ABIDJAN - Reporters sans frontières (RSF) a exprimé mardi "sa vive inquiétude" après la suspension de la diffusion de la chaîne de télévision France 24 en Côte d'Ivoire, et évoqué des "menaces" qui pèseraient sur des journaux d'opposition.
Dans un communiqué, l'organisation fait part de "sa vive inquiétude quant au climat général qui règne actuellement en Côte d'Ivoire", au lendemain de la suspension de la diffusion de France 24, pour traitement "déséquilibré" de l'actualité politique récente, par le Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA).
L'organe ivoirien de régulation des médias "doit agir avec une extrême précaution et ne pas prendre de décision abusive car la situation actuelle est plus que sensible et le risque d'exacerber les tensions est grand", avertit RSF.
L'organisation de défense de la presse s'inquiète également de "menaces sérieuses" qui pèseraient sur des journaux d'opposition, et appelle les autorités à "assurer la sécurité" des médias de ce bord.
La situation politique ivoirienne a connu un fort regain de tension depuis la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante
(CEI) par le président Laurent Gbagbo le 12 février.
Dans un communiqué, l'organisation fait part de "sa vive inquiétude quant au climat général qui règne actuellement en Côte d'Ivoire", au lendemain de la suspension de la diffusion de France 24, pour traitement "déséquilibré" de l'actualité politique récente, par le Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA).
L'organe ivoirien de régulation des médias "doit agir avec une extrême précaution et ne pas prendre de décision abusive car la situation actuelle est plus que sensible et le risque d'exacerber les tensions est grand", avertit RSF.
L'organisation de défense de la presse s'inquiète également de "menaces sérieuses" qui pèseraient sur des journaux d'opposition, et appelle les autorités à "assurer la sécurité" des médias de ce bord.
La situation politique ivoirienne a connu un fort regain de tension depuis la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante
(CEI) par le président Laurent Gbagbo le 12 février.