Le président du Comité de gestion de la filière café-cacao, Gilbert Anoh, a rompu hier, le silence sur le rachat de l’usine de Fullton aux Etats-Unis. Selon lui, beaucoup de bruit a circulé. Mais, la réalité est bien loin des chiffres qui ont alimenté, il y a quelques années, les conversations et colonnes des journaux. De fait, pour M. Anoh, l’acquisition de cette unité de production a coûté 27 milliards de Fcfa au plus et non 100 milliards dont beaucoup avaient parlé.
Il a, à l’occasion, souligné que ce sont entre trois et quatre milliards de Fcfa qu’il faut débourser par an, pour maintenir cet outil, qui pourtant ne fonctionne pas. Il n’a pas caché que des échanges ont lieu avec le gouvernement, pour adopter une position définitive par rapport à cette situation.
M. Anoh faisait cette précision dans le cadre d’une conférence de presse sur les travaux routiers dans les zones de production.
Selon lui, en 45 jours, le compteur des opérations affiche 1400 Km de routes réhabilités. L’argent décaissé pour payer les sociétés prestataires (choisies après appel d’offres), le carburant, la maintenance etc. pour cette première partie est d’un milliard de Fcfa. Pour toute l’année, les travaux routiers ont été budgétisés à six milliards de Fcfa, pour 12.000 Km de voies à rendre praticables. Il a insisté sur l’acquisition, en 2009, du matériel de travaux publics, à savoir 40 graders, 12 chargeuses, 8 compacteurs, 20 bulldozers… La facture de ces engins et véhicules est de 7,4 milliards de Fcfa. Le comité pratique un amortissement linéaire, étalé sur cinq ans. Ces équipements servent à traiter les points critiques, à dégager les emprises et au reprofilage.
Adama Koné
Il a, à l’occasion, souligné que ce sont entre trois et quatre milliards de Fcfa qu’il faut débourser par an, pour maintenir cet outil, qui pourtant ne fonctionne pas. Il n’a pas caché que des échanges ont lieu avec le gouvernement, pour adopter une position définitive par rapport à cette situation.
M. Anoh faisait cette précision dans le cadre d’une conférence de presse sur les travaux routiers dans les zones de production.
Selon lui, en 45 jours, le compteur des opérations affiche 1400 Km de routes réhabilités. L’argent décaissé pour payer les sociétés prestataires (choisies après appel d’offres), le carburant, la maintenance etc. pour cette première partie est d’un milliard de Fcfa. Pour toute l’année, les travaux routiers ont été budgétisés à six milliards de Fcfa, pour 12.000 Km de voies à rendre praticables. Il a insisté sur l’acquisition, en 2009, du matériel de travaux publics, à savoir 40 graders, 12 chargeuses, 8 compacteurs, 20 bulldozers… La facture de ces engins et véhicules est de 7,4 milliards de Fcfa. Le comité pratique un amortissement linéaire, étalé sur cinq ans. Ces équipements servent à traiter les points critiques, à dégager les emprises et au reprofilage.
Adama Koné