Le samedi dernier, le président de la FIF était dans les locaux de la RTI à l’invitation des responsables de RTI sport pour débattre de la question de la débâcle des Eléphants à la dernière CAN angolaise et bien d’autres sujets qui minent le football ivoirien.
En assumant la paternité de la débâcle des Eléphants en Angola, le président de la FIF n’entendait pas se dérober devant ce qu’on a appelé « la désillusion de Cabinda » bien que n’étant pas coupable. « Je suis responsable mais pas coupable » a-t-il avancé. Pendant trois heures d’horloge, M. Jacques Anouma a été soumis aux questions des journalistes, des invités présents sur le plateau et des téléspectateurs. Trois sujets étaient à l’ordre du jour. Les raisons de l’élimination précoce de Cabinda, quelle équipe nationale pour le mondial et enfin les perspectives d’avenir pour le football ivoirien. Sur le premier volet, beaucoup de choses ont été dites et écrites sur les Eléphants et M. Jacques Anouma a tenu à éclairer la lanterne des uns et des autres. Sans faux-fuyants, il a répondu à toutes les préoccupations. Trente quatre jours après la débâcle des Eléphants, «… nous avons accepté de venir à cette émission pour qu’ensemble, sans passion, sans haine, nous puissions ensemble, débattre des problèmes qui minent le football en général et notre sélection nationale en particulier» a indiqué d’entrée le président de la FIF. Le locataire de la maison de verre dit avoir écouté les encadreurs techniques, les membres du comité exécutifs, les clubs, « il ne reste plus que les joueurs c’est pour cela que, je leur ai donné rendez-vous le 3 mars prochain à Londres à l’occasion du match amical contre la Corée du Sud pour qu’ensemble nous situons les responsabilités pour en extirper le mal » a souligné M. Jacques Anouma qui croit que le mal du football ivoirien est avant tout d’ordre sportif. « Car pour moi, il y a un mal profond que j’appelle manque de concentration et il va falloir que le technicien trouve la solution ». Dans les causes de cette désillusion cabindaise, le car togolais qui a été mitraillé et qui a occasionné des morts n’est pas étranger à l’atmosphère. Cela a énormément joué sur l’état psychique et psychologique des joueurs « et leur seul souhait était de rentrer en Côte d’Ivoire. Finalement, ils ont accepté de continuer la compétition après l’intervention du Chef de l’Etat, des encadreurs, du président que je suis, mais, dans quel état psychique, dans quel état physique étaient-ils ? » a renchéri le patron de la FIF. Pour le cas Vahid, même si Jacques Anouma n’a pas souvent été d’accord avec certaines questions des journalistes qui le jugent souvent sur de petits détails, il a néanmoins signalé qu’il a mis fin au contrat, qui le liait à la Fédération Ivoirienne de Football depuis le samedi dernier à 13h pour la simple raison qu’au plan sportif, il n’a pas rempli une partie de son contrat à savoir gagner la CAN même s’il est arrivé à qualifier les Eléphants pour le mondial 2010. Pour le cas Romaric, Anouma a coupé court : « je ne peux pas faire la promotion de l’indiscipline dans l’équipe nationale. Nous vivons au quotidien avec l’équipe. La rigueur s’est installée ainsi que la discipline. Nous avions une feuille de route qu’il faut respecter. C’est notre enfant, c’est notre frère. Nous avons le devoir de faire en sorte qu’il respecte la discipline au sein du groupe. Je suis avec Romaric, depuis 2000 et, il sait qu’il a fauté qu’il assume… je ne suis pas contre Romaric la preuve, il est convoqué dans la liste des 32 pour le match contre la Corée du Sud ». Avant d’aborder la question du mondial sud-africain, le président de la FIF s’est expliqué sur l’anniversaire de Bamba Souleymane et les critères de choix d’un entraineur. « L’anniversaire s’est passé dans le restaurant de l’équipe. Ce n’était pas dans une boîte de nuit. Il n’y avait pas d’alcool encore moins ma fille…cet anniversaire s’est passé le 13 janvier, deux jours avant le match contre le Ghana que nous avons gagné. C’est quoi çà. En quoi faire un anniversaire dans le restaurant d’une équipe, peut-il remettre en cause le résultat ? Regardez l’ambiance, ce sont les joueurs entre eux. C’est comme ça que ça se passe dans tout le monde entier » (on nous montre le film). Quant au choix de l’entraineur, « on le choisit par rapport à son C.V, aux lacunes de l’équipe, par rapport à l’entretien… » note t-il. Abordant la question sur le mondial 2010, le président Jacques Anouma dit avoir confiance à ses poulains, parce qu’ils ont de la qualité. « Je ne suis pas découragé de cette équipe là. Il faut réarmer le moral des enfants pour aller au mondial. Mon objectif, mon ambition, c’est que nous soyons très représentatifs de la Côte d’Ivoire. Nous devons nous donner les moyens pour avoir une digne représentation…si je suis entraîneur, je ne m’hasarderai pas à chambouler cette équipe là à 100%. » Enfin l’invité du jour a fait remarqué qu’il ne faut pas brûler les acquis si l’on veut que le football ivoirien aille de l’avant. « Quand, j’ai commencé à la fédération, les clubs de D2 étaient financés à hauteur de 75 milles FCFA aujourd’hui, ils sont à 38 millions. Nous nous battons pour qu’on aille au-delà. Je l’ai dit aux clubs de D1, le jour où je rendrai le tablier, je l’espère, ils seront à 50 millions de subvention. Je l’ai dit parce que, je me suis fixé des objectifs…le niveau du football ivoirien n’est plus le même que celui des années 80, 92… »
Claude Lauren
yclaudelauren@yahoo.fr
En assumant la paternité de la débâcle des Eléphants en Angola, le président de la FIF n’entendait pas se dérober devant ce qu’on a appelé « la désillusion de Cabinda » bien que n’étant pas coupable. « Je suis responsable mais pas coupable » a-t-il avancé. Pendant trois heures d’horloge, M. Jacques Anouma a été soumis aux questions des journalistes, des invités présents sur le plateau et des téléspectateurs. Trois sujets étaient à l’ordre du jour. Les raisons de l’élimination précoce de Cabinda, quelle équipe nationale pour le mondial et enfin les perspectives d’avenir pour le football ivoirien. Sur le premier volet, beaucoup de choses ont été dites et écrites sur les Eléphants et M. Jacques Anouma a tenu à éclairer la lanterne des uns et des autres. Sans faux-fuyants, il a répondu à toutes les préoccupations. Trente quatre jours après la débâcle des Eléphants, «… nous avons accepté de venir à cette émission pour qu’ensemble, sans passion, sans haine, nous puissions ensemble, débattre des problèmes qui minent le football en général et notre sélection nationale en particulier» a indiqué d’entrée le président de la FIF. Le locataire de la maison de verre dit avoir écouté les encadreurs techniques, les membres du comité exécutifs, les clubs, « il ne reste plus que les joueurs c’est pour cela que, je leur ai donné rendez-vous le 3 mars prochain à Londres à l’occasion du match amical contre la Corée du Sud pour qu’ensemble nous situons les responsabilités pour en extirper le mal » a souligné M. Jacques Anouma qui croit que le mal du football ivoirien est avant tout d’ordre sportif. « Car pour moi, il y a un mal profond que j’appelle manque de concentration et il va falloir que le technicien trouve la solution ». Dans les causes de cette désillusion cabindaise, le car togolais qui a été mitraillé et qui a occasionné des morts n’est pas étranger à l’atmosphère. Cela a énormément joué sur l’état psychique et psychologique des joueurs « et leur seul souhait était de rentrer en Côte d’Ivoire. Finalement, ils ont accepté de continuer la compétition après l’intervention du Chef de l’Etat, des encadreurs, du président que je suis, mais, dans quel état psychique, dans quel état physique étaient-ils ? » a renchéri le patron de la FIF. Pour le cas Vahid, même si Jacques Anouma n’a pas souvent été d’accord avec certaines questions des journalistes qui le jugent souvent sur de petits détails, il a néanmoins signalé qu’il a mis fin au contrat, qui le liait à la Fédération Ivoirienne de Football depuis le samedi dernier à 13h pour la simple raison qu’au plan sportif, il n’a pas rempli une partie de son contrat à savoir gagner la CAN même s’il est arrivé à qualifier les Eléphants pour le mondial 2010. Pour le cas Romaric, Anouma a coupé court : « je ne peux pas faire la promotion de l’indiscipline dans l’équipe nationale. Nous vivons au quotidien avec l’équipe. La rigueur s’est installée ainsi que la discipline. Nous avions une feuille de route qu’il faut respecter. C’est notre enfant, c’est notre frère. Nous avons le devoir de faire en sorte qu’il respecte la discipline au sein du groupe. Je suis avec Romaric, depuis 2000 et, il sait qu’il a fauté qu’il assume… je ne suis pas contre Romaric la preuve, il est convoqué dans la liste des 32 pour le match contre la Corée du Sud ». Avant d’aborder la question du mondial sud-africain, le président de la FIF s’est expliqué sur l’anniversaire de Bamba Souleymane et les critères de choix d’un entraineur. « L’anniversaire s’est passé dans le restaurant de l’équipe. Ce n’était pas dans une boîte de nuit. Il n’y avait pas d’alcool encore moins ma fille…cet anniversaire s’est passé le 13 janvier, deux jours avant le match contre le Ghana que nous avons gagné. C’est quoi çà. En quoi faire un anniversaire dans le restaurant d’une équipe, peut-il remettre en cause le résultat ? Regardez l’ambiance, ce sont les joueurs entre eux. C’est comme ça que ça se passe dans tout le monde entier » (on nous montre le film). Quant au choix de l’entraineur, « on le choisit par rapport à son C.V, aux lacunes de l’équipe, par rapport à l’entretien… » note t-il. Abordant la question sur le mondial 2010, le président Jacques Anouma dit avoir confiance à ses poulains, parce qu’ils ont de la qualité. « Je ne suis pas découragé de cette équipe là. Il faut réarmer le moral des enfants pour aller au mondial. Mon objectif, mon ambition, c’est que nous soyons très représentatifs de la Côte d’Ivoire. Nous devons nous donner les moyens pour avoir une digne représentation…si je suis entraîneur, je ne m’hasarderai pas à chambouler cette équipe là à 100%. » Enfin l’invité du jour a fait remarqué qu’il ne faut pas brûler les acquis si l’on veut que le football ivoirien aille de l’avant. « Quand, j’ai commencé à la fédération, les clubs de D2 étaient financés à hauteur de 75 milles FCFA aujourd’hui, ils sont à 38 millions. Nous nous battons pour qu’on aille au-delà. Je l’ai dit aux clubs de D1, le jour où je rendrai le tablier, je l’espère, ils seront à 50 millions de subvention. Je l’ai dit parce que, je me suis fixé des objectifs…le niveau du football ivoirien n’est plus le même que celui des années 80, 92… »
Claude Lauren
yclaudelauren@yahoo.fr