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Politique Publié le mardi 9 février 2010 | Le Patriote

Religieux, chefs traditionnels, bonnes volontés - Agissez maintenant !

Mieux vaut prévenir que guérir, dit l’adage. La Côte d’Ivoire est sur une mauvaise pente. Loin de nous l’idée d’être des oiseaux de mauvais augure. Mais, une chose est sûre et se révèle comme une vérité implacable, qui transcende le temps et l’espace : les mêmes causes entraînent les mêmes effets. L’atmosphère sociopolitique est considérablement dégradée ces derniers temps. Une affaire de croisement de fichiers par la CEI pour un travail interne a dégénéré en une crise qui plombe le processus électoral. Cette crise, partie de presque rien, risque de conduire à un embrasement. Tant les positions sont tranchées et difficiles à concilier et les manœuvres qui en découlent révoltantes. En effet, comment concevoir que des Ivoiriens réclament la radiation de la liste électorale d’autres Ivoiriens. Et ce, sans preuve justifiant leur démarche. Une action diabolique tendant à rendre apatrides d’honnêtes citoyens. Le Fpi, grand manouvrier de cette cabale honteuse, instrumentalise les appareils de l’Etat, pour arriver à ses fins. D’où les tensions dans les villes telles que Divo, Katiola, Man où les victimes de cette injustice se dressent contre les Tribunaux qui se font complices du camp présidentiel. La situation est à l’embrasement généralisé. C’est pourquoi, les hommes de Dieu, les gardiens de nos traditions que sont les chefs et rois et les bonnes volontés de tout bord, doivent agir avant qu’il ne soit trop tard. Il ne sert à rien de venir verser des larmes de crocodiles quand l’irréparable se serait produit. Avec conviction, sans hypocrisie, nos hommes de Dieu, Rois et chefs traditionnels ont le devoir historique de dire la vérité à ceux qui ont monté de toutes pièces cette crise à des fins politiciennes. Ils doivent pouvoir regarder la Nation en face et rappeler à l’ordre « les pêcheurs en eau trouble ». Des vocabulaires aussi incendiaires que xénophobes sont utilisés par des acteurs politiques au grand dam de tous. Quand un avocat du camp présidentiel estime publiquement que « la liste électorale est infestée » et qu’il faut la purger, n’est-ce pas là une grave atteinte à la cohésion sociale ? Les mots ont leur charge émotionnelle. L’on sait comment des mots et discours utilisés accompagnés de propagandes ont préparé les esprits à un génocide au Rwanda. Il est temps d’éviter une telle situation à la Côte d’Ivoire.

IBK
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