L'année 2010 s'annonce reluisante pour l'économie ivoirienne, selon le ministre de l'Economie et des finances, Charles Diby Koffi.
Profitant d'une tribune à lui offerte récemment par la Banque of Africa, le ministre de l'Economie et des finances, Charles Koffi Diby, a fait le point de la situation économique et financière actuelle en Côte d'Ivoire. Par la même occasion, il s'est prononcé sur les perspectives qui s'offrent au pays dans la période post-conflit. Face aux administrateurs de la Boa, réunis en assemblée annuelle, l'argentier de l'Etat de Côte d'Ivoire, a fait un discours articulé en quatre points. (l'espoir que suscite la tenue progressive de rencontres d'envergure à Abidjan ; la situation économique et les efforts déployés par le gouvernement en matière de réformes;
l'amélioration de l'environnement des affaires; les perspectives en termes d'investissement et les attentes du gouvernement vis-à-vis du système bancaire). Charles Koffi Diby a affirmé en substance que des mesures idoines ont été prises par le gouvernement pour poursuivre avec la dynamique de croissance de son économie en 2010. La croissance devrait se consolider en 2010 avec un taux projeté d'au moins 4% par an contre 3,7% en 2009. Cette renaissance, selon le ministre Diby, devrait tirer sa source des réformes économiques, financières et sectorielles entreprises par le gouvernement, notamment dans le cadre du programme économique et financier conclu avec les partenaires au développement. Au niveau sociopolitique, le ministre de l'Economie souligne que les "incertitudes et le manque de lisibilité pour sous-tendre des prises de risque en matière d'investissement, sont levés en raison des avancées significatives et du caractère irréversible du processus de paix". A cet environnement apaisé, dira-t-il, s'ajoutent des réformes pour améliorer le dispositif réglementaire, institutionnel et les mécanismes de gestion, en vue de parvenir à une administration publique moderne et efficace: condition indispensable à la consolidation du dynamisme du secteur privé. "Avec l'atteinte espérée du point d'achèvement de l'Initiative pays pauvres très endettés qui va se concrétiser par une réduction substantielle de la dette de la Côte d'Ivoire estimée à 6458 milliards de Fcfa, le gouvernement projette de mener des investissements d'intérêt national. Trois types d'investissements seront engagés. les investissements de réhabilitation des infrastructures de base détruites pendant la crise; les investissements de réhabilitation des infrastructures de base ayant manqué d'entretien; et les nouveaux investissements, afin de répondre aux besoins pressants des populations et soutenir l'activité économique", a annoncé le ministre Diby. Pour financer ces investissements, l'Etat compte sur le secteur privé, notamment le secteur financier. Qui devra, selon le ministre Diby, consolider les acquis et relever d'autres défis majeurs, tels que l'amélioration de l'accès au crédit et du niveau de bancarisation jugé encore très faible.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
Profitant d'une tribune à lui offerte récemment par la Banque of Africa, le ministre de l'Economie et des finances, Charles Koffi Diby, a fait le point de la situation économique et financière actuelle en Côte d'Ivoire. Par la même occasion, il s'est prononcé sur les perspectives qui s'offrent au pays dans la période post-conflit. Face aux administrateurs de la Boa, réunis en assemblée annuelle, l'argentier de l'Etat de Côte d'Ivoire, a fait un discours articulé en quatre points. (l'espoir que suscite la tenue progressive de rencontres d'envergure à Abidjan ; la situation économique et les efforts déployés par le gouvernement en matière de réformes;
l'amélioration de l'environnement des affaires; les perspectives en termes d'investissement et les attentes du gouvernement vis-à-vis du système bancaire). Charles Koffi Diby a affirmé en substance que des mesures idoines ont été prises par le gouvernement pour poursuivre avec la dynamique de croissance de son économie en 2010. La croissance devrait se consolider en 2010 avec un taux projeté d'au moins 4% par an contre 3,7% en 2009. Cette renaissance, selon le ministre Diby, devrait tirer sa source des réformes économiques, financières et sectorielles entreprises par le gouvernement, notamment dans le cadre du programme économique et financier conclu avec les partenaires au développement. Au niveau sociopolitique, le ministre de l'Economie souligne que les "incertitudes et le manque de lisibilité pour sous-tendre des prises de risque en matière d'investissement, sont levés en raison des avancées significatives et du caractère irréversible du processus de paix". A cet environnement apaisé, dira-t-il, s'ajoutent des réformes pour améliorer le dispositif réglementaire, institutionnel et les mécanismes de gestion, en vue de parvenir à une administration publique moderne et efficace: condition indispensable à la consolidation du dynamisme du secteur privé. "Avec l'atteinte espérée du point d'achèvement de l'Initiative pays pauvres très endettés qui va se concrétiser par une réduction substantielle de la dette de la Côte d'Ivoire estimée à 6458 milliards de Fcfa, le gouvernement projette de mener des investissements d'intérêt national. Trois types d'investissements seront engagés. les investissements de réhabilitation des infrastructures de base détruites pendant la crise; les investissements de réhabilitation des infrastructures de base ayant manqué d'entretien; et les nouveaux investissements, afin de répondre aux besoins pressants des populations et soutenir l'activité économique", a annoncé le ministre Diby. Pour financer ces investissements, l'Etat compte sur le secteur privé, notamment le secteur financier. Qui devra, selon le ministre Diby, consolider les acquis et relever d'autres défis majeurs, tels que l'amélioration de l'accès au crédit et du niveau de bancarisation jugé encore très faible.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr