Tristesse, tel est le sentiment qui a habité les commerçants du ‘’Black market ‘’ de la commune d’Adjamé. Et pour cause, leurs magasins contenant marchandises et argent sont partis en fumée le samedi 30 janvier 2010. Selon les témoignages recueillis, c’est vers 07 heures du matin que l’incendie a commencé, et rapidement il s’est propagé sur toute l’entendue de cet espace commercial. Touré Yacouba, délégué des commerçants du ‘’Black market’’, témoigne : « Lorsque le feu a commencé, nous avons appelé les pompiers et nous nous sommes mis à l’éteindre en vain avec des seaux d’eau. Malgré nos efforts, le feu s’est propagé. Certains ont pu sauver quelques marchandises et d’autres, rien. Jusque-là, nous ne connaissons pas la cause exacte de l’incendie. Au moment où je suis arrivé, tout était déjà en feu. Nous ne savons pas d’où est parti l’incendie et pourtant le marché est gardé de jour comme de nuit par des vigiles.
Malheureusement, Il n’y a pas de bouche d’incendie ici, ce qui a compliqué le travail des pompiers.
C’est depuis la grande mosquée que les soldats du feu ont pu se procurer de l’eau pour circonscrire l’incendie après une gymnatisque très âpre. Voilà, aujourd’hui ce qui nous est arrivé.
C’est la 3ème fois (2006, 2008 et 2010) qu’un tel incendie arrive dans le ‘’Black market ». Pendant que les commerçants pleuraient, les maraudeurs et autres pickpockets rodaient autour des marchandises. Heureusement que la police venue en grand nombre veillait au grain. Qui est responsable de cette catastrophe ? Se demandaient plusieurs commerçants. Surtout que devant ce drame, des voix assurent que l’incendie est lié au fait que les contrats de location de cet espace arrivent à leur fin. Et que les autorités ont promis de louer les locaux à d’autres opérateurs beaucoup plus nantis. L’avenir nous situera sur la réalité des faits.
La problématique de l’assurance des marchés
La Mutuelle Générale des Commerçants de Côte d’Ivoire (MUGECCI) a rapidement réagi à la suite de cet énième incendie qui, selon des informations parcellaires, a détruit environ 90% du Black Market. MM Tiamiyu Moustapha et Diomandé Lanciné respectivement PCA et DG de la mutuelle, au cours d’une conférence de presse prononcée le dimanche 31 janvier 2010, ont souligné toute leur compassion pour les commerçants qui ont perdu leurs biens dans ce grave incendie. Selon eux, l’on ne cessera jamais de déplorer ce genre de situation et les commentaires sur les responsabilités, l’aboutissement des enquêtes ou les questions de sécurité continueront de faire couler inutilement beaucoup d’encre et de salive. « L’heure est à l’assurance des magasins et échoppes. Car l’histoire malheureuse nous montre la nécessité de nous faire accompagner par une assurance fiable », ont-ils indiqué. C’est pourquoi depuis le 14 décembre 2009, leur mutuelle qui regroupe 47 structures de commerçants, a signé un partenariat avec une grande maison d’assurance à des taux nettement avantageux, pour accompagner les commerçants afin de préserver leurs biens face à des sinistres quand on est frappé par le sort. Ils ont donc lancé un appel à leurs homologues afin de prendre les dispositions nécessaires pour être assurés.
Olivier Guédé et M.O
Malheureusement, Il n’y a pas de bouche d’incendie ici, ce qui a compliqué le travail des pompiers.
C’est depuis la grande mosquée que les soldats du feu ont pu se procurer de l’eau pour circonscrire l’incendie après une gymnatisque très âpre. Voilà, aujourd’hui ce qui nous est arrivé.
C’est la 3ème fois (2006, 2008 et 2010) qu’un tel incendie arrive dans le ‘’Black market ». Pendant que les commerçants pleuraient, les maraudeurs et autres pickpockets rodaient autour des marchandises. Heureusement que la police venue en grand nombre veillait au grain. Qui est responsable de cette catastrophe ? Se demandaient plusieurs commerçants. Surtout que devant ce drame, des voix assurent que l’incendie est lié au fait que les contrats de location de cet espace arrivent à leur fin. Et que les autorités ont promis de louer les locaux à d’autres opérateurs beaucoup plus nantis. L’avenir nous situera sur la réalité des faits.
La problématique de l’assurance des marchés
La Mutuelle Générale des Commerçants de Côte d’Ivoire (MUGECCI) a rapidement réagi à la suite de cet énième incendie qui, selon des informations parcellaires, a détruit environ 90% du Black Market. MM Tiamiyu Moustapha et Diomandé Lanciné respectivement PCA et DG de la mutuelle, au cours d’une conférence de presse prononcée le dimanche 31 janvier 2010, ont souligné toute leur compassion pour les commerçants qui ont perdu leurs biens dans ce grave incendie. Selon eux, l’on ne cessera jamais de déplorer ce genre de situation et les commentaires sur les responsabilités, l’aboutissement des enquêtes ou les questions de sécurité continueront de faire couler inutilement beaucoup d’encre et de salive. « L’heure est à l’assurance des magasins et échoppes. Car l’histoire malheureuse nous montre la nécessité de nous faire accompagner par une assurance fiable », ont-ils indiqué. C’est pourquoi depuis le 14 décembre 2009, leur mutuelle qui regroupe 47 structures de commerçants, a signé un partenariat avec une grande maison d’assurance à des taux nettement avantageux, pour accompagner les commerçants afin de préserver leurs biens face à des sinistres quand on est frappé par le sort. Ils ont donc lancé un appel à leurs homologues afin de prendre les dispositions nécessaires pour être assurés.
Olivier Guédé et M.O
