La Fédération ivoirienne de football a pris la résolution de s’attacher les services d’un entraîneur de haut vol pour la Coupe du monde en la personne du Néerlandais, Guus Hiddink. Pour un technicien de ce rang, il fallait bien mettre le prix. C’est ce qu’est obligée de faire l’instance fédérale. C’est la rançon du choix.
« Pour la Coupe du monde la Côte d’Ivoire a besoin d’un très bon entraîneur, une grosse pointure ». Une recommandation du président de la Fédération, Jacques Anouma, sur laquelle le reste de son comité directeur a fini par s’aligner. La Maison de verre de Treichville a tamisé une dizaine de CV d’entraîneurs de renom avant de faire son choix. Et pas n’importe lequel : le Néerlandais Guus Hiddink dont les derniers détails de l’engagement sont en train d’être réglés. Le recrutement de cet entraîneur est-il une folie de grandeur, de la démesure ou une simple volonté de s’offrir le meilleur? Peut-on vouloir une chose et son contraire en même temps ? Il faut savoir ce qu’on veut par moments. On ne peut pas demander un grand entraîneur, certainement membre du Top vingt mondial, à la tête de l’équipe de Côte d’Ivoire et pleurnicher sur ce qu’il coûte. Peut-on s’offrir les services d’un « mage » de la taille de Guus sans y mettre le prix ? Assurément non. Si la Fédé a décidé de s’attacher les services du futur coach de l’équipe nationale de la Turquie, elle sait comment le rémunérer. Aux dernières nouvelles, Guus Hiddink coûtera 86 millions Fcfa par mois à la Côte d’Ivoire. S’il signe effectivement un contrat de cinq mois avec les Eléphants, il touchera 430 millions Fcfa au sortir de la Coupe du monde en Afrique du Sud. Trop élevé pour un pays comme la Côte d’Ivoire ? Non. C’est le prix de la qualité recherchée. Comme la santé, la qualité n’a pas de prix. Et puis, ce célèbre globe-trotter à ce montant, c’est même donné. Le technicien batave fait partie du top dix des entraîneurs les mieux payés de la planète foot. Avec Hiddink à la tête des Eléphants, on ne dira certainement plus qu’un petit entraîneur dirige de grands joueurs.
L’objectif en Coupe du monde
Pour leur première participation en 2006 en Allemagne, les Eléphants n’ont pas franchi le premier tour. Normal pour un premier essai pourrait-on dire. Pour la seconde fois qu’on pourrait qualifier de participation de la maturité, quel objectif peut-on se fixer avec un Monsieur comme Guus Hiddink sur le banc ? Le président de la Fédé s’est voulu clair. « Parlant de notre objectif pour la Coupe du monde, je ne peux pas vous regarder droit dans les yeux et vous dire qu’on ira gagner la Coupe du monde. Mon objectif et mon ambition, c’est qu’on soit représentatifs. Pour faire une bonne Coupe du monde, il faut en avoir les moyens», avait-il expliqué lors de son débat télévisé. L’objectif est clair : assurer une participation digne de ce nom. Aussi pour atteindre cet objectif, faut-il remplir certaines conditions. A savoir faire d’abord une bonne sélection en faisant appel à des joueurs qui le méritent. Assurer une bonne préparation et s’assurer que les joueurs arriveront en Afrique du Sud dans une forme olympique. Pour finir, il faut réussir le match inaugural qui devrait donner de l’appétit pour la suite des débats.
Tibet Kipré
Leg :
« Pour la Coupe du monde la Côte d’Ivoire a besoin d’un très bon entraîneur, une grosse pointure ». Une recommandation du président de la Fédération, Jacques Anouma, sur laquelle le reste de son comité directeur a fini par s’aligner. La Maison de verre de Treichville a tamisé une dizaine de CV d’entraîneurs de renom avant de faire son choix. Et pas n’importe lequel : le Néerlandais Guus Hiddink dont les derniers détails de l’engagement sont en train d’être réglés. Le recrutement de cet entraîneur est-il une folie de grandeur, de la démesure ou une simple volonté de s’offrir le meilleur? Peut-on vouloir une chose et son contraire en même temps ? Il faut savoir ce qu’on veut par moments. On ne peut pas demander un grand entraîneur, certainement membre du Top vingt mondial, à la tête de l’équipe de Côte d’Ivoire et pleurnicher sur ce qu’il coûte. Peut-on s’offrir les services d’un « mage » de la taille de Guus sans y mettre le prix ? Assurément non. Si la Fédé a décidé de s’attacher les services du futur coach de l’équipe nationale de la Turquie, elle sait comment le rémunérer. Aux dernières nouvelles, Guus Hiddink coûtera 86 millions Fcfa par mois à la Côte d’Ivoire. S’il signe effectivement un contrat de cinq mois avec les Eléphants, il touchera 430 millions Fcfa au sortir de la Coupe du monde en Afrique du Sud. Trop élevé pour un pays comme la Côte d’Ivoire ? Non. C’est le prix de la qualité recherchée. Comme la santé, la qualité n’a pas de prix. Et puis, ce célèbre globe-trotter à ce montant, c’est même donné. Le technicien batave fait partie du top dix des entraîneurs les mieux payés de la planète foot. Avec Hiddink à la tête des Eléphants, on ne dira certainement plus qu’un petit entraîneur dirige de grands joueurs.
L’objectif en Coupe du monde
Pour leur première participation en 2006 en Allemagne, les Eléphants n’ont pas franchi le premier tour. Normal pour un premier essai pourrait-on dire. Pour la seconde fois qu’on pourrait qualifier de participation de la maturité, quel objectif peut-on se fixer avec un Monsieur comme Guus Hiddink sur le banc ? Le président de la Fédé s’est voulu clair. « Parlant de notre objectif pour la Coupe du monde, je ne peux pas vous regarder droit dans les yeux et vous dire qu’on ira gagner la Coupe du monde. Mon objectif et mon ambition, c’est qu’on soit représentatifs. Pour faire une bonne Coupe du monde, il faut en avoir les moyens», avait-il expliqué lors de son débat télévisé. L’objectif est clair : assurer une participation digne de ce nom. Aussi pour atteindre cet objectif, faut-il remplir certaines conditions. A savoir faire d’abord une bonne sélection en faisant appel à des joueurs qui le méritent. Assurer une bonne préparation et s’assurer que les joueurs arriveront en Afrique du Sud dans une forme olympique. Pour finir, il faut réussir le match inaugural qui devrait donner de l’appétit pour la suite des débats.
Tibet Kipré
Leg :
