Le maire de Bouaflé, par ailleurs directeur régional de campagne du premier ministre Alassane Ouattara, s’est prononcé sur l’actuel politique, au cours d’un point de presse organisé au QG de la délégation départementale de ce parti. D’abord, à propos de l’organisation de l’élection présidentielle prévue selon la commission électorale indépendante (CEI) fin février et début mars prochain. Dominique Adjé est monté au créneau pour indiquer que, « si les élections ne se tiennent pas jusqu’à fin mars 2010, Laurent Gbagbo sera chassé du pouvoir par les Ivoiriens. » Le disant, le directeur régional de campagne du président Ouattara, pointe un doigt accusateur sur le chef de l’Etat et le FPI, qui manœuvrent à chaque fois que les dates choisies sont proches. Pour lui, dénonce-t-il, le chef de l’Etat et ses suiveurs ne veulent pas aller aux élections. Dominique Adjé poursuivra, prenant à témoin l’opinion nationale et internationale, que les refondateurs sont des vrais ennemis de la paix. Il ajoutera aussi que l’épée de Damoclès pèse actuellement sur la tête des Ivoiriens. Avec pour corollaire la privation du pays de l’électricité après le déchet toxiques qui continuent de tuer les Ivoiriens. A l’en croire, ce que vit le peuple de Côte d’Ivoire, est assimilable à ce qui vient de se produire en Haïti. Il le justifie d’abord par les déchets toxiques qui continuent de tuer et le délestage qui selon lui, est une opération du FPI pour ne pas que les élections aient à la date indiquée par la CEI. Avec la coupure de l’électricité même dans les hôpitaux, dit-il, nombreux sont les Ivoiriens qui en font les frais. C’est le cas de l’hôpital général de Bouaflé, qui, à l’en croire, enregistre plus d’une vingtaine de décès par jour.
Gestion du contentieux électoral, le FPI débouté par le tribunal
Revenant sur le contentieux électoral dans la Marahoué, le premier magistrat de la commune de Bouaflé, note que depuis les audiences foraines, le FPI s’inscrit dans la délivrance de faux extraits de naissance. Il accuse le sous-préfet qui, avec la complicité du directeur général de l’économie, Kouassi Oussou, et le directeur régional de la DREN, qui se seraient lancés dans la confection de faux extraits de naissance à leurs militants. L’affaire portée devant le tribunal de première instance de Bouaflé avec preuve à l’appui par le RHDP, reste sans suite parce que certains juges sont assis sur le dossier. Pour le règlement du contentieux, dénonce le directeur régional de campagne, le FPI fait des dénonciations calomnieuses et assigne d’honnêtes citoyens en justice. C’est le cas de plus de 9895 membres de la population de Garango, tous Ivoiriens et dont le tribunal vient de débouter le FPI. 99% de personnes assignées en justice ne souffre pas du contentieux, a-t-il formellement rappelé. C’est pourquoi, interpelle-t-il les Ivoiriens, il ne faut ne pas répondre aux convocations du tribunal. Avant de noter que le président Mambé Beugré de la commission électorale indépendante ne doit pas démissionner. Car, le FPI comme les autres partis politiques, n’ont aucun droit d’exiger la démission d’un président d’institution.
Le RDR se porte très bien dans la Marahoué.
Répondant aux préoccupations des journalistes, le directeur régional de campagne d’ADO, a dit que son parti se porte bien dans la Marahoué et ne souffre d’aucun malaise. La seule chose qu’il demande au camp présidentiel, c’est d’aller aux élections maintenant. Puisque le camp présidentiel affirme avoir la majorité, que Gbagbo organise les élections pour légitimer son pouvoir. Pour lui, la vérité se trouve dans les urnes. Les Ivoiriens sont fatigués des reports intempestifs des dates.
Le pouvoir de la refondation a conduit le pays dans le chao.
« Gbagbo et son pouvoir ont conduit le pays dans un régime chaotique. De sorte qu’il n’existe plus de nouveau contrat social. Un marché entre le gouvernement, le monde des affaires et les travailleurs. Plus de prospérité pour les Ivoiriens. Aucune sécurité économique pendant les dix ans de pouvoir des refondateurs. Il n’existe plus d’Ivoirien moyen. Encore moins de cadres supérieurs, si ce n’est pas le petit groupe minoritaire de la refondation. Les investisseurs ont fui le pays et toutes les grosses entreprises de la place, si elles ne ferment les portes, elles partent en fumée. Il faut que les élections aient lieu maintenant», a exigé Dominique Adjé.
Je salue le retour du ministre Zémogo.
Répondant à la question concernant le retour de Zémogo au RDR. Dominique Adjé s’est réjoui de l’acte posé par le ministre, et qualifie cela de retour de l’enfant prodige. « On était confiant et on savait qu’il allait revenir à la maison. Il a fait preuve de maturité politique, » a-t-il avoué. Avant d’interpeller Jean Jacques Béchio, pour faire comme Zémogo. Sinon dit-il, la voie qu’il a choisie est sans issue.
Jacquelin Mintoh.
Envoyé spécial à Bouaflé.
Gestion du contentieux électoral, le FPI débouté par le tribunal
Revenant sur le contentieux électoral dans la Marahoué, le premier magistrat de la commune de Bouaflé, note que depuis les audiences foraines, le FPI s’inscrit dans la délivrance de faux extraits de naissance. Il accuse le sous-préfet qui, avec la complicité du directeur général de l’économie, Kouassi Oussou, et le directeur régional de la DREN, qui se seraient lancés dans la confection de faux extraits de naissance à leurs militants. L’affaire portée devant le tribunal de première instance de Bouaflé avec preuve à l’appui par le RHDP, reste sans suite parce que certains juges sont assis sur le dossier. Pour le règlement du contentieux, dénonce le directeur régional de campagne, le FPI fait des dénonciations calomnieuses et assigne d’honnêtes citoyens en justice. C’est le cas de plus de 9895 membres de la population de Garango, tous Ivoiriens et dont le tribunal vient de débouter le FPI. 99% de personnes assignées en justice ne souffre pas du contentieux, a-t-il formellement rappelé. C’est pourquoi, interpelle-t-il les Ivoiriens, il ne faut ne pas répondre aux convocations du tribunal. Avant de noter que le président Mambé Beugré de la commission électorale indépendante ne doit pas démissionner. Car, le FPI comme les autres partis politiques, n’ont aucun droit d’exiger la démission d’un président d’institution.
Le RDR se porte très bien dans la Marahoué.
Répondant aux préoccupations des journalistes, le directeur régional de campagne d’ADO, a dit que son parti se porte bien dans la Marahoué et ne souffre d’aucun malaise. La seule chose qu’il demande au camp présidentiel, c’est d’aller aux élections maintenant. Puisque le camp présidentiel affirme avoir la majorité, que Gbagbo organise les élections pour légitimer son pouvoir. Pour lui, la vérité se trouve dans les urnes. Les Ivoiriens sont fatigués des reports intempestifs des dates.
Le pouvoir de la refondation a conduit le pays dans le chao.
« Gbagbo et son pouvoir ont conduit le pays dans un régime chaotique. De sorte qu’il n’existe plus de nouveau contrat social. Un marché entre le gouvernement, le monde des affaires et les travailleurs. Plus de prospérité pour les Ivoiriens. Aucune sécurité économique pendant les dix ans de pouvoir des refondateurs. Il n’existe plus d’Ivoirien moyen. Encore moins de cadres supérieurs, si ce n’est pas le petit groupe minoritaire de la refondation. Les investisseurs ont fui le pays et toutes les grosses entreprises de la place, si elles ne ferment les portes, elles partent en fumée. Il faut que les élections aient lieu maintenant», a exigé Dominique Adjé.
Je salue le retour du ministre Zémogo.
Répondant à la question concernant le retour de Zémogo au RDR. Dominique Adjé s’est réjoui de l’acte posé par le ministre, et qualifie cela de retour de l’enfant prodige. « On était confiant et on savait qu’il allait revenir à la maison. Il a fait preuve de maturité politique, » a-t-il avoué. Avant d’interpeller Jean Jacques Béchio, pour faire comme Zémogo. Sinon dit-il, la voie qu’il a choisie est sans issue.
Jacquelin Mintoh.
Envoyé spécial à Bouaflé.