Faire l’état des lieux, échanger avec les acteurs en charge de la construction du futur pont de Jacqueville, tels étaient les objectifs de la visite du ministre des Infrastructures économiques, Dagobert Banzio, le samedi 22 mai dernier, sur le site du chantier dudit pont, à moins de deux mois de la date anniversaire de la pose de sa première pierre.
Selon les responsables des travaux, la phase préparatoire de l’ouvrage est quasi terminée, qui consiste à apprêter la berge provisoire, sans laquelle l’acheminement des engins sur l’eau afin de commencer les forages sera impossible. Sur la rive opposée, explique Akossi Isidore, représentant M. Ouattara, chef du service Ouvrages à l’Agence de gestion des routes (Ageroute), un quai provisoire a été créé spécialement pour les besoins de l’entreprise, afin de pouvoir acheminer plus aisément les équipements et le matériel qui vont servir à construire un à un les appuis au niveau de la lagune.
« En termes d’avancement, on peut dire que nous sommes pratiquement aujourd’hui autour de 20% de l’activité essentielle », a annoncé Chami Moctar, représentant le groupement Agem-Taet, chargé d’assurer la conformité de toutes les exigences évoquées par le contrat pour ce qui concerne la mise en œuvre et le déroulement des travaux pour le compte du maître d’ouvrage. Selon lui, la phase préparatoire terminée, la construction de l’ouvrage proprement dit entre à présent dans sa phase active.
Ainsi, dès la semaine prochaine, seront entamées les opérations de fonçage des viroles (grands tubes métalliques), qui consistent à les enfoncer dans la lagune, de sorte à extraire le sable que l’on remplacera par du béton en vue de sortir «les pieds» de l’ouvrage. Ce forage s’effectuera entre 48 et 50 mètres de profondeur. «Sans ces viroles, il est impossible de couler le béton. Il y en a 32 sur place, et 54 à Carena qui attendent d’arriver sur le chantier », a indiqué. Taha Ahmed, Directeur général d’Arab Contractor - Côte d’Ivoire.
Une fois l’installation du chantier terminée, l’ouvrage devra empiéter sur le quai actuel qui est en activité. Aussi, pour pallier ce problème et ainsi maintenir la navigation sur le plan d’eau, les techniciens ont-ils prévu procéder à la modification du trajet du bac de manière à libérer l’espace pour la construction, a-t-il expliqué.
Le ministre des Infrastructures économiques, éclairé sur l’état d’avancement réel des travaux du pont ainsi que sur les difficultés rencontrées par les constructeurs, a promis de faire « diligence », afin que tout se passe pour le mieux. Non sans avoir souhaité que le chantier ainsi démarré « ne s’arrête pas, parce que lorsqu’un chantier est arrêté, c’est autant d’argent qu’il faudra payer pour que les choses repartent », donnant ainsi une suite à la promesse faite par le Chef de l’État, lors de sa dernière visite à Jacqueville.
La pose de la première pierre du pont de Jacqueville a été effectuée le 12 juillet 2009 par SEM Laurent Gbagbo. Estimé à 18 milliards de Fcfa, cet ouvrage en béton précontraint, et long de 570 mètres sur 10 mètres de largeur avec des trottoirs, repose sur 16 appuis et 15 travées (espace entre deux appuis). Il comporte une voie à double sens (aller-retour). La hauteur des piles variera de 40 à 50 mètres en fonction de la profondeur de la lagune et la largeur des travées permettra la circulation d’engins sous le pont allant jusqu’à 6 mètres de largeur. Sa livraison est prévue 24 mois après la pose de la première pierre, soit à la fin du deuxième trimestre 2011.
Ghislaine Atta
Selon les responsables des travaux, la phase préparatoire de l’ouvrage est quasi terminée, qui consiste à apprêter la berge provisoire, sans laquelle l’acheminement des engins sur l’eau afin de commencer les forages sera impossible. Sur la rive opposée, explique Akossi Isidore, représentant M. Ouattara, chef du service Ouvrages à l’Agence de gestion des routes (Ageroute), un quai provisoire a été créé spécialement pour les besoins de l’entreprise, afin de pouvoir acheminer plus aisément les équipements et le matériel qui vont servir à construire un à un les appuis au niveau de la lagune.
« En termes d’avancement, on peut dire que nous sommes pratiquement aujourd’hui autour de 20% de l’activité essentielle », a annoncé Chami Moctar, représentant le groupement Agem-Taet, chargé d’assurer la conformité de toutes les exigences évoquées par le contrat pour ce qui concerne la mise en œuvre et le déroulement des travaux pour le compte du maître d’ouvrage. Selon lui, la phase préparatoire terminée, la construction de l’ouvrage proprement dit entre à présent dans sa phase active.
Ainsi, dès la semaine prochaine, seront entamées les opérations de fonçage des viroles (grands tubes métalliques), qui consistent à les enfoncer dans la lagune, de sorte à extraire le sable que l’on remplacera par du béton en vue de sortir «les pieds» de l’ouvrage. Ce forage s’effectuera entre 48 et 50 mètres de profondeur. «Sans ces viroles, il est impossible de couler le béton. Il y en a 32 sur place, et 54 à Carena qui attendent d’arriver sur le chantier », a indiqué. Taha Ahmed, Directeur général d’Arab Contractor - Côte d’Ivoire.
Une fois l’installation du chantier terminée, l’ouvrage devra empiéter sur le quai actuel qui est en activité. Aussi, pour pallier ce problème et ainsi maintenir la navigation sur le plan d’eau, les techniciens ont-ils prévu procéder à la modification du trajet du bac de manière à libérer l’espace pour la construction, a-t-il expliqué.
Le ministre des Infrastructures économiques, éclairé sur l’état d’avancement réel des travaux du pont ainsi que sur les difficultés rencontrées par les constructeurs, a promis de faire « diligence », afin que tout se passe pour le mieux. Non sans avoir souhaité que le chantier ainsi démarré « ne s’arrête pas, parce que lorsqu’un chantier est arrêté, c’est autant d’argent qu’il faudra payer pour que les choses repartent », donnant ainsi une suite à la promesse faite par le Chef de l’État, lors de sa dernière visite à Jacqueville.
La pose de la première pierre du pont de Jacqueville a été effectuée le 12 juillet 2009 par SEM Laurent Gbagbo. Estimé à 18 milliards de Fcfa, cet ouvrage en béton précontraint, et long de 570 mètres sur 10 mètres de largeur avec des trottoirs, repose sur 16 appuis et 15 travées (espace entre deux appuis). Il comporte une voie à double sens (aller-retour). La hauteur des piles variera de 40 à 50 mètres en fonction de la profondeur de la lagune et la largeur des travées permettra la circulation d’engins sous le pont allant jusqu’à 6 mètres de largeur. Sa livraison est prévue 24 mois après la pose de la première pierre, soit à la fin du deuxième trimestre 2011.
Ghislaine Atta