ABIDJAN, 5 mars 2010 (AFP) - Le nouveau président de la Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne a officiellement pris ses fonctions vendredi, après la remise sur pied la semaine dernière de cette institution dissoute le 12 février par le chef de l'Etat Laurent Gbagbo, a constaté l'AFP.
Elu à la tête de la CEI le 26 février, l'ex-ministre Youssouf Bakayoko, personnalité du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, opposition), a effectué une passation de charges avec son prédécesseur Robert Beugré Mambé au siège de cette structure à Abidjan.
La CEI avait été dissoute en même temps que le gouvernement par M. Gbagbo, qui accusait M. Mambé - également issu du PDCI - de "fraude" sur la liste électorale.
Une commission renouvelée a été mise en place, et un nouveau gouvernement formé avec la nomination jeudi de 11 ministres d'opposition, clôturant trois semaines d'une grave crise politique.
Structure composée de représentants des principaux partis, la CEI "est un microcosme du paysage politique de notre pays" et "émane d'un consensus national", a affirmé M. Bakayoko, appelant ses membres à déposer leurs "flèches partisanes".
Il a dit sa volonté d'"organiser des consultations électorales" dans "les meilleurs délais" et de "faire respecter avec rigueur la feuille de route"
assignée aux différentes structures en charge du processus électoral.
Alors que ce processus est à l'arrêt depuis plusieurs semaines, le président de la CEI n'a évoqué aucune date pour le scrutin présidentiel sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, et censé clore la crise née du putsch manqué de 2002.
Selon le dernier calendrier arrêté sous l'égide du médiateur et président burkinabè Blaise Compaoré, l'élection doit avoir lieu "fin avril-début mai".
Le Premier ministre Guillaume Soro en a souhaité la tenue avant juin.
Elu à la tête de la CEI le 26 février, l'ex-ministre Youssouf Bakayoko, personnalité du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, opposition), a effectué une passation de charges avec son prédécesseur Robert Beugré Mambé au siège de cette structure à Abidjan.
La CEI avait été dissoute en même temps que le gouvernement par M. Gbagbo, qui accusait M. Mambé - également issu du PDCI - de "fraude" sur la liste électorale.
Une commission renouvelée a été mise en place, et un nouveau gouvernement formé avec la nomination jeudi de 11 ministres d'opposition, clôturant trois semaines d'une grave crise politique.
Structure composée de représentants des principaux partis, la CEI "est un microcosme du paysage politique de notre pays" et "émane d'un consensus national", a affirmé M. Bakayoko, appelant ses membres à déposer leurs "flèches partisanes".
Il a dit sa volonté d'"organiser des consultations électorales" dans "les meilleurs délais" et de "faire respecter avec rigueur la feuille de route"
assignée aux différentes structures en charge du processus électoral.
Alors que ce processus est à l'arrêt depuis plusieurs semaines, le président de la CEI n'a évoqué aucune date pour le scrutin présidentiel sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, et censé clore la crise née du putsch manqué de 2002.
Selon le dernier calendrier arrêté sous l'égide du médiateur et président burkinabè Blaise Compaoré, l'élection doit avoir lieu "fin avril-début mai".
Le Premier ministre Guillaume Soro en a souhaité la tenue avant juin.
