre autres du vieillissement du verger, du prix du cacao sur le marché mondial, de la mauvaise appréciation du cacao ivoirien sur le marché mondial, des moyens archaïques utilisés encore dans le secteur du cacao ivoirien et de l’absence des produits phytosanitaires pour le traitement du verger. Enfin les représentants légaux des producteurs ivoiriens ont demandé une assistance aux partenaires extérieurs du cacao de Côte d’Ivoire afin de renforcer la cacaoculture en Côte d’Ivoire. Tous ont été unanimes que si les paysans ne sont assistés, la cacaoculture pourrait disparaître en Côte d’Ivoire dans dix ans. Face aux préoccupations des producteurs ivoiriens, la présidente de la FCC a fait savoir que les paysans occupent une place importante dans le système de commercialisation du cacao. Pour Filipa Secretin, il faut que le prix payé aux producteurs soit une meilleure rémunération afin de leur permettre de bien travailler. Ce qui permettra, selon elle, au marché de bien se porter et à l’industrie cacaoyère de tenir bon. La présidente de la FCC a profité de l’occasion pour rassurer Georges Bléhoué Aka et ses collaborateurs sur la question du vieillissement du verger qu’elle a portée au ministre de l’agriculture. « Il y a un besoin de diagnostic. Nous avons besoin aujourd’hui du cacao de bonne qualité et aussi en quantité. Nous espérons que ces questions trouveront des solutions par les autorités ivoiriennes. Le cacao de Côte d’Ivoire souffre surtout de l’absence de formation de la jeune génération de producteurs. Il faut bien fermenter le cacao, bien le sécher et surtout ne pas le sécher par terre », a-t-elle conseillé, avant de promettre à ses interlocuteurs qu’elle transmettra fidèlement leurs préoccupations aux membres de la FCC qui sont au nombre de 160. Enfin, il est revenu au président du Conseil National des Sages de la filière café-cacao de remercier la délégation de la FCC pour avoir effectué le déplacement en Côte d’Ivoire. Après avoir salué ces échanges directs entre le CNS et la délégation de la FCC, Georges Blehoué Aka a souhaité que ces types de rencontres se succèdent afin de permettre aux paysans ivoiriens de s’informer. « Il est important que vous venez vers nous. Vous avez les moyens de nous aider afin de relever le niveau vie des paysans ivoiriens. Aider nous surtout à produire le cacao de bonne qualité. Chaque acteur est important dans le système de commercialisation du cacao », a plaidé Bléhoué Aka.
Huberson Digbeu