La présentation officielle du livre posthume de Feu Maître Arsène Assouan Usher Timothée, ancien ministre de Félix Houphouët-Boigny et successivement maire des communes de Cocody et de Grand-Bassam, a eu lieu le mardi 23 février 2010 au Plateau, en présence de nombreux invités, dont le député Edjampan Boa Thiémélé et Mgr Pierre-Marie Coty.
Décédé le 13 octobre 2007, maître Assouan Usher vient d’être immortalisé à travers un livre posthume édité sous l’initiative de sa fille, le docteur Usher épouse Maléombho Mélanie, et dédié à toute la nation ivoirienne. « Sauvons la Côte d’Ivoire, mon message à la Nation » est un ouvrage de 188 pages voulu, selon Mme Maléombho Mélanie, par la volonté de terminer ce que son père, avait commencé. Mais n’avait pas pu achever du fait que la parole lui fut arrachée par la mort. « Il fallait lui donner la parole à partir de ses tous derniers écrits qui ne représentent que le dixième de la somme des textes qu’il a laissés et qui sont représentatifs de cette période de crise politique ivoirienne de 1999 à 2007 », dit-elle. Ce document riche en informations, est un édifice de sept (07) chapitres, avec à la fin du livre un message de paix adressé à tous. « Vous constaterez que les chapitres ont été conçus différemment, mais malgré l’individualité des chapitres, il persiste un fil conducteur du livre qui est un appel à la confiance en soi des Ivoiriens, un dépassement de soi, en acceptant la différence : idéal commun, et surtout un appel à la réconciliation au-delà de tout-espérance et un appel à la paix », soutient la fille Usher. Le chapitre premier, intitulé « La Côte d’Ivoire et la France », retrace la lutte pacifique de la Côte d’Ivoire pour sa décolonisation, quand les chapitres 3 et 4 illustrent l’art de la négociation par la méthode du dialogue utilisé par notre pays pour résoudre les conflits. Maître Usher donne une image vivante du déroulement des débats entre belligérants et conciliateurs. Les fondements de la prospérité et de l’hospitalité de la Côte d’Ivoire sont détaillés dans les chapitres 2 et 5. Au chapitre 6, maître Usher fait une analyse de ce qu’il nomme « La crise sociopolitique ». Il lance un appel à la Communauté internationale pour qu’elle comprenne mieux le problème ivoirien, et aux Ivoiriens maître Assouan Usher leur dit que la solution leur appartient. Dans le chapitre 7, il développe ce qu’il entend par le vrai problème ivoirien. Il énonce quatre problèmes en Côte d’Ivoire et propose des solutions, surtout au problème du chômage des jeunes, dont-il fait une analyse très claire. Il lance un appel pressant aux ainés et aux autorités pour qu’ils prennent conscience de ce qu’avait été leur jeunesse à eux. Et comme il le dit : « Si on nous avait donné au lendemain de la décolonisation le chômage, nous aurions rejoint le GIAP (Ndlr : Le GIAP, c’était l’armée vietnamienne de libération)».
D. Yala
Décédé le 13 octobre 2007, maître Assouan Usher vient d’être immortalisé à travers un livre posthume édité sous l’initiative de sa fille, le docteur Usher épouse Maléombho Mélanie, et dédié à toute la nation ivoirienne. « Sauvons la Côte d’Ivoire, mon message à la Nation » est un ouvrage de 188 pages voulu, selon Mme Maléombho Mélanie, par la volonté de terminer ce que son père, avait commencé. Mais n’avait pas pu achever du fait que la parole lui fut arrachée par la mort. « Il fallait lui donner la parole à partir de ses tous derniers écrits qui ne représentent que le dixième de la somme des textes qu’il a laissés et qui sont représentatifs de cette période de crise politique ivoirienne de 1999 à 2007 », dit-elle. Ce document riche en informations, est un édifice de sept (07) chapitres, avec à la fin du livre un message de paix adressé à tous. « Vous constaterez que les chapitres ont été conçus différemment, mais malgré l’individualité des chapitres, il persiste un fil conducteur du livre qui est un appel à la confiance en soi des Ivoiriens, un dépassement de soi, en acceptant la différence : idéal commun, et surtout un appel à la réconciliation au-delà de tout-espérance et un appel à la paix », soutient la fille Usher. Le chapitre premier, intitulé « La Côte d’Ivoire et la France », retrace la lutte pacifique de la Côte d’Ivoire pour sa décolonisation, quand les chapitres 3 et 4 illustrent l’art de la négociation par la méthode du dialogue utilisé par notre pays pour résoudre les conflits. Maître Usher donne une image vivante du déroulement des débats entre belligérants et conciliateurs. Les fondements de la prospérité et de l’hospitalité de la Côte d’Ivoire sont détaillés dans les chapitres 2 et 5. Au chapitre 6, maître Usher fait une analyse de ce qu’il nomme « La crise sociopolitique ». Il lance un appel à la Communauté internationale pour qu’elle comprenne mieux le problème ivoirien, et aux Ivoiriens maître Assouan Usher leur dit que la solution leur appartient. Dans le chapitre 7, il développe ce qu’il entend par le vrai problème ivoirien. Il énonce quatre problèmes en Côte d’Ivoire et propose des solutions, surtout au problème du chômage des jeunes, dont-il fait une analyse très claire. Il lance un appel pressant aux ainés et aux autorités pour qu’ils prennent conscience de ce qu’avait été leur jeunesse à eux. Et comme il le dit : « Si on nous avait donné au lendemain de la décolonisation le chômage, nous aurions rejoint le GIAP (Ndlr : Le GIAP, c’était l’armée vietnamienne de libération)».
D. Yala