La Fesci renait de ses cendres au Lycée municipal d’Abobo où elle avait été interdite d’activité depuis trois ans. Des éléments se réclamant de cette structure ont fermé hier l’établissement, jetant ainsi à la rue 4877 élèves. Pour protester contre cet arrêt des cours décidé de façon « unilatérale » par les apprenants, les enseignants ont décidé de suspendre les cours jusqu’au mercredi prochain. Les causes de cette fronde qui a débuté mercredi divergent selon les sources. Des élèves soutiennent qu’ils refusent de payer 500 Fcfa pour la visite médicale alors que ce montant avait été déjà déboursée pour des cours d’informatique qui n’ont « jamais débuté ». Du côté de l’administration, on bat en brèche cette accusation « infondée ». Un des censeurs affirme que le montant qui s’élève à plus de 2 millions Fcfa, a servi à informatiser l’impression des bulletins rendant la tâche facile aux professeurs qui n’auront plus à remplir les matrices à la main. Cette source affirme que Mme le Proviseur a mis la main à la poche pour accroitre le parc informatique à 9 ordinateurs alors que le montant cotisé par les élèves ne pouvait acquérir que 8 sans compter la somme déboursée pour acheter un onduleur et d’autres matériels. Toujours selon cette source, la patronne du Lycée municipal n’a jamais fermé sa porte à la nouvelle direction de la Fesci comme l’accusent certains élèves. « Elle a souhaité s’adresser au conseil scolaire qui représente l’ensemble des élèves », confie l’adjoint au chef d’établissement.
Nomel Essis
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