Méconnaissable à l’Estadio Nacional de Chiazi de Cabinda, lors de la Coupe d’Afrique des nations 2010, Didier Drogba présente ses excuses au peuple de Côte d’Ivoire. Suivons son propos.
Chères sœurs ;
Chers frères ;
Chers parents de Côte d’Ivoire,
La vingt septième (27ème) édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) qui s’est tenue du 11 au 31 janvier 2010, en Angola vient de s’achever.
Pour nous Ivoiriens, elle a été marquée, par l’élimination douloureuse et inacceptable de notre équipe nationale, en quart de finale, le dimanche 24 janvier 2010.
Je mesure la grande douleur et la déception que vous avez ressenties à cette occasion. Je voudrais en ma qualité de capitaine des Eléphants, au nom de tous mes coéquipiers et en mon nom personnel, vous demander pardon ; pardon de n’avoir pas été à la hauteur de votre grande attente, celle de nous voir remporter cette prestigieuse compétition.
Je vous prie de croire en notre douleur, celle des joueurs et de moi-même, car collectivement et individuellement, nous savions que c’était possible, mais hélas ; nous n’avons pas pu mériter la confiance que vous avez placée en nous.
Je souhaite que cet échec soit pour nous, l’occasion d’ouvrir un grand débat autour de notre équipe nationale. Cette nécessaire réflexion collective nous conduira à une plus grande responsabilité.
Comme les grandes Nations, les grandes Equipes se bâtissent dans la douleur. Je veux espérer que cette élimination soit le point de départ d’une prise de conscience qui nous permette de construire une équipe nationale plus forte et plus conquérante.
Notre bonne prestation à la coupe du monde, en Afrique du Sud, en juin 2010, dépendra de notre solidarité et de notre engagement autour de l’équipe nationale.
Je veux vous assurer que, tous autant que nous sommes, nous avons besoin de votre soutien. Et je n’ose pas imaginer qu’entre l’équipe nationale et vous, il puisse avoir un désamour.
Engageons nous tous (Etat, ministère, fédération, supporters) dans cette réflexion collective pour bâtir la victoire de demain.
Avec toute mon affection
Didier Drogba, Capitaine des Eléphants
NB : Le surtitre et le titre sont de la rédaction.
Football : Eléphants
A quel jeu joue Anouma ?
Le président de la Fédération Ivoirienne de Football, Jacques Anouma joue la montre. Il gagne du temps, quant à la succession de Vahid Halilhodzic. Lui et deux de ses collaborateurs (Feh Kessé et Idriss Diallo) sont à Paris pour le recrutement d’un entraineur .Une vraie balade de gens heureux. En fait, Anouma ne veut pas se débarrasser de Coach Vahid de peur de lui verser des indemnités de licenciement. Pour calmer la colère des Ivoiriens, lui et ses collaborateurs font courir la rumeur sur des prétendus contacts avec Philippe Troussier. Mais jamais ils n’ont approché le « Sorcier Blanc », en dépit de la volonté de ce dernier de revenir sur le banc de touche des Eléphants. Ce qui est certain, Anouma ne veut pas de Troussier. Il redoute les méthodes et le caractère de l’ex-entraîneur de l’Asec. Et depuis quelques jours, une campagne de presse a été organisée pour démonter le cas Troussier. Depuis hier, ils font encore courir une rumeur concernant des touches avec Eric Gerets, l’ex-entraîneur de Marseille, qui entraîne le club saoudien d’Al Hilal et Guus Hiddink, le sélectionneur de la Russie. Deux entraîneurs qui touchent très gros. Ils font croire, qu’ils sont à la recherche d’un grand entraîneur. Pourtant, ils savent très bien, qu’ils ne peuvent pas recruter ces deux-là. Et au finish, ils viendront dire aux Ivoiriens le 27 février lors du fameux débat télévisé, qu’ils ont tout mis en œuvre pour s’attacher les services d’un grand entraîneur et que le temps presse , à désormais trois mois du mondial, il serait plus intéressant de continuer avec Coach Vahid. Et ce dernier serait déjà en train de préparer le match amical contre la Corée du Sud, le 3 mars à Londres. On connaît la chanson. Mais Jacques Anouma doit avant tout changement d’entraîneur, revoir l’environnement de l’équipe nationale. Voici le vrai problème de cette sélection. Même s’il fait signer Mourinho, Gerets, Trappatoni, Luis Vangal, Philippe Troussier, c’est-à-dire les cinq-là en même temps pour la Côte d’Ivoire, tant qu’il ne changera pas l’environnement autour des Eléphants, il ne va pas obtenir de résultats. Et franchement, s’il est incapable de le faire, il faudra désespérer de lui. Et il serait plus intéressant, que lui-même fasse ses valises. Car lui et ses collaborateurs sont en train de plonger le football ivoirien dans le noir. Après avoir tué le football local, c’est maintenant le tour des Eléphants.
Choilio Diomandé
Chères sœurs ;
Chers frères ;
Chers parents de Côte d’Ivoire,
La vingt septième (27ème) édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) qui s’est tenue du 11 au 31 janvier 2010, en Angola vient de s’achever.
Pour nous Ivoiriens, elle a été marquée, par l’élimination douloureuse et inacceptable de notre équipe nationale, en quart de finale, le dimanche 24 janvier 2010.
Je mesure la grande douleur et la déception que vous avez ressenties à cette occasion. Je voudrais en ma qualité de capitaine des Eléphants, au nom de tous mes coéquipiers et en mon nom personnel, vous demander pardon ; pardon de n’avoir pas été à la hauteur de votre grande attente, celle de nous voir remporter cette prestigieuse compétition.
Je vous prie de croire en notre douleur, celle des joueurs et de moi-même, car collectivement et individuellement, nous savions que c’était possible, mais hélas ; nous n’avons pas pu mériter la confiance que vous avez placée en nous.
Je souhaite que cet échec soit pour nous, l’occasion d’ouvrir un grand débat autour de notre équipe nationale. Cette nécessaire réflexion collective nous conduira à une plus grande responsabilité.
Comme les grandes Nations, les grandes Equipes se bâtissent dans la douleur. Je veux espérer que cette élimination soit le point de départ d’une prise de conscience qui nous permette de construire une équipe nationale plus forte et plus conquérante.
Notre bonne prestation à la coupe du monde, en Afrique du Sud, en juin 2010, dépendra de notre solidarité et de notre engagement autour de l’équipe nationale.
Je veux vous assurer que, tous autant que nous sommes, nous avons besoin de votre soutien. Et je n’ose pas imaginer qu’entre l’équipe nationale et vous, il puisse avoir un désamour.
Engageons nous tous (Etat, ministère, fédération, supporters) dans cette réflexion collective pour bâtir la victoire de demain.
Avec toute mon affection
Didier Drogba, Capitaine des Eléphants
NB : Le surtitre et le titre sont de la rédaction.
Football : Eléphants
A quel jeu joue Anouma ?
Le président de la Fédération Ivoirienne de Football, Jacques Anouma joue la montre. Il gagne du temps, quant à la succession de Vahid Halilhodzic. Lui et deux de ses collaborateurs (Feh Kessé et Idriss Diallo) sont à Paris pour le recrutement d’un entraineur .Une vraie balade de gens heureux. En fait, Anouma ne veut pas se débarrasser de Coach Vahid de peur de lui verser des indemnités de licenciement. Pour calmer la colère des Ivoiriens, lui et ses collaborateurs font courir la rumeur sur des prétendus contacts avec Philippe Troussier. Mais jamais ils n’ont approché le « Sorcier Blanc », en dépit de la volonté de ce dernier de revenir sur le banc de touche des Eléphants. Ce qui est certain, Anouma ne veut pas de Troussier. Il redoute les méthodes et le caractère de l’ex-entraîneur de l’Asec. Et depuis quelques jours, une campagne de presse a été organisée pour démonter le cas Troussier. Depuis hier, ils font encore courir une rumeur concernant des touches avec Eric Gerets, l’ex-entraîneur de Marseille, qui entraîne le club saoudien d’Al Hilal et Guus Hiddink, le sélectionneur de la Russie. Deux entraîneurs qui touchent très gros. Ils font croire, qu’ils sont à la recherche d’un grand entraîneur. Pourtant, ils savent très bien, qu’ils ne peuvent pas recruter ces deux-là. Et au finish, ils viendront dire aux Ivoiriens le 27 février lors du fameux débat télévisé, qu’ils ont tout mis en œuvre pour s’attacher les services d’un grand entraîneur et que le temps presse , à désormais trois mois du mondial, il serait plus intéressant de continuer avec Coach Vahid. Et ce dernier serait déjà en train de préparer le match amical contre la Corée du Sud, le 3 mars à Londres. On connaît la chanson. Mais Jacques Anouma doit avant tout changement d’entraîneur, revoir l’environnement de l’équipe nationale. Voici le vrai problème de cette sélection. Même s’il fait signer Mourinho, Gerets, Trappatoni, Luis Vangal, Philippe Troussier, c’est-à-dire les cinq-là en même temps pour la Côte d’Ivoire, tant qu’il ne changera pas l’environnement autour des Eléphants, il ne va pas obtenir de résultats. Et franchement, s’il est incapable de le faire, il faudra désespérer de lui. Et il serait plus intéressant, que lui-même fasse ses valises. Car lui et ses collaborateurs sont en train de plonger le football ivoirien dans le noir. Après avoir tué le football local, c’est maintenant le tour des Eléphants.
Choilio Diomandé