La quarante-huitième promotion de l’Ecole nationale d’administration (Ena), baptisée promotion Laurent Gbagbo, a fait sa sortie hier dans la cour de l’établissement, en présence du parrain. Ce sont, au total, 668 élèves dont 252 femmes qui ont décidé de porter le nom du Chef de l’Etat, avec pour devise : détermination, loyauté, excellence. Les majors de la promotion : Coulibaly Rokia (cycle supérieur Trésor), Mme Sanogo née Lassi (cycle moyen-supérieur Impôt) et Djé Bi Tra (cycle moyen Trésor), ont reçu leur diplôme et leur prix des mains du Président Laurent Gbagbo.
Après avoir félicité ses filleuls, il a dit à ces derniers qu’ils doivent avoir une haute idée de l’Etat et de l’intérêt général, en ayant un comportement exemplaire tout au long de leur carrière. Il les a aussi encouragés à cultiver le goût de l’effort et du travail bien fait, avant de dénoncer l’absentéisme dans l’administration, et d’annoncer les mesures qui seront bientôt prises pour lutter contre ce fléau.
Le Président Gbagbo a dit au ministre de la Fonction publique et de l’Emploi Hubert Oulaye, et au Dg de l’Ena, M.Djé Bi Irié, que leur école a mauvaise presse. «On dit que pour entrer ici, il faut payer. Moi, je ne suis pas informé, puisque je ne suis pas d’ici. Mais, c’est ce qui est dit partout en ville. Si c’est vrai, renoncez à cela. Si c’est faux, expliquez aux Ivoiriens que cela est faux, afin que l’Ena retrouve sa propreté dans l’esprit des Ivoiriens». Le Dg de l’Ena doit, selon lui, expliquer que cette école n’est pas l’épicentre de la corruption.
«Si vous ne dites rien, vous êtes complice de ce que l’on dit… parce que l’innocence se prouve toujours …Je ne veux plus que l’on dise que l’Ena est Sodome ou Gomorrhe. Je ne veux plus que l’on dise cela parce que ce n’est pas bon pour la Côte d’Ivoire de dire que tous ces administrateurs sont des fraudeurs», a insisté le Chef de l’Etat. Parce qu’il estime que celui qui paye pour entrer dans une école alors qu’il n’en a pas les capacités intellectuelles, est un fraudeur. Et celui-là, on le trouvera forcément en train de racketter les gens dans les bureaux. S’il a payé pour avoir son titre, il se récompense.
A ses filleuls, il a fait savoir que l’on ne vient pas dans l’administration pour devenir riche. «Ceux qui veulent devenir riches peuvent créer des entreprises, ou faire des affaires». et de citer en exemple son ami Bléhoué Aka, le riche planteur d’Aboisso, qui était à la cérémonie. Et de poursuivre en ces termes : «à la Fonction publique, que tu sois enseignant, médecin, ministre, préfet, sous-préfet, cadre du trésor, cadre des impôts, si tu es riche, c’est que tu as volé». Le Président de la République a ajouté à la liste les militaires. Pour lui, le fonctionnaire peut bien vivre de son travail, parce que l’Etat n’est pas ingrat pour ne pas s’occuper de ses serviteurs. Une promotion Laurent Gbagbo a déjà été baptisée en février 2001. De 2000 à 2009, le nombre des candidats aux différents concours, à l’Ena est passé de 5600 à 19.500.
Quant au ministre Hubert Oulaye, il dira que l’administration ivoirienne n’est pas à inventer, mais à refonder. Et c’est la vision politique du Président Gbagbo, telle qu’il l’a exprimée dans son programme. «Bâtir la paix sur la démocratie et la prospérité». Avec une administration au service des Ivoiriens. Mais, il faut aussi moderniser le cadre et les moyens du travail administratif, cultiver la bonne gouvernance, et optimiser le temps du travail.
Marie-Adèle Djidjé
Après avoir félicité ses filleuls, il a dit à ces derniers qu’ils doivent avoir une haute idée de l’Etat et de l’intérêt général, en ayant un comportement exemplaire tout au long de leur carrière. Il les a aussi encouragés à cultiver le goût de l’effort et du travail bien fait, avant de dénoncer l’absentéisme dans l’administration, et d’annoncer les mesures qui seront bientôt prises pour lutter contre ce fléau.
Le Président Gbagbo a dit au ministre de la Fonction publique et de l’Emploi Hubert Oulaye, et au Dg de l’Ena, M.Djé Bi Irié, que leur école a mauvaise presse. «On dit que pour entrer ici, il faut payer. Moi, je ne suis pas informé, puisque je ne suis pas d’ici. Mais, c’est ce qui est dit partout en ville. Si c’est vrai, renoncez à cela. Si c’est faux, expliquez aux Ivoiriens que cela est faux, afin que l’Ena retrouve sa propreté dans l’esprit des Ivoiriens». Le Dg de l’Ena doit, selon lui, expliquer que cette école n’est pas l’épicentre de la corruption.
«Si vous ne dites rien, vous êtes complice de ce que l’on dit… parce que l’innocence se prouve toujours …Je ne veux plus que l’on dise que l’Ena est Sodome ou Gomorrhe. Je ne veux plus que l’on dise cela parce que ce n’est pas bon pour la Côte d’Ivoire de dire que tous ces administrateurs sont des fraudeurs», a insisté le Chef de l’Etat. Parce qu’il estime que celui qui paye pour entrer dans une école alors qu’il n’en a pas les capacités intellectuelles, est un fraudeur. Et celui-là, on le trouvera forcément en train de racketter les gens dans les bureaux. S’il a payé pour avoir son titre, il se récompense.
A ses filleuls, il a fait savoir que l’on ne vient pas dans l’administration pour devenir riche. «Ceux qui veulent devenir riches peuvent créer des entreprises, ou faire des affaires». et de citer en exemple son ami Bléhoué Aka, le riche planteur d’Aboisso, qui était à la cérémonie. Et de poursuivre en ces termes : «à la Fonction publique, que tu sois enseignant, médecin, ministre, préfet, sous-préfet, cadre du trésor, cadre des impôts, si tu es riche, c’est que tu as volé». Le Président de la République a ajouté à la liste les militaires. Pour lui, le fonctionnaire peut bien vivre de son travail, parce que l’Etat n’est pas ingrat pour ne pas s’occuper de ses serviteurs. Une promotion Laurent Gbagbo a déjà été baptisée en février 2001. De 2000 à 2009, le nombre des candidats aux différents concours, à l’Ena est passé de 5600 à 19.500.
Quant au ministre Hubert Oulaye, il dira que l’administration ivoirienne n’est pas à inventer, mais à refonder. Et c’est la vision politique du Président Gbagbo, telle qu’il l’a exprimée dans son programme. «Bâtir la paix sur la démocratie et la prospérité». Avec une administration au service des Ivoiriens. Mais, il faut aussi moderniser le cadre et les moyens du travail administratif, cultiver la bonne gouvernance, et optimiser le temps du travail.
Marie-Adèle Djidjé
