Don de l’Arabie Saoudite à la Côte d’Ivoire : 645 millions pour l’eau, la santé et des mosques

Après les annonces, le concret. L’Arabie Saoudite a traduit en acte, mardi, sa promesse de don de 1.400.000 dollars (645 millions de Fcfa) à des organisations ivoiriennes. Les bénéficiaires ont reçu leurs chèques au cours d’une grande cérémonie organisée au Plateau. Ces fonds sont destinés à la réalisation de 28 projets qui vont de travaux d’adduction en eau potable à l’équipement de centres de santé, en passant par la création ou l’achèvement d’édifices religieux. L’ambassadeur d’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire, S.E Jamal Bakor Balkhoyor, a expliqué qu’à travers ce énième geste envers la Côte d’Ivoire, son royaume a voulu une nouvelle fois témoigner son attachement à ce pays. Il espère pouvoir, par cet apport, contribuer à la reconstruction d’une nation qui sort de longues années de crises. Mais, derrière ce don, se trouve avant tout une philosophie. « Le secret de l’existence repose sur la bienfaisance, la justice et la vérité », a rappelé le diplomate saoudien. Et pour rester vraiment juste, dans sa charité, l’Arabie Saoudite, a-t-il dit, ne fait jamais de distinction de race ou de religion. Le porte-parole des bénéficiaires, Konan Adrien, directeur de cabinet du ministère des Infrastructures économiques, qui a bénéficié des financements de trois projets, a adressé de vifs remerciements au donateur. Au nom de tous, il a promis une bonne utilisation de ces aides pour le bonheur de millions de personnes dans la détresse. Selon lui, par ce don, le gouvernement saoudien qui a dépêché une délégation à Abidjan pour l’occasion, contribue non seulement à la réduction de la pauvrété, mais aussi à l’amélioration des conditions de vie en Côte d’Ivoire. Notons que les œuvres de charité de l’Arabie sont multiples à travers le monde. Le royaume a décidé d’octroyer 50.000.000 de dollars (plus de 24 milliards de Fcfa) à Haïti en guise de contribution aux efforts de sauvetage en cours dans ce pays durement frappé par un séisme en janvier.

Cissé Sindou