A la tête du comité de gestion au grand complet, le président Ano Gilbert a animé une conférence de presse hier pour faire un bilan à mi parcours.
Le président du comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCC) a rencontré la presse nationale hier jeudi 04 février 2010 pour échanger avec elle sur certains dossiers brulants de l’heure. Il était entouré pour la circonstance par ses plus proches collaborateurs .Notamment sa vice présidente Illa Donwahi et les trois administrateurs, Mme Yapobi de la BCC et FRC, MM Kossa ARRC et Domoraud du FDPCC. D’entré de jeu, le président Ano Gilbert a fait un résumé succinct de la cause de la conférence de presse. Ces propos ont tourné autour du Fonds d’investissement en milieu rural (FIMR) , le bilan à mi parcours des travaux des pistes et routes villageoises dans les zones de production , l’état de santé financier des sociétés et entreprises acquis par les anciens dirigeants , le financement des coopératives , l’achat de l’usine de Fulton aux Etats Unis d’Amérique , le cas des employés du Fonds de garantie (FGCCC) et la
nouvelle stratégie adoptée pour atteindre ses objectifs dans le secteur routier. Le Fonds d’investissement en milieu rural mis en place par le président Gbagbo a pour objectif premier de participer à l’amélioration des conditions de vie des producteurs café-cacao. Avant la mise en place du comité de gestion, dira le président Ano Gilbert, les prélèvements effectués , ont permis à l’ancienne équipe dirigeante d’engager des travaux de construction d’écoles , de centres de santé , d’adduction d’eau potable et l’ouverture des routes et pistes. Après donc plusieurs audits engagés dans pratiquement tous les secteurs d’activités par le comité de gestion, un constat a été naturellement fait. Selon le président, 70% de l’enveloppe alloué au FIMR sont utilisés pour les routes. Ce qui était visiblement très lourd, étant donné que c’est seulement 1200 kms de routes et pistes qui étaient traités chaque année, à raison de 8,7 milliards FCFA par an. Ce qui ne permettait pas de couvrir tous les besoins. Le comité de gestion a donc trouvé une autre approche pour palier à cette difficulté. Pour minimiser les coûts, le président du comité de gestion a dû acheter en accord avec les autorités pour un montant de 6,276 milliards FCFA des engins de grands travaux. Avec cette acquisition dont la remise officielle a été faite par le chef de l’Etat en Octobre 2009, le président Ano est arrivé à réduire considérablement le cout dans ce secteur d’activité. Aujourd’hui en seulement deux mois, plus de 1400 kms de pistes ont été traités pour un montant de 1 milliards FCFA. Avec cette approche de manière régulière et soutenue les routes et pistes seront entretenues. Ce qui n’était pas le cas .Parlant de la situation qu’il a trouvé sur place, le président Ano a indiqué que toutes les sociétés et entreprises acquises par les anciens dirigeant, ont des passifs d’au moins 2 milliards FCFA chacune. En un mot ce sont des coquilles vides dira le conférencier. Plusieurs centaines de millions ont été injectés dans ces structures par le comité pour essayer de les sauver. Mais reconnait le patron de la filière, la situation reste très préoccupante. Une bonne fois pour toute, le comité de gestion a réaffirmé qu’il ne finance pas les coopératives à cause du vol organisé dont elles sont à l’origine. Quant à l’achat de l’usine de Fulton, le président du comité de gestion a révélé que tout ce qui se disait n’était que mensonge. En réalité dira le conférencier l’usine a couté moins de 26 milliards FCFA. Et la Côte d’Ivoire est pour le moment condamnée à payer les traites chaque année à travers le comité de gestion, a déclaré Ano Gilbert. Quant au cas des employés du Fonds de garantie des coopératives café-cacao (FGCCC) , le président a dit qu’à l’image des coopérative , ce Fonds qui a été mis en place grâce à la collaboration de l’UE , des banques , les maisons d’assurance et l’Etat de Côte d’Ivoire , a reçu plus de 100 milliards des anciennes structures de la filière qu’il n’a jamais voulu rembourser. Ce cas précis n’entre pas dans les prérogatives du comité de gestion, dira-t-il. En attendant donc la mise en place de la réforme, la filière café-cacao est gérée de la façon la plus professionnelle.
J C KORE
Le président du comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCC) a rencontré la presse nationale hier jeudi 04 février 2010 pour échanger avec elle sur certains dossiers brulants de l’heure. Il était entouré pour la circonstance par ses plus proches collaborateurs .Notamment sa vice présidente Illa Donwahi et les trois administrateurs, Mme Yapobi de la BCC et FRC, MM Kossa ARRC et Domoraud du FDPCC. D’entré de jeu, le président Ano Gilbert a fait un résumé succinct de la cause de la conférence de presse. Ces propos ont tourné autour du Fonds d’investissement en milieu rural (FIMR) , le bilan à mi parcours des travaux des pistes et routes villageoises dans les zones de production , l’état de santé financier des sociétés et entreprises acquis par les anciens dirigeants , le financement des coopératives , l’achat de l’usine de Fulton aux Etats Unis d’Amérique , le cas des employés du Fonds de garantie (FGCCC) et la
nouvelle stratégie adoptée pour atteindre ses objectifs dans le secteur routier. Le Fonds d’investissement en milieu rural mis en place par le président Gbagbo a pour objectif premier de participer à l’amélioration des conditions de vie des producteurs café-cacao. Avant la mise en place du comité de gestion, dira le président Ano Gilbert, les prélèvements effectués , ont permis à l’ancienne équipe dirigeante d’engager des travaux de construction d’écoles , de centres de santé , d’adduction d’eau potable et l’ouverture des routes et pistes. Après donc plusieurs audits engagés dans pratiquement tous les secteurs d’activités par le comité de gestion, un constat a été naturellement fait. Selon le président, 70% de l’enveloppe alloué au FIMR sont utilisés pour les routes. Ce qui était visiblement très lourd, étant donné que c’est seulement 1200 kms de routes et pistes qui étaient traités chaque année, à raison de 8,7 milliards FCFA par an. Ce qui ne permettait pas de couvrir tous les besoins. Le comité de gestion a donc trouvé une autre approche pour palier à cette difficulté. Pour minimiser les coûts, le président du comité de gestion a dû acheter en accord avec les autorités pour un montant de 6,276 milliards FCFA des engins de grands travaux. Avec cette acquisition dont la remise officielle a été faite par le chef de l’Etat en Octobre 2009, le président Ano est arrivé à réduire considérablement le cout dans ce secteur d’activité. Aujourd’hui en seulement deux mois, plus de 1400 kms de pistes ont été traités pour un montant de 1 milliards FCFA. Avec cette approche de manière régulière et soutenue les routes et pistes seront entretenues. Ce qui n’était pas le cas .Parlant de la situation qu’il a trouvé sur place, le président Ano a indiqué que toutes les sociétés et entreprises acquises par les anciens dirigeant, ont des passifs d’au moins 2 milliards FCFA chacune. En un mot ce sont des coquilles vides dira le conférencier. Plusieurs centaines de millions ont été injectés dans ces structures par le comité pour essayer de les sauver. Mais reconnait le patron de la filière, la situation reste très préoccupante. Une bonne fois pour toute, le comité de gestion a réaffirmé qu’il ne finance pas les coopératives à cause du vol organisé dont elles sont à l’origine. Quant à l’achat de l’usine de Fulton, le président du comité de gestion a révélé que tout ce qui se disait n’était que mensonge. En réalité dira le conférencier l’usine a couté moins de 26 milliards FCFA. Et la Côte d’Ivoire est pour le moment condamnée à payer les traites chaque année à travers le comité de gestion, a déclaré Ano Gilbert. Quant au cas des employés du Fonds de garantie des coopératives café-cacao (FGCCC) , le président a dit qu’à l’image des coopérative , ce Fonds qui a été mis en place grâce à la collaboration de l’UE , des banques , les maisons d’assurance et l’Etat de Côte d’Ivoire , a reçu plus de 100 milliards des anciennes structures de la filière qu’il n’a jamais voulu rembourser. Ce cas précis n’entre pas dans les prérogatives du comité de gestion, dira-t-il. En attendant donc la mise en place de la réforme, la filière café-cacao est gérée de la façon la plus professionnelle.
J C KORE