ABIDJAN - L'opposition ivoirienne a exigé mercredi que le premier tour du scrutin présidentiel, reporté depuis 2005, ait lieu "fin avril-début mai" comme annoncé récemment, et réclamé la fixation immédiate d'une date.
Cette période avait été arrêtée la semaine dernière lors d'une visite du médiateur et président burkinabè Blaise Compaoré destinée à résoudre la crise née de la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) par le président Laurent Gbagbo le 12 février.
A l'issue d'une réunion de ses dirigeants à Abidjan, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a également exigé le "démarrage immédiat" du traitement des contentieux sur la liste électorale.
Cette opération, marquée par des incidents autour de procès en radiation de présumés étrangers de la liste, était censée reprendre lundi pour 21 jours.
Mais la reprise n'a pu avoir lieu, la CEI renouvelée en fin de semaine dernière commençant tout juste à s'installer.
Dressant le bilan de sa mobilisation contre la double dissolution, l'opposition s'est "félicitée" du rétablissement d'une CEI dont elle garde la présidence et de la formation d'un nouveau gouvernement qu'elle doit rejoindre prochainement.
Les chefs du RHDP, notamment l'ancien président Henri Konan Bédié et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, se sont efforcés d'apaiser des militants mécontents de la suspension des manifestations - parfois émaillées de violences - et de l'entrée prochaine de l'opposition dans le cabinet.
"Je vous en supplie, acceptez le mot d'ordre de suspension", a lancé M.
Ouattara, tandis qu'Anaky Kobenan, président du Mouvement des forces d'avenir (MFA), un petit parti, a reconnu "un malaise" entre base et états-majors.
Reportée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, la présidentielle est censée clore la crise causée par le putsch manqué de 2002.
Cette période avait été arrêtée la semaine dernière lors d'une visite du médiateur et président burkinabè Blaise Compaoré destinée à résoudre la crise née de la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) par le président Laurent Gbagbo le 12 février.
A l'issue d'une réunion de ses dirigeants à Abidjan, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a également exigé le "démarrage immédiat" du traitement des contentieux sur la liste électorale.
Cette opération, marquée par des incidents autour de procès en radiation de présumés étrangers de la liste, était censée reprendre lundi pour 21 jours.
Mais la reprise n'a pu avoir lieu, la CEI renouvelée en fin de semaine dernière commençant tout juste à s'installer.
Dressant le bilan de sa mobilisation contre la double dissolution, l'opposition s'est "félicitée" du rétablissement d'une CEI dont elle garde la présidence et de la formation d'un nouveau gouvernement qu'elle doit rejoindre prochainement.
Les chefs du RHDP, notamment l'ancien président Henri Konan Bédié et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, se sont efforcés d'apaiser des militants mécontents de la suspension des manifestations - parfois émaillées de violences - et de l'entrée prochaine de l'opposition dans le cabinet.
"Je vous en supplie, acceptez le mot d'ordre de suspension", a lancé M.
Ouattara, tandis qu'Anaky Kobenan, président du Mouvement des forces d'avenir (MFA), un petit parti, a reconnu "un malaise" entre base et états-majors.
Reportée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, la présidentielle est censée clore la crise causée par le putsch manqué de 2002.