Estimant que c'est le non-respect du code de bonne conduite signé par les acteurs politiques qui est à la base de la « montée d'adrénaline » observée sur le front politique, la Ligue ivoirienne des droits de l'homme (Lidho) a lancé un appel au calme aux Ivoiriens.
«Depuis quelques jours, des informations font état d'affrontements entre populations, de saccage de tribunaux et de bureaux des Fds dans plusieurs localités du pays. Cette brusque montée d'adrénaline dans le corps social s'expliquerait par le non-respect du mode opératoire consensuel adopté pour la gestion du contentieux de la liste », telle est l'analyse faite par la Lidho, relativement aux troubles qui secouent en ce moment plusieurs localités du pays. Non sans dénoncer les dénonciations calomnieuses à la base de la plupart des troubles, le Lidho, par l'entremise de son président, n'a pas manqué de rappeler que ce sont des problèmes identitaires qui ont engendré la crise qui secoue le pays. « Des individus issus de formations politiques, foulant au pied la procédure du contentieux lié à la liste électorale, dressent des listes de présumés étrangers et saisissent directement les tribunaux à l'effet d'obtenir leur radiation de la liste électorale. Cette procédure de dénonciation se faisant à l'insu des personnes visées, n'offre pas de garantie de défense, de sorte qu'elle ne peut qu'être arbitraire, et donc attentatoire au droit légitime à une nationalité. La Lidho voudrait rappeler que la crise qui secoue notre pays et dont on espérait se débarrasser de sitôt n'est pas sans lien avec la question identitaire.
Maintenant que des sacrifices énormes et des efforts colossaux ont été consentis par les Ivoiriens épris de paix, il est aberrant et totalement inacceptable que, pour des calculs bassement électoraux, l'on fasse revenir les vieux démons de la division sociale », a argumenté André Kamaté qui a donc lancé un appel aux leaders politique afin que ceux-ci ramènent le calme dans leurs rangs. « La Lidho exhorte tous les acteurs politiques à l'apaisement et à œuvrer pour la sortie de crise qui demeure l'essentiel des préoccupations des populations qui souffrent de la situation du pays ».
Marc Dossa
«Depuis quelques jours, des informations font état d'affrontements entre populations, de saccage de tribunaux et de bureaux des Fds dans plusieurs localités du pays. Cette brusque montée d'adrénaline dans le corps social s'expliquerait par le non-respect du mode opératoire consensuel adopté pour la gestion du contentieux de la liste », telle est l'analyse faite par la Lidho, relativement aux troubles qui secouent en ce moment plusieurs localités du pays. Non sans dénoncer les dénonciations calomnieuses à la base de la plupart des troubles, le Lidho, par l'entremise de son président, n'a pas manqué de rappeler que ce sont des problèmes identitaires qui ont engendré la crise qui secoue le pays. « Des individus issus de formations politiques, foulant au pied la procédure du contentieux lié à la liste électorale, dressent des listes de présumés étrangers et saisissent directement les tribunaux à l'effet d'obtenir leur radiation de la liste électorale. Cette procédure de dénonciation se faisant à l'insu des personnes visées, n'offre pas de garantie de défense, de sorte qu'elle ne peut qu'être arbitraire, et donc attentatoire au droit légitime à une nationalité. La Lidho voudrait rappeler que la crise qui secoue notre pays et dont on espérait se débarrasser de sitôt n'est pas sans lien avec la question identitaire.
Maintenant que des sacrifices énormes et des efforts colossaux ont été consentis par les Ivoiriens épris de paix, il est aberrant et totalement inacceptable que, pour des calculs bassement électoraux, l'on fasse revenir les vieux démons de la division sociale », a argumenté André Kamaté qui a donc lancé un appel aux leaders politique afin que ceux-ci ramènent le calme dans leurs rangs. « La Lidho exhorte tous les acteurs politiques à l'apaisement et à œuvrer pour la sortie de crise qui demeure l'essentiel des préoccupations des populations qui souffrent de la situation du pays ».
Marc Dossa