x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mardi 23 février 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Accord politique de Ouaga / Trois ans après - Enfin, un gouvernement ‘’dialogue direct’’ ?

Après plusieurs jours de tractations, le Premier ministre Guillaume Soro va rendre publique, aujourd’hui la composition de son nouveau gouvernement. Une équipe que des sources introduites annoncent comme étant le reflet du dialogue direct Laurent Gbagbo-Forces Nouvelles.

La Côte d’Ivoire peut donc avoir son gouvernement, aujourd’hui après plusieurs jours d’impasse. Le chef de l’Etat Laurent Gbagbo avait recommandé auprès du Premier ministre Guillaume Soro une équipe de mission, « au service de la Côte d’Ivoire et non à la solde des partis politiques ». En d’autres termes, un gouvernement qui soit le reflet de l’Accord politique de Ouagadougou signé entre les principaux belligérants à la crise ivoirienne, le Président Laurent Gbagbo et les Forces Nouvelles de Guillaume Soro. On peut aisément l’affirmer sans trop grand risque d’être contrarié: trois ans après l’APO et à la faveur de la crise à la Commission électorale indépendante (CEI), Gbagbo et Soro forment enfin un gouvernement ‘’dialogue direct’’. C’est ce qu’on attendait du chef de l’Etat Laurent Gbagbo et du Premier ministre Guillaume Soro en 2007. Et c’est ce qu’on attendait également à l’époque de l’opposition: Qu’elle laisse les signataires de l’Accord politique de Ouaga conduire la transition. Elle pourrait se concentrer sur le travail d’occupation effective du terrain, tout en jouant son rôle de contrepoids que lui offrait le Cadre permanent de concertation (CPC) où siègent le président Henri Konan Bédié et le Premier ministre Alassane Dramane Ouattara. Sans oublier le CEA (Comité d’évaluation de l’Accord). Curieusement, l’opposition ivoirienne n’a pas su résister à la tentation d’entrer au gouvernement. Comme si ne pas être ministre avait empêché des citoyens de vivre heureux. Les conséquences d’une telle inconséquence de l’opposition sont criantes. L’APO a piétiné trois ans durant. L’action gouvernementale étant sapée de l’extérieur comme de l’intérieur. Nous avons donc perdu trois ans encore après les gouvernements des Premiers ministres Elimane Seydou Diarra et Charles Konan Banny. Eux-mêmes victimes des contradictions congénitales des équipes gouvernementales, composées de crabes, de serpents, de crapauds... Gageons que cette fois, nous irons à temps aux élections avec le gouvernement Soro II plus homogène.
Marie France Océane

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ