«Le Premier ministre a écrit au représentant spécial qui a demandé l’avis de New York. Il est le représentant et non le patron des Nations unies. Il est normal que, s’il est sollicité sur certaines questions, il se réfère à celui qui l’a mandaté. Il faut tout faire pour que cet incident ne vienne pas rendre les délais intenables. C’est le sens de l’appel des Nations unies».
Ces propos de M. Hamadoun Touré, porte-parole de l’ONUCI, confiés au quotidien L’Expression dont il était «l’invité de la rédaction», le mardi 2 février 2010, confirment, en des termes policés, l’information que nous avions selon laquelle l’ONU a opposé un refus catégorique à la sollicitation du Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, d’associer les Nations unies à l’ouverture d’une enquête internationale relative à l’affaire des 429.000 pétitionnaires. Une affaire dans laquelle le nom du président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé, est abondamment cité.
Il y a quelques semaines, Guillaume Soro avait saisi Young J. Choi, le représentant spécial de l’ONU en Côte d’Ivoire, afin que les Nations unies désignent des experts pour faire partie d’un comité d’experts que la Primature veut mettre sur pied pour mener une enquête internationale sur l’affaire Mambé. A la faveur de la récente réunion du conseil de sécurité de l’ONU sur le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire, M. Choi a fait part, selon des sources proches de l’ONUCI, de la demande du Premier ministre, Guillaume Soro, à ses supérieurs hiérarchiques à New York. Ceux-ci ont opposé un refus au motif que “ce n’est pas la priorité du moment”.
Au dire de nos sources, l’ONU estime qu’il faut aller aux élections dans le délai fixé et approuvé par les différents acteurs ivoiriens lors du dernier Cadre permanent de concertation (CPC). La priorité, dans ces conditions, est l’exécution des différentes tâches restantes pour arriver aux élections. Notamment la réunification effective du pays, le désarmement des ex-rebelles et le démantèlement des milices.
Didier Depry
didierdepri@yahoo.fr
Ces propos de M. Hamadoun Touré, porte-parole de l’ONUCI, confiés au quotidien L’Expression dont il était «l’invité de la rédaction», le mardi 2 février 2010, confirment, en des termes policés, l’information que nous avions selon laquelle l’ONU a opposé un refus catégorique à la sollicitation du Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, d’associer les Nations unies à l’ouverture d’une enquête internationale relative à l’affaire des 429.000 pétitionnaires. Une affaire dans laquelle le nom du président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé, est abondamment cité.
Il y a quelques semaines, Guillaume Soro avait saisi Young J. Choi, le représentant spécial de l’ONU en Côte d’Ivoire, afin que les Nations unies désignent des experts pour faire partie d’un comité d’experts que la Primature veut mettre sur pied pour mener une enquête internationale sur l’affaire Mambé. A la faveur de la récente réunion du conseil de sécurité de l’ONU sur le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire, M. Choi a fait part, selon des sources proches de l’ONUCI, de la demande du Premier ministre, Guillaume Soro, à ses supérieurs hiérarchiques à New York. Ceux-ci ont opposé un refus au motif que “ce n’est pas la priorité du moment”.
Au dire de nos sources, l’ONU estime qu’il faut aller aux élections dans le délai fixé et approuvé par les différents acteurs ivoiriens lors du dernier Cadre permanent de concertation (CPC). La priorité, dans ces conditions, est l’exécution des différentes tâches restantes pour arriver aux élections. Notamment la réunification effective du pays, le désarmement des ex-rebelles et le démantèlement des milices.
Didier Depry
didierdepri@yahoo.fr