La date du 08 mars 1977 a été consacrée à la femme par l'Onu au niveau mondial. Depuis ce jour, un point d'honneur est mis sur les normes juridiques prises en sa faveur. Ce, pour pallier la discrimination et promouvoir activement l'égalité homme-femme et l'émancipation des femmes. La Côte d'Ivoire, à travers donc l'Union Générale des Travailleurs de Côte d'Ivoire (Ugtci), ne s'est pas dérobée à cette célébration. Pour ce faire, une conférence organisée par les femmes de l'Union s'est tenue hier 08 mars, à la Bourse du travail de Treichville. Prenant la parole, Mme Kouamé Edith, présidente du comité d'organisation, chargée également des questions du genre à l'Ugtci, a expliqué que pour les femmes syndicalistes de l'Ugtci, c'est un temps de festivités que méritent les femmes pour trois raisons " La force de travail qu'elles représentent, la capacité de régulation sociale et l'agent communautaire incontournable qu'elle est ". Mme Kaba Yaya, conseiller technique, représentant le ministre de la famille, de la femme et des affaires sociales, a expliqué que bien qu'il y ait des instructions juridiques, la situation de la femme n'est toujours pas reluisante. Elle en veut pour preuve ceci : " les femmes ne sont pas présentes dans les hautes sphères de décisions. Alors que nous sommes des femmes compétentes dans tous les domaines, nous sommes des remplaçantes valables des hommes ". Et de lancer à l'endroit de celles-ci " Il nous faut changer cette donne car personne ne viendra le faire à notre place ". Pour Ebagninin Joseph, secrétaire général de l'Ugtci, cette journée devra nous aider à faire des efforts pour être en harmonie avec les réalités quotidiennes du genre.
Mahi Mikeumeuné (Stagiaire)
Mahi Mikeumeuné (Stagiaire)