Le président du comité de gestion de la filière Café-cacao, M. Gilbert Ano N’Guessan était face à la presse hier à l’immeuble CAISTAB pour se prononcer sur les grandes actions menées par sa structure depuis quelques temps. A cette occasion, le conférencier s’est longuement appesanti sur les réalisations des travaux routiers à travers le fonds d’investissement du milieu rural (F.I.M.R). Selon lui, les routes étant les plus grandes consommatrices des ressources de la filière, le comité de gestion a entrepris la réalisation des infrastructures routières. Ainsi donc, en moins de 45 jours, plus de 1.400 km de routes ont été réalisées par sa structure, notamment au niveau d’Abengourou, Aboisso, Daloa, Soubré, Gagnoa etc…
Ces réalisations, ainsi que bien d’autres encore, dont l’achat de 40 gradeurs, 20 bulldozers, 12 chargeurs, ont coûté au comité de gestion, la bagatelle de plus de six (6) milliards de F CFA. Mais, Gilbert Ano et les siens ne se sont pas arrêtés en si bon chemin. Car à l’en croire, les entreprises du FDPCC dont la SIFCACOOP, FOREXI, COCO Services et autres ont bénéficié de moyens subséquents de la part du comité de gestion. Plus de 300 millions de F CFA, au dire de l’orateur, ont donc été investis au sein de la FOREXI. Ce qui a donc pu éviter de justesse la faillite de cette entreprise. Au niveau de la SIFCACOOP, le Comité de Gestion, selon son premier responsable, y a injecté la faramineuse somme de deux (2) milliards de nos francs. Tout cela a donc contribué à sauver ces différentes entreprises qui, selon M. Gilbert Ano, traînaient avant son arrivée, des dettes colossales. Cela dit, le conférencier qui était pour la circonstance entouré de ses plus proches collaborateurs dont Mme Donwahi, Boueguy, Domoraud, Doué…a aussi fait une insertion dans ‘’l’affaire flûtons’’. Pour lui donc, l’état ivoirien n’a jamais acheté une telle usine à hauteur de 100 milliards comme ont tenté de faire croire certaines personnes. C’est, dit-il, quelques 27 milliards seulement qui ont été débloqués pour son achat. Le président du comité de gestion s’est aussi prononcé sur le financement des coopératives de la filière Café-cacao qui fait couler beaucoup d’encre et de salive dans le monde paysan. Sur ce chapitre, M. Gilbert Ano s’est voulu formel : « les coopératives qui font du tapage sont celles d’Abidjan. Nous ne pouvons pas les financer car elles ne sont pas fiables. Les gens veulent qu’on leur donne de l’argent sans aucun remboursement or, cette période est révolue. C’est justement cette façon de faire qui a fait perdre plus de 100 milliards de F CFA aux structures qui géraient cette filière », a-t-il soutenu en guise de conclusion.
Michel Ziki
Ces réalisations, ainsi que bien d’autres encore, dont l’achat de 40 gradeurs, 20 bulldozers, 12 chargeurs, ont coûté au comité de gestion, la bagatelle de plus de six (6) milliards de F CFA. Mais, Gilbert Ano et les siens ne se sont pas arrêtés en si bon chemin. Car à l’en croire, les entreprises du FDPCC dont la SIFCACOOP, FOREXI, COCO Services et autres ont bénéficié de moyens subséquents de la part du comité de gestion. Plus de 300 millions de F CFA, au dire de l’orateur, ont donc été investis au sein de la FOREXI. Ce qui a donc pu éviter de justesse la faillite de cette entreprise. Au niveau de la SIFCACOOP, le Comité de Gestion, selon son premier responsable, y a injecté la faramineuse somme de deux (2) milliards de nos francs. Tout cela a donc contribué à sauver ces différentes entreprises qui, selon M. Gilbert Ano, traînaient avant son arrivée, des dettes colossales. Cela dit, le conférencier qui était pour la circonstance entouré de ses plus proches collaborateurs dont Mme Donwahi, Boueguy, Domoraud, Doué…a aussi fait une insertion dans ‘’l’affaire flûtons’’. Pour lui donc, l’état ivoirien n’a jamais acheté une telle usine à hauteur de 100 milliards comme ont tenté de faire croire certaines personnes. C’est, dit-il, quelques 27 milliards seulement qui ont été débloqués pour son achat. Le président du comité de gestion s’est aussi prononcé sur le financement des coopératives de la filière Café-cacao qui fait couler beaucoup d’encre et de salive dans le monde paysan. Sur ce chapitre, M. Gilbert Ano s’est voulu formel : « les coopératives qui font du tapage sont celles d’Abidjan. Nous ne pouvons pas les financer car elles ne sont pas fiables. Les gens veulent qu’on leur donne de l’argent sans aucun remboursement or, cette période est révolue. C’est justement cette façon de faire qui a fait perdre plus de 100 milliards de F CFA aux structures qui géraient cette filière », a-t-il soutenu en guise de conclusion.
Michel Ziki