Pour être fortes et offensives, les femmes de l’opposition ont décidé de conjuguer leurs efforts. Une initiative visant à déloger le président candidat, Laurent Gbagbo, du Palais présidentiel lors des prochaines élections. Au terme des nombreuses activités prévues à cet effet, les femmes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ont décidé de rencontrer, vendredi, les acteurs nationaux et internationaux du processus de sortie de la crise ivoirienne pour leur exprimer leur inquiétude. Notamment le Premier ministre Soro Guillaume, le représentant du facilitateur, Bouréima Badini, le chef d’état-major, Philippe Mangou, le président de la Commission électorale indépendante (Cei ), Youssouf Bakayoko, et le représentant spécial du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu) en Côte d’Ivoire, Young Jin Choi. En prélude à cet événement, les différentes responsables des structures féminines du Rassemblement des femmes républicaines (Rfr), avec à leur tête la présidente Touré Aya Virginie, étaient hier à la rue Lépic pour les derniers réglages. La présidente du Rfr a livré les consignes à laisser à chaque acteur du processus de sortie de crise. Selon elle, il s’agira pour les femmes de ces différentes formations politiques de remercier le Premier ministre Soro d’avoir abattu un travail efficace dans le processus de sortie la crise et demander à Choi d’être le porte-voix des femmes du Rhdp auprès de l’Organisation des nations unies (Onu). Au nouveau président de la Cei, Youssouf Bakayoko, elles ont décidé d’exprimer leurs inquiétudes face à la lenteur du contentieux électoral. Aussi, elles porteront à sa connaissance le désire ardent des populations ivoiriennes d’aller à l’élection présidentielle le plus tôt possible pour leur permettre de vivre en paix. Elles ont tenu à rencontrer le général Mangou pour demander aux forces de défense et de sécurité d’être républicaines. Une cotisation pour soutenir le quotidien le Patriote a été ouverte par le Rfr.
S.Beugré
S.Beugré