Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Cissé Ibrahim ambitionne de faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent d'ici 2025. Il l'a fait savoir hier, mercredi 10 mars 2010, à son Cabinet sis à Abidjan Plateau, au cours d'une conférence de presse. Le ministre a soutenu que les activités traditionnelles telles que "le prix de la recherche" ont pu être réalisées avec la mobilisation de la communauté scientifique nationale. Une enquête diligentée par les autorités universitaires sur l'état de la recherche en Côte d'Ivoire, avait pour but de mieux orienter cette recherche scientifique et de définir des axes stratégiques pour faire de la Côte d'Ivoire, un pays émergent d'ici 2025. A cet effet, le ministre voudrait encourager les chercheurs à travailler en mettant à profit cette année qui est celle de la biodiversité. Thème qui a retenu l'attention des chercheurs. A cette thématique, s’est ajouté d'autres telle que les questions d'environnement et de santé ainsi que celle ayant trait au changement climatique. Faire de la recherche scientifique un moteur du développement semble être le leitmotiv du ministre Cissé Ibrahim. Le volet enseignement supérieur privé a été abordé avec une certaine aisance. Car satisfaisant suite à sa qualité et surtout à sa compétitivité. La réforme du Bts a été l'une des préoccupations du ministre. Aussi le renforcement de la pertinence et la crédibilité du Bts ont-ils été les objectifs spécifiques de cette réforme. Les 27 filières actives répertoriées lors de cette réforme ont été considérées comme porteuses et doivent donc recevoir les étudiants affectés de l'Etat. Les 6 filières détectées comme passives sont celles qui ont été définies peu porteuses. Elles seront mises en veilleuses selon le ministre Cissé Ibrahim et ne pourront plus recevoir d'étudiants affectés de l'Etat.
J-B Essis
Jejbessis@gmail.com
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