Face à l’insécurité, la criminalité et le grand banditisme qui ont atteint un seuil très déplorable en Côte d’Ivoire, la commission nationale de lutte contre les armes légères, a lancé plusieurs équipes d’enquêteurs sur toute l’étendue du territoire national. En vue de faciliter la tâche à ses envoyés sur le terrain, le président de la commission nationale de lutte contre les armes légères, le contrôleur général, Adjoussou Désiré, a initié des rencontres d’explication avec des structures étatiques sur le terrain. C’est dans ce cadre qu’il s’est rendu, le mardi dernier, dans la capitale politique du pays, à Yamoussoukro, pour rencontrer les responsables des centres de commandement intégrés (Cci). « Nous sommes venus rencontrer nos frères du Cci pour leur dire que nous avons lancé une enquête sur tout le territoire national et leur appui est nécessaire.
Nous voulons débarasser la Côte d’Ivoire de ces armes qui circulent irrégulièrement. Je veux parler des armes qui ne sont pas maîtrisées par le gouvernement. », a-t-il indiqué. Le contrôleur général Adjoussou Désiré s’est voulu cependant très réaliste. « Avant d’apporter des remèdes, il faut faire l’Etat de la situation. Nous n’avons pas de statistiques à part les courbes de la criminalité. Parce que l’une des conséquences de la criminalité, c’est la circulation illégale des armes à feu. A notre niveau, nous avons formé des enquêteurs qui vont parcourir toute la Côte d’Ivoire. Ils reviendront ensuite sur Abidjan pour mettre à notre disposition, les résultats de leurs investigations. A partir de là, nous aurons une cartographie de la circulation des armes en Côte d’Ivoire. C’est après cela qu’on pourra apporter un remède. »
Aboubakar Sangaré
Nous voulons débarasser la Côte d’Ivoire de ces armes qui circulent irrégulièrement. Je veux parler des armes qui ne sont pas maîtrisées par le gouvernement. », a-t-il indiqué. Le contrôleur général Adjoussou Désiré s’est voulu cependant très réaliste. « Avant d’apporter des remèdes, il faut faire l’Etat de la situation. Nous n’avons pas de statistiques à part les courbes de la criminalité. Parce que l’une des conséquences de la criminalité, c’est la circulation illégale des armes à feu. A notre niveau, nous avons formé des enquêteurs qui vont parcourir toute la Côte d’Ivoire. Ils reviendront ensuite sur Abidjan pour mettre à notre disposition, les résultats de leurs investigations. A partir de là, nous aurons une cartographie de la circulation des armes en Côte d’Ivoire. C’est après cela qu’on pourra apporter un remède. »
Aboubakar Sangaré