La Galérie des arts sise aux Deux-Plateaux, abrite du 4 mars au 4 avril, une exposition sur l’œuvre de Roger Botembé. Pendant un mois, les adeptes des arts plastiques auront la possibilité d’apprécier une dizaine de tableaux de l’artiste congolais. Fondateur du trans-symbolisme, Roger Botembé se définit comme un artiste à l’écoute des préoccupations de son temps. A ce titre, l’artiste ne limite pas son champ d’investigation. De la religion à la politique en passant par les guerres, la famine, les fétiches, il ne fait abstraction d’aucun domaine.
C’est pourquoi, le public aura certainement son mot à dire à la vue d’un certain nombre d’œuvres au nombre desquelles figurent en bonne place des tableaux comme «Esprit de famille», «La famille», «Christ et deux larrons», «Les jeunes danseurs», «Protecteurs de la communauté», «Les fétiches», «Les révolutionnaires», etc.
Toutes ces œuvres sont marquées par l’utilisation «abusive» du rouge. «J’utilise cette couleur pour choquer, interpeller tout le monde en commençant par les chefs d’Etat jusqu’au plus petit citoyen», justifie-t-il. Et de poursuivre : «On interpelle au vu des situations difficiles que nous vivons. Ce que la politique veut, ce n’est pas ce que veut le peuple. C’est cette représentation que je fais par le choc et le contraste des couleurs.»
Tout en pointant un doigt accusateur sur les intellectuels et politiciens africains qui ne jouent pas franc-jeu pour un développement harmonieux du continent, il mentionne que la «vie des peuples» dépend d’ailleurs. Il regrette que l’Afrique, en dépit de toutes ses richesses, se laisse encore marcher dessus et berner au niveau de la croyance. «Nous avions nos croyances avec l’arrivée de ceux d’en haut. On s’en sortait sans difficultés. Aujourd’hui, avec les religions importées, l’Afrique est à la traîne.
C’est pourquoi, je demande un retour aux sources. Pour moi, l’Afrique n’a plus de repères.» Toutefois, il ne perd pas espoir. «Si nous mettons toutes nos richesses ensemble et que nos dirigeants travaillent réellement pour nous, il n’y a pas de raison que le continent n’avance pas. Ce qui vient d’ailleurs ne doit pas nous dominer. L’Afrique doit rester elle-même», dit-il. Il explique, par ailleurs, sa signature renversée sur ses tableaux par le fait que les Africains ont jeté toutes leurs valeurs. Avant de mentionner que sa signature reviendra à la normale le jour où tout deviendra comme il le souhaite sur le continent.
Issa T.Yéo
C’est pourquoi, le public aura certainement son mot à dire à la vue d’un certain nombre d’œuvres au nombre desquelles figurent en bonne place des tableaux comme «Esprit de famille», «La famille», «Christ et deux larrons», «Les jeunes danseurs», «Protecteurs de la communauté», «Les fétiches», «Les révolutionnaires», etc.
Toutes ces œuvres sont marquées par l’utilisation «abusive» du rouge. «J’utilise cette couleur pour choquer, interpeller tout le monde en commençant par les chefs d’Etat jusqu’au plus petit citoyen», justifie-t-il. Et de poursuivre : «On interpelle au vu des situations difficiles que nous vivons. Ce que la politique veut, ce n’est pas ce que veut le peuple. C’est cette représentation que je fais par le choc et le contraste des couleurs.»
Tout en pointant un doigt accusateur sur les intellectuels et politiciens africains qui ne jouent pas franc-jeu pour un développement harmonieux du continent, il mentionne que la «vie des peuples» dépend d’ailleurs. Il regrette que l’Afrique, en dépit de toutes ses richesses, se laisse encore marcher dessus et berner au niveau de la croyance. «Nous avions nos croyances avec l’arrivée de ceux d’en haut. On s’en sortait sans difficultés. Aujourd’hui, avec les religions importées, l’Afrique est à la traîne.
C’est pourquoi, je demande un retour aux sources. Pour moi, l’Afrique n’a plus de repères.» Toutefois, il ne perd pas espoir. «Si nous mettons toutes nos richesses ensemble et que nos dirigeants travaillent réellement pour nous, il n’y a pas de raison que le continent n’avance pas. Ce qui vient d’ailleurs ne doit pas nous dominer. L’Afrique doit rester elle-même», dit-il. Il explique, par ailleurs, sa signature renversée sur ses tableaux par le fait que les Africains ont jeté toutes leurs valeurs. Avant de mentionner que sa signature reviendra à la normale le jour où tout deviendra comme il le souhaite sur le continent.
Issa T.Yéo