“ (...) [Une] société qui s’accoutume au recours à la violence pour résoudre ses problèmes, tant mineurs et qu’importants, est une société dans laquelle les racines des relations inter humaines sont atteintes” disait Ignacio Martin-Baro. En effet, et pour rappeler à la mémoire des éternels amnésiques politiques d’en face, il est admis, que du fait de notre vie en société nous sommes contraints de compter avec d'autres existences humaines, la coexistence ne peut être effective dans la cité si au départ ne sont élaborées des règles de conduite qui aménagent les droits et les devoirs des uns et des autres. Ainsi naissent du fait de cette vie en société des rapports entre les hommes où d'un côté il y a des gouvernés de l'autre des gouvernants sensés défendre l'intérêt de tous, d'assurer le bien être commun. D’autres part, notre vision de la politique et de l’économie doit être avant tout humaniste parce que la vraie richesse n’est pas matérielle, la force d’un pays étant sa population d’où cette affirmation de Jean Bodin « Il n’y a ni richesse ni force que d’hommes ». Ces intérêts communs, sont-ils le moteur qui guide les hommes en charge de la gestion de la Côte d’Ivoire? Le président Gbagbo et le Front Populaire Ivoirien (FPI) ont-ils quotidiennement en éveil la réalisation de ce bonheur commun ? Au regard de la situation actuelle de notre pays et surtout des événements récents, la réponse n’est autre que NON !!!
Parlant de la situation actuelle de notre cher Pays la Côte d’Ivoire, le constat est triste, amer et regrettable :
Nos mamans et nos sœurs parcourant la ville d’Abidjan (capital économique), avec sur la tête des bassines et des bidons, à la recherche d’eau potable. Des ménages qui doivent désormais apprendre à vivre avec des bougies et lampes-tempêtes donc sans électricité. Le tout dans l’indifférence totale du chef de l’état Gbagbo Laurent. La Côte d’Ivoire dite refondée est aujourd’hui l’archétype même de l'Etat de déchéance et de décrépitude morale. A preuve, depuis le début de l’année, il n’existe pas de gouvernement digne du nom pour faire face aux difficultés qui étouffent les « fiers ivoiriens ». Pas un secteur qui n’est pas sinistré. Près de 70% de la population végète sous le seuil de la misère un mal qui gangrène jusqu’à la moelle. Et pendant ce temps monsieur Gbagbo tire un malin plaisir à retarder tout : le processus électoral, le nouveau gouvernement, la tenue des élections et ce par des « affaires cousues de fil blanc », pour emprunter l’expression au professeur Salif N’Diaye. On ne peut faire croire que tout est mensonge en politique, ni réduire la politique à une somme de mensonges. Comment donc que quand le chef de l’état se rend à l’Ena au baptême de la 48ème promotion, puisse dire haut et fort : « On dit qu’on paie pour entrer à l’Ena. Si c’est vrai, arrêtez. Si ce n’est pas vrai, dites aux Ivoiriens que c’est faux ». Drôle de manière de traiter un mal qui indigne notre pays. Le secteur de la santé, l’école, les infrastructures économiques etc., tout part en lambeaux si ce n’est en fumée. Le repli sur soi est devenu la règle. Au nom de l'argent l'impunité a trouvé ses lettres de noblesse : l'argent-roi domine et corrompt tout, au point que même les religieux ne parlent qu'en son nom. Conséquence de cette situation tous nos repères moraux sont bafoués. Faut qu’on le comprenne et qu’on l’assimile une bonne fois pour toute, "La politique est une affaire très sérieuse pour être laissée entre les mains des aventuriers" comme l’affirmait le professeur Maurice Kamto.
Parlant des événements récents, nous sommes au comble de la bêtise humaine !
Mais avant touts développements à ce sujet, nous voudrons présenter nos condoléances aux familles des personnes tuées. Nous présentons toutes nos compassions et tous nos vœux de prompt rétablissement à tous ceux qui ont été blessés et ceux dont les biens matériels ont été détruits. Venons-en aux faits :
Après la dissolution le 12 février du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) par le chef de l’Etat, des manifestations de rue ont été organisées dans tout le pays par l’opposition ivoirienne pour protester contre cette décision. Les forces de l’ordre ont tiré à balles réelles sur de jeunes manifestants « aux mains nues » faisant plusieurs morts et de nombreux blessés, notamment dans les villes de Gagnoa, Daloa et Divo. C’est un drame pour les familles des victimes, c’est un autre drame et pour la démocratie et pour la république. Car, en fait en 2000 et en 2004, semblables événements ont eu lieu au grand regret de la coexistence démocratique et de l’humanisme politique et religieux. Que faire donc face à cette situation regrettable, devrons nous nous rendre complice ? Parce que par notre silence ou notre volonté manifeste de masquer la vérité, nous nous rendons complices. Faisons en sorte que d`autres crises ne se produisent pas. Nous invitons les croyants à dénoncer de tels agissements et à prier. Nous politiques, nous devons travailler pour qu`il n` y ait pas de crise. A cet effet nous lançons un vibrant appel aux instances dirigeantes du RHDP afin de fixer une date pour le mois d’Avril où nous rendrons un vibrant hommage suivi d’une conférence de presse aux « victimes de la liberté ». A cet effet, nous militants du RHDP de la diaspora sommes disposés à faire le déplacement pour monter à la face du monde notre détermination :
C'est parce que nous ne voulons plus ni guerres, ni meurtres, ni crimes, ni dictature, ni corruption que nous luttons pour la liberté et la dignité humaine. Malgré tous les baillons, la parole de la vérité retentira sur la terre, et les hommes tressailliront à ses accents ; ils se lèveront au cri de la liberté pour être les artisans de leur bonheur. Aussi sommes-nous forts de notre faiblesse même, car, quoi qu'il puisse advenir de nous, nous vaincrons ! L’asservissement de tous ces démocrates, enseigne aux hommes qu'ils ont droit à la révolte, leur emprisonnement, qu'ils ont droit à la liberté, et, par leur mort, nous apprenons que nous avons droit à la vie.
Nous sommes les hommes et les femmes de l'avenir et eux (le FPI et ses refondateurs) sont désormais du passé. Nous sommes demain et eux sont hier. Et il n'est en la puissance de personne d'empêcher que la minute qui s'écoule ne nous rapproche de demain et ne nous éloigne d'hier. Hier a toujours voulu barrer la route à demain, et toujours il a été vaincu dans sa « victoire » même, car le temps qu'il a passé à bâillonner l'a rapproché de sa défaite.
Le soleil est plus brillant après l'orage. C’est pourquoi il luira, il rayonnera, le beau soleil de la liberté, et la Côte d’Ivoire retrouvera le sourire. Alors, chacun abritant son bonheur derrière le bonheur de tous, personne ne fera plus le mal, car personne n'aura intérêt à faire le mal.
« Là où il y a une volonté, il y a toujours un chemin ». Pour l’instant, nous sommes dans une phase de résistance. Il faut donc dès maintenant penser à l’après-FPI et s’organiser en conséquence. Pour finir, voici le mot d’ordre que nous diffusons : « De la résistance à la reconquête, de la reconquête à la renaissance de la Côte d’Ivoire.
Bientôt nous danserons à la gloire de Dieu !
Vive la Côte d’Ivoire
Vive la liberté
« Il ya un Dieu pour les pauvres »
La délégation PDCI-RDA (RHDP) Loire/ Saint-Etienne/France
Le président KANTE Patrice Koffi
Le secrétaire général Dr OUATTARA Hamidou
Parlant de la situation actuelle de notre cher Pays la Côte d’Ivoire, le constat est triste, amer et regrettable :
Nos mamans et nos sœurs parcourant la ville d’Abidjan (capital économique), avec sur la tête des bassines et des bidons, à la recherche d’eau potable. Des ménages qui doivent désormais apprendre à vivre avec des bougies et lampes-tempêtes donc sans électricité. Le tout dans l’indifférence totale du chef de l’état Gbagbo Laurent. La Côte d’Ivoire dite refondée est aujourd’hui l’archétype même de l'Etat de déchéance et de décrépitude morale. A preuve, depuis le début de l’année, il n’existe pas de gouvernement digne du nom pour faire face aux difficultés qui étouffent les « fiers ivoiriens ». Pas un secteur qui n’est pas sinistré. Près de 70% de la population végète sous le seuil de la misère un mal qui gangrène jusqu’à la moelle. Et pendant ce temps monsieur Gbagbo tire un malin plaisir à retarder tout : le processus électoral, le nouveau gouvernement, la tenue des élections et ce par des « affaires cousues de fil blanc », pour emprunter l’expression au professeur Salif N’Diaye. On ne peut faire croire que tout est mensonge en politique, ni réduire la politique à une somme de mensonges. Comment donc que quand le chef de l’état se rend à l’Ena au baptême de la 48ème promotion, puisse dire haut et fort : « On dit qu’on paie pour entrer à l’Ena. Si c’est vrai, arrêtez. Si ce n’est pas vrai, dites aux Ivoiriens que c’est faux ». Drôle de manière de traiter un mal qui indigne notre pays. Le secteur de la santé, l’école, les infrastructures économiques etc., tout part en lambeaux si ce n’est en fumée. Le repli sur soi est devenu la règle. Au nom de l'argent l'impunité a trouvé ses lettres de noblesse : l'argent-roi domine et corrompt tout, au point que même les religieux ne parlent qu'en son nom. Conséquence de cette situation tous nos repères moraux sont bafoués. Faut qu’on le comprenne et qu’on l’assimile une bonne fois pour toute, "La politique est une affaire très sérieuse pour être laissée entre les mains des aventuriers" comme l’affirmait le professeur Maurice Kamto.
Parlant des événements récents, nous sommes au comble de la bêtise humaine !
Mais avant touts développements à ce sujet, nous voudrons présenter nos condoléances aux familles des personnes tuées. Nous présentons toutes nos compassions et tous nos vœux de prompt rétablissement à tous ceux qui ont été blessés et ceux dont les biens matériels ont été détruits. Venons-en aux faits :
Après la dissolution le 12 février du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) par le chef de l’Etat, des manifestations de rue ont été organisées dans tout le pays par l’opposition ivoirienne pour protester contre cette décision. Les forces de l’ordre ont tiré à balles réelles sur de jeunes manifestants « aux mains nues » faisant plusieurs morts et de nombreux blessés, notamment dans les villes de Gagnoa, Daloa et Divo. C’est un drame pour les familles des victimes, c’est un autre drame et pour la démocratie et pour la république. Car, en fait en 2000 et en 2004, semblables événements ont eu lieu au grand regret de la coexistence démocratique et de l’humanisme politique et religieux. Que faire donc face à cette situation regrettable, devrons nous nous rendre complice ? Parce que par notre silence ou notre volonté manifeste de masquer la vérité, nous nous rendons complices. Faisons en sorte que d`autres crises ne se produisent pas. Nous invitons les croyants à dénoncer de tels agissements et à prier. Nous politiques, nous devons travailler pour qu`il n` y ait pas de crise. A cet effet nous lançons un vibrant appel aux instances dirigeantes du RHDP afin de fixer une date pour le mois d’Avril où nous rendrons un vibrant hommage suivi d’une conférence de presse aux « victimes de la liberté ». A cet effet, nous militants du RHDP de la diaspora sommes disposés à faire le déplacement pour monter à la face du monde notre détermination :
C'est parce que nous ne voulons plus ni guerres, ni meurtres, ni crimes, ni dictature, ni corruption que nous luttons pour la liberté et la dignité humaine. Malgré tous les baillons, la parole de la vérité retentira sur la terre, et les hommes tressailliront à ses accents ; ils se lèveront au cri de la liberté pour être les artisans de leur bonheur. Aussi sommes-nous forts de notre faiblesse même, car, quoi qu'il puisse advenir de nous, nous vaincrons ! L’asservissement de tous ces démocrates, enseigne aux hommes qu'ils ont droit à la révolte, leur emprisonnement, qu'ils ont droit à la liberté, et, par leur mort, nous apprenons que nous avons droit à la vie.
Nous sommes les hommes et les femmes de l'avenir et eux (le FPI et ses refondateurs) sont désormais du passé. Nous sommes demain et eux sont hier. Et il n'est en la puissance de personne d'empêcher que la minute qui s'écoule ne nous rapproche de demain et ne nous éloigne d'hier. Hier a toujours voulu barrer la route à demain, et toujours il a été vaincu dans sa « victoire » même, car le temps qu'il a passé à bâillonner l'a rapproché de sa défaite.
Le soleil est plus brillant après l'orage. C’est pourquoi il luira, il rayonnera, le beau soleil de la liberté, et la Côte d’Ivoire retrouvera le sourire. Alors, chacun abritant son bonheur derrière le bonheur de tous, personne ne fera plus le mal, car personne n'aura intérêt à faire le mal.
« Là où il y a une volonté, il y a toujours un chemin ». Pour l’instant, nous sommes dans une phase de résistance. Il faut donc dès maintenant penser à l’après-FPI et s’organiser en conséquence. Pour finir, voici le mot d’ordre que nous diffusons : « De la résistance à la reconquête, de la reconquête à la renaissance de la Côte d’Ivoire.
Bientôt nous danserons à la gloire de Dieu !
Vive la Côte d’Ivoire
Vive la liberté
« Il ya un Dieu pour les pauvres »
La délégation PDCI-RDA (RHDP) Loire/ Saint-Etienne/France
Le président KANTE Patrice Koffi
Le secrétaire général Dr OUATTARA Hamidou