C’est dans une ambiance festive que les femmes de l’Ugtci ont célébré hier, la journée internationale de la femme à la Bourse du travail à treichville. Sur le thème : «Femmes et Igr (impôt général sur le revenu)».
Le thème national étant : «élection et promotion de l’égalité des chances».
Dans la joie des retrouvailles, elles ont abordé ce sujet avec des membres de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire. Et demandé au terme de la rencontre que le 8 mars soit déclaré férié, chômé et payé, et que justice soit faite dans le sens de la révision de l’Igr.
Selon Mme Brou Justine, responsable de la cellule toilettage des textes discriminatoires, les fondements de la règle du droit fiscal obligent tous les citoyens à contribuer aux charges publiques à égalité. Sans distinction de sexe. Il est cependant noté une différence dans l’application au niveau de l’homme et de la femme. Les avantages liés aux droits fiscaux sont au profit de l’homme. « Quand la femme a un enfant, la part qui est rattaché à l’enfant revient au mari. Et non à la mère ». Pourtant, il existe aujourd’hui plusieurs familles mono parentales ; dans lesquelles la femme est chef de famille. Mme Brou estime que la déclaration de chef de famille, attribuée à l’homme, a une répercussion sur le droit fiscal, au niveau du prélèvement de l’Igr. C’est pour cela que le toilettage des textes est exigé. M.Ebagnerin Joseph, secrétaire général de l’Ugtci, qui représentait le président de l’organisation, a également indiqué, à propos de l’Igr, que l’égalité de traitement n’existe pas. Parce que les parts concédées pour les dégrèvements sur l’Igr au regard des charges sont au bénéfice de l’époux singulièrement retenu comme chef de famille. Et si d’aventure, ils venaient à perdre leurs emplois, ils restent… agrippés à leur statut, refusant la moindre concession de leur puissance paternelle aux épouses.
Mme Kaba Fofana, qui représentait le ministre de la Famille, de la Femme et des affaires sociales, a demandé à ses soeurs d’être un peu plus combatives pour avoir gain de cause. Elle a encore une fois dénoncé la sous-représentation des femmes dans les sphères de prise de décision. Et le nombre de femmes dans le gouvernement qui est passé de 4 à 2.
Marie-Adèle Djidjé
Le thème national étant : «élection et promotion de l’égalité des chances».
Dans la joie des retrouvailles, elles ont abordé ce sujet avec des membres de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire. Et demandé au terme de la rencontre que le 8 mars soit déclaré férié, chômé et payé, et que justice soit faite dans le sens de la révision de l’Igr.
Selon Mme Brou Justine, responsable de la cellule toilettage des textes discriminatoires, les fondements de la règle du droit fiscal obligent tous les citoyens à contribuer aux charges publiques à égalité. Sans distinction de sexe. Il est cependant noté une différence dans l’application au niveau de l’homme et de la femme. Les avantages liés aux droits fiscaux sont au profit de l’homme. « Quand la femme a un enfant, la part qui est rattaché à l’enfant revient au mari. Et non à la mère ». Pourtant, il existe aujourd’hui plusieurs familles mono parentales ; dans lesquelles la femme est chef de famille. Mme Brou estime que la déclaration de chef de famille, attribuée à l’homme, a une répercussion sur le droit fiscal, au niveau du prélèvement de l’Igr. C’est pour cela que le toilettage des textes est exigé. M.Ebagnerin Joseph, secrétaire général de l’Ugtci, qui représentait le président de l’organisation, a également indiqué, à propos de l’Igr, que l’égalité de traitement n’existe pas. Parce que les parts concédées pour les dégrèvements sur l’Igr au regard des charges sont au bénéfice de l’époux singulièrement retenu comme chef de famille. Et si d’aventure, ils venaient à perdre leurs emplois, ils restent… agrippés à leur statut, refusant la moindre concession de leur puissance paternelle aux épouses.
Mme Kaba Fofana, qui représentait le ministre de la Famille, de la Femme et des affaires sociales, a demandé à ses soeurs d’être un peu plus combatives pour avoir gain de cause. Elle a encore une fois dénoncé la sous-représentation des femmes dans les sphères de prise de décision. Et le nombre de femmes dans le gouvernement qui est passé de 4 à 2.
Marie-Adèle Djidjé