Malgré les campagnes de sensibilisation, les blanchisseurs continuent toujours de passer par tous les moyens pour réaliser leurs ambitions. La CENTIF-CI (Cellule nationale d’informations financières de Côte d’Ivoire) dont la mission principale est d’analyser, traiter, exploiter et diffuser les informations financières, a dans son rapport annuel de 2009, fait un bilan qui appelle à plus de vigilance.
7 dossiers transmis au parquet et 30 autres classés. Tels sont les résultats au cours de l’année 2009 sur un total de 112 déclarations de soupçons reçues par la CENTIF-CI (Cellule nationale d’informations financières de Côte d’Ivoire). Les déclarations ont été faites sur la base de mouvements ne correspondant pas avec le profil du client (33,3%), réception ou dépôt de fonds ou transfert immédiat (20%), transfert frauduleux (13,3%), doute sur motif économique de divers transfert avec l’étranger (6,7%), emprunt atypique contracté à l’étranger (6,7%), vente d’armes (6,7%), domiciliation frauduleuse (6,7%) et autres 6,7%). Tous ces chiffres montrent bien que les blanchisseurs continuent de faire parler d’eux, quoique leurs activités soient rigoureusement combattues. Mais, le gouvernement ivoirien qui n’entend pas baisser les bras, maintient les mesures de renforcement de lutte et de prévention contre ce phénomène aux conséquences désastreuses pour l’économie nationale et la stabilité socio-politique. La Côte d’Ivoire qui tient au respect des réformes engagées, mène le combat, à travers la CENTIF-CI (Cellule nationale d’informations financières de Côte d’Ivoire). Cette structure, sur la base de déclarations de soupçons, traque les nouveaux riches qui paradent dans les grosses cylindrées dans la capitale économique ivoirienne et les villes environnantes ou qui font pousser des immeubles comme des champignons. Les recherches de soupçons sur les présumés blanchisseurs, concerne également le secteur des banques, des compagnies d’assurance, les structures de microfinance.
Honoré Kouassi
7 dossiers transmis au parquet et 30 autres classés. Tels sont les résultats au cours de l’année 2009 sur un total de 112 déclarations de soupçons reçues par la CENTIF-CI (Cellule nationale d’informations financières de Côte d’Ivoire). Les déclarations ont été faites sur la base de mouvements ne correspondant pas avec le profil du client (33,3%), réception ou dépôt de fonds ou transfert immédiat (20%), transfert frauduleux (13,3%), doute sur motif économique de divers transfert avec l’étranger (6,7%), emprunt atypique contracté à l’étranger (6,7%), vente d’armes (6,7%), domiciliation frauduleuse (6,7%) et autres 6,7%). Tous ces chiffres montrent bien que les blanchisseurs continuent de faire parler d’eux, quoique leurs activités soient rigoureusement combattues. Mais, le gouvernement ivoirien qui n’entend pas baisser les bras, maintient les mesures de renforcement de lutte et de prévention contre ce phénomène aux conséquences désastreuses pour l’économie nationale et la stabilité socio-politique. La Côte d’Ivoire qui tient au respect des réformes engagées, mène le combat, à travers la CENTIF-CI (Cellule nationale d’informations financières de Côte d’Ivoire). Cette structure, sur la base de déclarations de soupçons, traque les nouveaux riches qui paradent dans les grosses cylindrées dans la capitale économique ivoirienne et les villes environnantes ou qui font pousser des immeubles comme des champignons. Les recherches de soupçons sur les présumés blanchisseurs, concerne également le secteur des banques, des compagnies d’assurance, les structures de microfinance.
Honoré Kouassi