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Économie Publié le jeudi 4 février 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Transport -10 ans après le crash du vol 431 de Kenya Airways : La justice française veut entendre Jean Kouassi Abonouan

La justice française revient à la charge sur le dossier du crash du vol 431de la compagne Kenyan Airways à Abidjan, dans la nuit du 30 janvier 2000. Le président de l’Association de Défense des familles de victimes, Gérard Bonneau, a déclaré à RFI, sa détermination de faire éclater la vérité.


Le Directeur général de l’Autorité nationale de l’aviation civile de Côte d’Ivoire, M. Jean Kouassi Abonouan est dans le viseur de la justice française dans le dossier du crash du vol 431 de la compagnie Kenya Airways en 2000. Il devrait être entendu dans le cadre de l’indemnisation des familles des victimes. «Le DG n’a pas de réactions en tant que telles à donner. Il pense que c’est de la routine. Le dossier suit son cours», a indiqué Mme Bamba, jointe dans l’après-midi du mercredi 3 février 2010. En effet, Jean Kouassi Abonouan qui observe le silence, fait l’objet de critique de la part de Gérard Bonneau, président de l’Association de Défense des familles des victimes du vol 431 de la compagnie Kenya Airways. Celui-ci l’accuse de n’avoir pas eu de moyens de secours au moment du crash. Sur Radio France Internationale, le mardi 2 février 2010, il a demandé que la compagnie Kenya Airways et le Dg de l’ANAC soient mis en examen. «Nous allons avoir une mise en examen de la compagnie Kenya Airways, personne morale. Selon le rapport fourni au juge par les experts aéronautiques qui l’avaient accompagné dans ses investigations, il semblerait que les qualifications nécessaires et les heures de vol indiquées par Kenya Airways ne soient pas cohérentes et que les deux pilotes en charge du vol n’avaient pas réellement la compétence nécessaire pour piloter cet appareil. Quant à la responsabilité de l’aviation civile ivoirienne, la direction sera interrogée pour voir quelles dispositions avaient été prises en liaison avec l’opérateur, la Asecna, pour les dispositifs de secours sur l’aéroport d’Abidjan », a déclaré Gérard Bonneau. Selon nos sources, les agitations extérieures n’altéreront pas l’ardeur des autorités ivoiriennes qui misent toujours sur la certification de l’aviation civile ivoirienne. C’est pour pallier les insuffisances du passé que des mesures de sécurité ont été renforcées autour et à l’intérieur de l’aéroport.

H.K
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