En dépit d’un marché hivernal de qualité effectué par les dirigeants jaune et noir, l’équipe a comme une sorte de boule qu’elle traine au pied. Deux défaites d’entrée en Championnat. Fait rarissime. D’où provient le mal du champion en titre ? Diagnostic.
Cinq journées. Deux défaites contre le Stade d’Abidjan (1-0) et la Société omnisport de l’armée (2-1). Deux victoires face au Sabé de Bouna (3-0) et au Séwé de San Pedro (3-1). Un nul (1-1) à Issia. Sept points sur quinze possibles. Sixième sur quatorze clubs. Jamais l’Asec Mimosas n’avait aussi mal commencé une saison. Le bilan du club jaune et noir en cette entame de Championnat national fait grincer les dents. Il n’est pas digne d’un champion. En tout cas sur ces cinq journées, les hommes de Sol béni ont a du mal à assumer leur statut. Et pourtant tout est en place : environnement favorable, traitement de qualité, bon effectif, travail technique conséquent. Rien ou presque ne manque au capitaine retrouvé, Diomandé Ahmed Hervé, et sa troupe. Une entame zéro qui a fait taper du poing sur la table le président du conseil d’administration, Me Roger Désiré Ouégnin, après les deux sorties de route d’affilée. Ça ne pouvait pas continuer. Mais à consulter les statistiques après ces cinq journées, l’équipe a inscrit huit buts contre cinq encaissés. De fait, la défense s’est montrée moins performante que l’attaque. Et le capitaine Diomandé Hervé ne s’en cache pas. « On était mal lors des quatre premiers matches parce qu’on était à la rue au plan défensif. Il nous manquait du rythme qu’il nous faut retrouver. On s’est fait surprendre au départ parce qu’on s’est dit qu’on venait de remporter la Coupe Houphouët-Boigny en début de saison et qu’on aurait les matches à notre portée », a-t-il expliqué à la conférence de presse d’après match contre le Séwé. Le patron de l’encadrement technique, Maxime Gouamené, lui, a une autre vision de cette situation morose. « A l’Asec, on n’est jamais satisfait. On avait besoin de voir les joueurs donner du rythme au jeu avec un vrai état d’esprit. C’est ce qui manquait. Le problème, c’est qu’on avait fait confiance à des recrues qui ne sont pas vite entrées dans le bain ». Un problème d’homogénéité donc. Une situation de grippe qui a obligé Maxime Gouamené à changer de système de jeu. Le champion en titre joue désormais en 4-4-2 classique au lieu du 3-5-2 où la défense plate laisse beaucoup d’’espace à l’adversaire. Le jeune technicien avait-il vraiment les hommes pour animer ce système qu’il a emprunté à son ancien patron, Philippe Troussier, et qui avait besoin d’un long travail en amont avant son application ? « Pas que cette façon de jouer était mauvaise. Mais on a dû changer parce qu’on cherche toujours la bonne carburation. On avait plus besoin d’un vrai état d’esprit que tout autre. Pour la suite, nous sommes confiants », résume Gouamené. Pour Lucien Kassy Kouadio, l’entraîneur-adjoint, c’était beaucoup plus un problème d’efficacité, même s’il faut tenir de l’état d’esprit. « Même les deux matches qu’on perd, on ne joue pas mal ! Ce sont des rencontres qu’on aurait pu tuer dès les premiers instants. Mais à force de rater les occasions, on finit par se faire battre. Même contre le Séwé, on tuait le match dès le départ », fulmine l’ex-international bombardier pied gauche. C’est donc clair. Les techniciens jaune et noir ont diagnostiqué les maux de leur équipe. Ils vont sans doute trouver les premiers remèdes et travailler sur la durée pour pouvoir endiguer définitivement ces « pandémies ». Aussi bien pour les matches de la Ligue 1 que ceux de la Ligue des champions africaine où le champion ivoirien entre en lice bientôt.
Tibet Kipré
Leg : Cinq journées après le début de la saison, le champion en titre, l’Asec Mimosas, est toujours à la recherche de la bonne carburation.
Cinq journées. Deux défaites contre le Stade d’Abidjan (1-0) et la Société omnisport de l’armée (2-1). Deux victoires face au Sabé de Bouna (3-0) et au Séwé de San Pedro (3-1). Un nul (1-1) à Issia. Sept points sur quinze possibles. Sixième sur quatorze clubs. Jamais l’Asec Mimosas n’avait aussi mal commencé une saison. Le bilan du club jaune et noir en cette entame de Championnat national fait grincer les dents. Il n’est pas digne d’un champion. En tout cas sur ces cinq journées, les hommes de Sol béni ont a du mal à assumer leur statut. Et pourtant tout est en place : environnement favorable, traitement de qualité, bon effectif, travail technique conséquent. Rien ou presque ne manque au capitaine retrouvé, Diomandé Ahmed Hervé, et sa troupe. Une entame zéro qui a fait taper du poing sur la table le président du conseil d’administration, Me Roger Désiré Ouégnin, après les deux sorties de route d’affilée. Ça ne pouvait pas continuer. Mais à consulter les statistiques après ces cinq journées, l’équipe a inscrit huit buts contre cinq encaissés. De fait, la défense s’est montrée moins performante que l’attaque. Et le capitaine Diomandé Hervé ne s’en cache pas. « On était mal lors des quatre premiers matches parce qu’on était à la rue au plan défensif. Il nous manquait du rythme qu’il nous faut retrouver. On s’est fait surprendre au départ parce qu’on s’est dit qu’on venait de remporter la Coupe Houphouët-Boigny en début de saison et qu’on aurait les matches à notre portée », a-t-il expliqué à la conférence de presse d’après match contre le Séwé. Le patron de l’encadrement technique, Maxime Gouamené, lui, a une autre vision de cette situation morose. « A l’Asec, on n’est jamais satisfait. On avait besoin de voir les joueurs donner du rythme au jeu avec un vrai état d’esprit. C’est ce qui manquait. Le problème, c’est qu’on avait fait confiance à des recrues qui ne sont pas vite entrées dans le bain ». Un problème d’homogénéité donc. Une situation de grippe qui a obligé Maxime Gouamené à changer de système de jeu. Le champion en titre joue désormais en 4-4-2 classique au lieu du 3-5-2 où la défense plate laisse beaucoup d’’espace à l’adversaire. Le jeune technicien avait-il vraiment les hommes pour animer ce système qu’il a emprunté à son ancien patron, Philippe Troussier, et qui avait besoin d’un long travail en amont avant son application ? « Pas que cette façon de jouer était mauvaise. Mais on a dû changer parce qu’on cherche toujours la bonne carburation. On avait plus besoin d’un vrai état d’esprit que tout autre. Pour la suite, nous sommes confiants », résume Gouamené. Pour Lucien Kassy Kouadio, l’entraîneur-adjoint, c’était beaucoup plus un problème d’efficacité, même s’il faut tenir de l’état d’esprit. « Même les deux matches qu’on perd, on ne joue pas mal ! Ce sont des rencontres qu’on aurait pu tuer dès les premiers instants. Mais à force de rater les occasions, on finit par se faire battre. Même contre le Séwé, on tuait le match dès le départ », fulmine l’ex-international bombardier pied gauche. C’est donc clair. Les techniciens jaune et noir ont diagnostiqué les maux de leur équipe. Ils vont sans doute trouver les premiers remèdes et travailler sur la durée pour pouvoir endiguer définitivement ces « pandémies ». Aussi bien pour les matches de la Ligue 1 que ceux de la Ligue des champions africaine où le champion ivoirien entre en lice bientôt.
Tibet Kipré
Leg : Cinq journées après le début de la saison, le champion en titre, l’Asec Mimosas, est toujours à la recherche de la bonne carburation.
