La ministre Jeanne Peuhmond est la directrice régionale de campagne d’Alassane Dramane Ouattara dans la région des Lacs. Dans le prolongement de cette mission, elle a décidé d’aller à la rencontre de ses parents baoulé dans les zones hors de sa sphère de compétence (Yamoussoukro et environs). Elle était récemment dans le moyen Cavally et à Bangolo. Le ministre évoque ici avec nous, ces rencontres.
Le Patriote : Vous êtes venue à la rencontre des communautés baoulé du Moyen-Cavally et de Bangolo, à quelle fin ?
Jeanne Peuhmond : Le président Alassane Dramane Ouattara m’a fait l’honneur de diriger sa campagne dans la région des Lacs. Mais vous n’ignorez pas que les Baoulé sont également nombreux en zones forestières. C’est pourquoi, en plus de ce que nous faisons dans la région des Lacs, le président nous a demandé de venir rencontrer nos frères dans ces zones et leur parler. Auparavant, nous avons rencontré ceux des régions de Gagnoa, Daloa, Issia, Sinfra, Lakota, Divo et Oumé. Aujourd’hui, nous sommes dans le Moyen-Cavally.
LP : Vous communiquez directement en baoulé avec eux. On peut savoir l’essentiel des messages ?
JP : C’est tout naturellement que nous leur parlons en baoulé, notre langue maternelle à tous. C’est fait à dessein. Nous voulons leur montrer que nous aussi, tout en étant au RDR, savons parler le baoulé. Et que nous restons nous-mêmes. Maintenant, qu’est ce qu’on leur donne comme message ? Nous leur disons d’abord merci pour l’accueil qu’ils ont réservé à notre président lors de son voyage mémorable ici. Ensuite, par rapport à la candidature du président, nous demandons leur soutien et leurs bénédictions. C’est tout naturellement que nous leur parlons du président Alassane. Beaucoup de choses ont été racontées à son sujet. De gros mensonges. On leur dit notre part de vérité. Nous leur parlons de ce qu’il a fait aux côtés d’Houphouët et de ce qu’il entend faire quand il sera élu. Après quoi, nous leur passons la parole.
LP : Que répondent-ils en général
JP : Ils sont très réceptifs à notre message. Ils se réjouissent de la qualité de la délégation. Ils nous disent qu’ils ont bien compris le message. Parce que nous leur demandons de changer un peu la nature de leur vote. Vous savez, on dit que le Baoulé est foncièrement PDCI. Mais nous disons que le président Houphouët avait deux fils : Bédié et Alassane. Et que l’un s’est déjà essayé à l’exercice du pouvoir. Par conséquent, nous leur demandons d’essayer le second fils qui est Alassane Ouattara.
LP : Au cours des échanges vous ont-ils fait part de leurs préoccupations ?
JP : Nous même savons leurs difficultés. La situation d’insécurité fait qu’ils ne peuvent pas trop s’étaler là-dessus au grand jour.
LP : S’agissant de votre président, lui ont-ils adressé un message particulier ?
JP : Bien sûr ! Le plus important pour nous ce sont les messages forts de soutien.
Réalisée par Rahoul Sainfort coll Valeri Gondo
Le Patriote : Vous êtes venue à la rencontre des communautés baoulé du Moyen-Cavally et de Bangolo, à quelle fin ?
Jeanne Peuhmond : Le président Alassane Dramane Ouattara m’a fait l’honneur de diriger sa campagne dans la région des Lacs. Mais vous n’ignorez pas que les Baoulé sont également nombreux en zones forestières. C’est pourquoi, en plus de ce que nous faisons dans la région des Lacs, le président nous a demandé de venir rencontrer nos frères dans ces zones et leur parler. Auparavant, nous avons rencontré ceux des régions de Gagnoa, Daloa, Issia, Sinfra, Lakota, Divo et Oumé. Aujourd’hui, nous sommes dans le Moyen-Cavally.
LP : Vous communiquez directement en baoulé avec eux. On peut savoir l’essentiel des messages ?
JP : C’est tout naturellement que nous leur parlons en baoulé, notre langue maternelle à tous. C’est fait à dessein. Nous voulons leur montrer que nous aussi, tout en étant au RDR, savons parler le baoulé. Et que nous restons nous-mêmes. Maintenant, qu’est ce qu’on leur donne comme message ? Nous leur disons d’abord merci pour l’accueil qu’ils ont réservé à notre président lors de son voyage mémorable ici. Ensuite, par rapport à la candidature du président, nous demandons leur soutien et leurs bénédictions. C’est tout naturellement que nous leur parlons du président Alassane. Beaucoup de choses ont été racontées à son sujet. De gros mensonges. On leur dit notre part de vérité. Nous leur parlons de ce qu’il a fait aux côtés d’Houphouët et de ce qu’il entend faire quand il sera élu. Après quoi, nous leur passons la parole.
LP : Que répondent-ils en général
JP : Ils sont très réceptifs à notre message. Ils se réjouissent de la qualité de la délégation. Ils nous disent qu’ils ont bien compris le message. Parce que nous leur demandons de changer un peu la nature de leur vote. Vous savez, on dit que le Baoulé est foncièrement PDCI. Mais nous disons que le président Houphouët avait deux fils : Bédié et Alassane. Et que l’un s’est déjà essayé à l’exercice du pouvoir. Par conséquent, nous leur demandons d’essayer le second fils qui est Alassane Ouattara.
LP : Au cours des échanges vous ont-ils fait part de leurs préoccupations ?
JP : Nous même savons leurs difficultés. La situation d’insécurité fait qu’ils ne peuvent pas trop s’étaler là-dessus au grand jour.
LP : S’agissant de votre président, lui ont-ils adressé un message particulier ?
JP : Bien sûr ! Le plus important pour nous ce sont les messages forts de soutien.
Réalisée par Rahoul Sainfort coll Valeri Gondo
