En plus d’être la cause de plusieurs arrêts de travail, les heures complémentaires présentent de nombreux inconvénients relevés hier par le ministre Cissé Bacongo lors de sa conférence sur les priorités du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en 2010.
On en parle beaucoup dans le monde universitaire. Les heures complémentaires sont généralement la cause de nombreux mouvements d’arrêt de travail. Mais en plus, selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, elles présentent de graves inconvénients pour le système d’enseignement supérieur et de recherche. «Le temps consacré à dispenser des cours pour avoir des heures complémentaires a un impact négatif évident sur notre recherche scientifique. La qualité des cours dispensés est sujette à caution. A cela s’ajoutent la prévalence des maladies cardiovasculaires des enseignants et les grèves provoquées par le paiement tardif ou non paiement des heures complémentaires entraînant des perturbations endémiques des calendriers académiques», a expliqué le ministre Cissé Bacongo. En vue d’apporter des palliatifs à ce phénomène, son département a pensé au renforcement de l’intégration des Ntic dans la gestion et l’administration du secteur Education/formation à travers le Sigef (Système d’information et de gestion du secteur Education/Formation). A cet effet, divers projets ont été initiés et sont en cours pour améliorer le système d’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. C’est l’un des challenges relevés hier par le ministre Cissé Bacongo. Face à la presse relativement à sa conférence portant sur les priorités de son ministère en 2010, Cissé Bacongo a évoqué bien d’autres points dont la mise en place d’une base de données relatives aux indicateurs fiables susceptibles d’aider à l’évaluation de la qualité de notre système d’enseignement supérieur et de recherche et capable d’apporter des solutions palliatives indispensables à l’adéquation formation/emploi et à l’employabilité, et l’immatriculation des étudiants . «Cette immatriculation permettra d’identifier les étudiants, de suivre leur cursus pour une traçabilité de leur parcours, de faciliter les tâches de gestion administrative des étudiants (bourse d’étude, examen et concours, …) Et à cela, il faut ajouter la reconnaissance par l’Etat des diplômes post-Bts et le projet portant sur la gestion et le suivi du personnel des établissements privés. Concernant la reconnaissance des diplômes, le ministre a précisé que cette reconnaissance s’effectue après analyse par la commission d’équivalence et de reconnaissance et est concrétisée par un arrêté. «La Commission d’équivalence et de reconnaissance se propose de statuer sur les dossiers présentés par des tiers qui jusque-là étaient analysés par une commission logée à la Deco (direction des examens et concours) au ministère de l’Education nationale. Un courrier a été adressé au ministère de l’Education nationale pour corriger cette anomalie», a signifié le ministre qui a par la même occasion expliqué que le projet portant sur la gestion et le suivi du personnel contribuera à l’amélioration de la gestion des établissements supérieur. «Ce projet permettra d’identifier les enseignants et personnels, validera de façon concertée avec l’administration scolaire les profils des différents personnels et créera une plate-forme d’échange des acteurs de l’enseignement supérieur privé», a-t-il relevé. Cette rencontre a également permis au premier responsable de l’enseignement supérieur de faire le bilan de l’année 2009. Cissé Bacongo a révélé que l’un des acquis de ministère est l’adoption du décret portant sur la réforme Lmd (Licence Master, doctorat) et l’élaboration d’un plan d’action 2007-2011 pour la mise en œuvre effective et efficiente du système Lmd, la création d’un cadre partenarial Enseignement supérieur/Secteur privé, et la politique de décentralisation des universités initiée en 1992. Le ministre Bacongo est par ailleurs revenu sur la réforme du programme Bts (Brévet de technicien supérieur) qui a permis de passer de 53 à 33 filières (27 filières actives et 6 filières passives), et à l’autorisation d’enseigner et de diriger. Ce second volet a permis la prise d’arrêtés autorisant 1330 enseignants ont été contre 676 non autorisés, et 41 directeurs d’étude ont été autorisés contre 37 non autorisés. Bien que notant de nombreux points positifs, le ministre a appelé son équipe à travailler davantage afin de pouvoir atteindre les objectifs fixés par le ministère.
Touré Yelly
On en parle beaucoup dans le monde universitaire. Les heures complémentaires sont généralement la cause de nombreux mouvements d’arrêt de travail. Mais en plus, selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, elles présentent de graves inconvénients pour le système d’enseignement supérieur et de recherche. «Le temps consacré à dispenser des cours pour avoir des heures complémentaires a un impact négatif évident sur notre recherche scientifique. La qualité des cours dispensés est sujette à caution. A cela s’ajoutent la prévalence des maladies cardiovasculaires des enseignants et les grèves provoquées par le paiement tardif ou non paiement des heures complémentaires entraînant des perturbations endémiques des calendriers académiques», a expliqué le ministre Cissé Bacongo. En vue d’apporter des palliatifs à ce phénomène, son département a pensé au renforcement de l’intégration des Ntic dans la gestion et l’administration du secteur Education/formation à travers le Sigef (Système d’information et de gestion du secteur Education/Formation). A cet effet, divers projets ont été initiés et sont en cours pour améliorer le système d’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. C’est l’un des challenges relevés hier par le ministre Cissé Bacongo. Face à la presse relativement à sa conférence portant sur les priorités de son ministère en 2010, Cissé Bacongo a évoqué bien d’autres points dont la mise en place d’une base de données relatives aux indicateurs fiables susceptibles d’aider à l’évaluation de la qualité de notre système d’enseignement supérieur et de recherche et capable d’apporter des solutions palliatives indispensables à l’adéquation formation/emploi et à l’employabilité, et l’immatriculation des étudiants . «Cette immatriculation permettra d’identifier les étudiants, de suivre leur cursus pour une traçabilité de leur parcours, de faciliter les tâches de gestion administrative des étudiants (bourse d’étude, examen et concours, …) Et à cela, il faut ajouter la reconnaissance par l’Etat des diplômes post-Bts et le projet portant sur la gestion et le suivi du personnel des établissements privés. Concernant la reconnaissance des diplômes, le ministre a précisé que cette reconnaissance s’effectue après analyse par la commission d’équivalence et de reconnaissance et est concrétisée par un arrêté. «La Commission d’équivalence et de reconnaissance se propose de statuer sur les dossiers présentés par des tiers qui jusque-là étaient analysés par une commission logée à la Deco (direction des examens et concours) au ministère de l’Education nationale. Un courrier a été adressé au ministère de l’Education nationale pour corriger cette anomalie», a signifié le ministre qui a par la même occasion expliqué que le projet portant sur la gestion et le suivi du personnel contribuera à l’amélioration de la gestion des établissements supérieur. «Ce projet permettra d’identifier les enseignants et personnels, validera de façon concertée avec l’administration scolaire les profils des différents personnels et créera une plate-forme d’échange des acteurs de l’enseignement supérieur privé», a-t-il relevé. Cette rencontre a également permis au premier responsable de l’enseignement supérieur de faire le bilan de l’année 2009. Cissé Bacongo a révélé que l’un des acquis de ministère est l’adoption du décret portant sur la réforme Lmd (Licence Master, doctorat) et l’élaboration d’un plan d’action 2007-2011 pour la mise en œuvre effective et efficiente du système Lmd, la création d’un cadre partenarial Enseignement supérieur/Secteur privé, et la politique de décentralisation des universités initiée en 1992. Le ministre Bacongo est par ailleurs revenu sur la réforme du programme Bts (Brévet de technicien supérieur) qui a permis de passer de 53 à 33 filières (27 filières actives et 6 filières passives), et à l’autorisation d’enseigner et de diriger. Ce second volet a permis la prise d’arrêtés autorisant 1330 enseignants ont été contre 676 non autorisés, et 41 directeurs d’étude ont été autorisés contre 37 non autorisés. Bien que notant de nombreux points positifs, le ministre a appelé son équipe à travailler davantage afin de pouvoir atteindre les objectifs fixés par le ministère.
Touré Yelly