Simao Sabrosa a connu une carrière en tout point enviable. Demi-finaliste d’Allemagne 2006, finaliste de l’UEFA EURO 2004, il est passé par le Sporting du Portugal, Benfica, Barcelone et, aujourd’hui, l’Atlético de Madrid. Pourtant, le talentueux ailier lusitanien conserve encore de grands objectifs, à commencer par une victoire en Coupe du Monde de la FIFA. Il en parle au site internet de la FIFA.
Simao, comment expliquez-vous que le Portugal ait autant souffert en route vers Afrique du Sud 2010?
Ce qui est arrivé c’est que le sélectionneur Carlos Queiroz était à la recherche d’un noyau dur de joueurs pour la Coupe du Monde. Il a donc parié sur les jeunes et cette option nous a énormément handicapés au début. C’était une nouvelle équipe, dirigée par un nouvel entraîneur. Mais peu à peu, nous nous sommes améliorés, au point de devenir très forts, à la fois sur les plans technique et relationnel. Il y a une belle cohésion au sein du groupe.
Ce sont des atouts très importants pour affronter les équipes d’un groupe…
Oui oui, le groupe le plus relevé de la compétition ! Le Brésil, la Côte d’Ivoire et la Corée du Nord ! Ca va être très très dur ! Il va falloir qu’on joue au niveau des dernières journées des qualifications pour pouvoir en sortir. Il faudra absolument s’imposer lors de la première journée, contre les Ivoiriens, ou au moins prendre un point. C’est une équipe très forte, mais on aura le temps de bien s’y préparer. C’est la rencontre la plus importante de cette Coupe du Monde. Depuis le plus jeune âge, les entraîneurs nous inculquent des préceptes tactiques selon lesquels les éléments les plus importants du groupe sont les joueurs de couloirPortugal, terre des ailiers
Le Portugal a habitué ses supporters à d’excellentes prestations lors des compétitions importantes. Est-ce une pression supplémentaire pour vous?
A l’Euro 2004, nous avons joué la finale et lors d’Allemagne 2006, nous nous sommes arrêtés en demies. On a mis la barre très haute et les supporters s’attendent à ce que nous recommencions. Mais ce n’est pas spécialement pesant. Quand nous arrivons sur le terrain, nous sommes toujours très concentrés, nous ne pensons pas à la pression. Après, c’est sûr qu’on a autant envie de gagner que nos fans !
Quelle est donc l’objectif de votre équipe en Afrique du Sud ?
Etant donné le groupe dans lequel nous avons été versés, le plus important sera déjà d’atteindre les huitièmes. Ensuite on verra bien, mais si on franchit ce cap, tout est possible. Ce ne sera pas forcément plus facile après, parce qu’en huitièmes on pourrait tomber contre l’Espagne, mais ce n’est pas la peine de regarder aussi loin. Il faut d’abord penser à sortir de la poule.
Changeons de sujet. Pourquoi y’a-t-il autant d’ailiers au Portugal alors qu’ils ont tendance à se raréfier dans d’autres pays ?
C’est lié au travail qui est fait au pays, en particulier par le Sporting. Depuis le plus jeune âge, les entraîneurs nous inculquent des préceptes tactiques selon lesquels les éléments les plus importants du groupe sont les joueurs de couloir. Ils cherchent les meilleurs éléments du pays et ils les forment, avec un groupe d’entraîneurs très talentueux. D’autres clubs se sont mis à faire la même chose, à l’instar de Benfica et Porto, mais les ailiers les plus talentueux de l’équipe nationale, comme Cristiano, Figo, Nani, Quaresma ou Simao, sont tous sortis du Sporting. Pour nous Portugais, c’est très important cette tradition des grands ailiers. Moi je suis footballeur et on me paie pour jouer au foot. L’intendant fait son métier et c’est tout aussi respectable. Si tout le monde s’occupe bien de moi, pourquoi faudrait-il que je ne leur rende pas ? Simao, un footballeur des plus simples
Qui était votre référence à ce poste quand vous étiez plus jeune ?
Evidemment Luis Figo. A 13 ans, quand je suis arrivé au centre de formation du Sporting, je le voyais s’entraîner. Mon rêve a toujours été d’être comme lui. Plus tard j’ai eu la chance de jouer à ses côtés au Sporting, à Barcelone, puis en équipe nationale. Il avait toujours un conseil pour moi. D’ailleurs, il continue à me conseiller maintenant qu’il a raccroché. On habite dans la même ville. C’est toujours un exemple pour tout le monde, depuis les pros jusqu’aux gamins qui commencent le foot. (…)
Source : fifa.com
Simao, comment expliquez-vous que le Portugal ait autant souffert en route vers Afrique du Sud 2010?
Ce qui est arrivé c’est que le sélectionneur Carlos Queiroz était à la recherche d’un noyau dur de joueurs pour la Coupe du Monde. Il a donc parié sur les jeunes et cette option nous a énormément handicapés au début. C’était une nouvelle équipe, dirigée par un nouvel entraîneur. Mais peu à peu, nous nous sommes améliorés, au point de devenir très forts, à la fois sur les plans technique et relationnel. Il y a une belle cohésion au sein du groupe.
Ce sont des atouts très importants pour affronter les équipes d’un groupe…
Oui oui, le groupe le plus relevé de la compétition ! Le Brésil, la Côte d’Ivoire et la Corée du Nord ! Ca va être très très dur ! Il va falloir qu’on joue au niveau des dernières journées des qualifications pour pouvoir en sortir. Il faudra absolument s’imposer lors de la première journée, contre les Ivoiriens, ou au moins prendre un point. C’est une équipe très forte, mais on aura le temps de bien s’y préparer. C’est la rencontre la plus importante de cette Coupe du Monde. Depuis le plus jeune âge, les entraîneurs nous inculquent des préceptes tactiques selon lesquels les éléments les plus importants du groupe sont les joueurs de couloirPortugal, terre des ailiers
Le Portugal a habitué ses supporters à d’excellentes prestations lors des compétitions importantes. Est-ce une pression supplémentaire pour vous?
A l’Euro 2004, nous avons joué la finale et lors d’Allemagne 2006, nous nous sommes arrêtés en demies. On a mis la barre très haute et les supporters s’attendent à ce que nous recommencions. Mais ce n’est pas spécialement pesant. Quand nous arrivons sur le terrain, nous sommes toujours très concentrés, nous ne pensons pas à la pression. Après, c’est sûr qu’on a autant envie de gagner que nos fans !
Quelle est donc l’objectif de votre équipe en Afrique du Sud ?
Etant donné le groupe dans lequel nous avons été versés, le plus important sera déjà d’atteindre les huitièmes. Ensuite on verra bien, mais si on franchit ce cap, tout est possible. Ce ne sera pas forcément plus facile après, parce qu’en huitièmes on pourrait tomber contre l’Espagne, mais ce n’est pas la peine de regarder aussi loin. Il faut d’abord penser à sortir de la poule.
Changeons de sujet. Pourquoi y’a-t-il autant d’ailiers au Portugal alors qu’ils ont tendance à se raréfier dans d’autres pays ?
C’est lié au travail qui est fait au pays, en particulier par le Sporting. Depuis le plus jeune âge, les entraîneurs nous inculquent des préceptes tactiques selon lesquels les éléments les plus importants du groupe sont les joueurs de couloir. Ils cherchent les meilleurs éléments du pays et ils les forment, avec un groupe d’entraîneurs très talentueux. D’autres clubs se sont mis à faire la même chose, à l’instar de Benfica et Porto, mais les ailiers les plus talentueux de l’équipe nationale, comme Cristiano, Figo, Nani, Quaresma ou Simao, sont tous sortis du Sporting. Pour nous Portugais, c’est très important cette tradition des grands ailiers. Moi je suis footballeur et on me paie pour jouer au foot. L’intendant fait son métier et c’est tout aussi respectable. Si tout le monde s’occupe bien de moi, pourquoi faudrait-il que je ne leur rende pas ? Simao, un footballeur des plus simples
Qui était votre référence à ce poste quand vous étiez plus jeune ?
Evidemment Luis Figo. A 13 ans, quand je suis arrivé au centre de formation du Sporting, je le voyais s’entraîner. Mon rêve a toujours été d’être comme lui. Plus tard j’ai eu la chance de jouer à ses côtés au Sporting, à Barcelone, puis en équipe nationale. Il avait toujours un conseil pour moi. D’ailleurs, il continue à me conseiller maintenant qu’il a raccroché. On habite dans la même ville. C’est toujours un exemple pour tout le monde, depuis les pros jusqu’aux gamins qui commencent le foot. (…)
Source : fifa.com