“Vous dites que vous êtes malien et vous me faites signer un certificat de nationalité ivoirienne vous appartenant. Comment avez-vous fait pour avoir des papiers ivoiriens ? Vous allez faire dire aux gens qu'ici, l'on délivre de faux papiers. Vous n'êtes pas un homme sérieux”.
C'est en ces termes que Sansan Dah, le président du tribunal de Lakota, a fait remarquer à Koné Djakaridja, 30 ans, de nationalité malienne que les papiers produits pour se faire inscrire sur la liste électorale sont de faux papiers. Koné Djakaridja, qui comparaissait en fragrants délits, n'a pas fait de difficulté pour reconnaître les faits. Il a pris 3 ans d'emprisonnement ferme assorti de 7 ans d'interdiction de séjour en Côte d'Ivoire. C'est que soucieux de devenir ivoirien, Koné Djakaridja se rend à Zoukougbeu où il réussit à falsifier à la sous-préfecture de ladite localité, un faux extrait de naissance et ceux de ses parents Koné Siaka et Koné Karidja. A Lakota, il berne plus tard le commissaire de police Ignace Goba qui lui délivre une attestation administrative d'identité. Avant de se faire établir ensuite, toujours avec la même maestria, un certifcat de nationalité voirienne au tribunal de Lakota. L'homme de s'arrête pas là. A l'occasion de l'opération d'identification et de l'enrôlement à Lakota, il se fait inscrire sur la liste électorale. Mais manque de pot pour lui, suite à une information anonyme, les policiers mettent le grappin sur l'infortuné. Une perquisition à son domicile permet de découvrir chez lui, les cartes consulaires burkinabé de ses parents Koné Siaka et Koné Karidja. “Mon fils est un burkinabé comme nous ses parents. Je ne sais pas pourquoi il a posé un tel acte”, a revélé sa mère au parquet. “Pour devenir ivoirien, il y a des démarches que l'on fait. Le pays n'est pas un marché”, souligne le procureur Fallet Tchéya. Koné Djakaridja, qui était aussi poursuivi pour escroquerie portant sur la somme de 6 000 f, a été condamné à 3 ans de prison.
Ibo cheick oumar
oumar2002@yahoo.fr
C'est en ces termes que Sansan Dah, le président du tribunal de Lakota, a fait remarquer à Koné Djakaridja, 30 ans, de nationalité malienne que les papiers produits pour se faire inscrire sur la liste électorale sont de faux papiers. Koné Djakaridja, qui comparaissait en fragrants délits, n'a pas fait de difficulté pour reconnaître les faits. Il a pris 3 ans d'emprisonnement ferme assorti de 7 ans d'interdiction de séjour en Côte d'Ivoire. C'est que soucieux de devenir ivoirien, Koné Djakaridja se rend à Zoukougbeu où il réussit à falsifier à la sous-préfecture de ladite localité, un faux extrait de naissance et ceux de ses parents Koné Siaka et Koné Karidja. A Lakota, il berne plus tard le commissaire de police Ignace Goba qui lui délivre une attestation administrative d'identité. Avant de se faire établir ensuite, toujours avec la même maestria, un certifcat de nationalité voirienne au tribunal de Lakota. L'homme de s'arrête pas là. A l'occasion de l'opération d'identification et de l'enrôlement à Lakota, il se fait inscrire sur la liste électorale. Mais manque de pot pour lui, suite à une information anonyme, les policiers mettent le grappin sur l'infortuné. Une perquisition à son domicile permet de découvrir chez lui, les cartes consulaires burkinabé de ses parents Koné Siaka et Koné Karidja. “Mon fils est un burkinabé comme nous ses parents. Je ne sais pas pourquoi il a posé un tel acte”, a revélé sa mère au parquet. “Pour devenir ivoirien, il y a des démarches que l'on fait. Le pays n'est pas un marché”, souligne le procureur Fallet Tchéya. Koné Djakaridja, qui était aussi poursuivi pour escroquerie portant sur la somme de 6 000 f, a été condamné à 3 ans de prison.
Ibo cheick oumar
oumar2002@yahoo.fr
