Depuis la création du Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc), en 2008, la plus importante des phases, à savoir le profilage, a été fait. Ainsi, 32.777 éléments des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) ont été profilés contre 37.451 personnes des groupes d’auto- défense et des milices. Selon le Coordonnateur national du Pnrrc, Ouattara Daniel, il reste, pour les premiers cités, 14.774 à démobiliser, y compris, entre autres, les 5.000 Volontaires de l’armée nouvelle (Van) et les 500 policiers formés. Quant aux ex-membres des groupes d’auto- défense, ce sont au total, 20.144 personnes qui attendent d’être démobilisées.
Avec tous ces résultats, l’élection peut-elle se tenir, sans problème? A cette interrogation, le premier responsable du Pnrrc a donné une réponse qui se veut précise : «Le désarmement en Côte d’Ivoire est un processus suivant un mode opératoire en quatre étapes : le profilage, le regroupement, l’encasernement et la démobilisation et enfin, la formation et la réinsertion.
Le processus étant en cours, l’élection peut se tenir. Et puis, le danger ne viendra pas forcément de ma population cible», a-t-il dit. Et d’ajouter : «La mise en œuvre de ce processus n’empêche pas la tenue des élections». Surtout que, dira Ouattara Daniel, «la fin du processus militaire est la mise en place de la nouvelle armée, un mois après l’élection du nouveau président de la République».
Selon lui, sa structure peut démobiliser la population cible restante, à condition que les moyens suffisants lui soient donnés. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, Ouattara Daniel a indiqué que «sur une prévision de 5 milliards, le budget accordé au Pnrrc s’élève à 3 milliards». Alors que, fait-il remarquer, «il y a beaucoup de contraintes». Le Coordonnateur national explique qu’il ne s’agit pas de démobiliser une population forte sans pouvoir la réinsérer.
Evoquant la récente «visite» des éléments du groupement des patriotes pour la paix (Gpp) au siège du Pnrrc, Ouattara Daniel a déploré le manque de moyens pour assurer la communication avec les cibles. En effet, il pense que si les éléments à démanteler ou à démobiliser sont suffisamment informés, ils éviteront de se faire entendre d’une certaine façon. Il a dit à ses invités que son parc auto est vieillissant.
Il a ensuite rappelé que sa structure a pour mission, à travers la démobilisation, de restaurer la sécurisation du territoire national et de créer des conditions qui évitent la reprise des hostilités en vue de permettre la réunification du pays.
Emmanuel Kouassi
Auteur de cet article: Emmanuel Kouassi
Avec tous ces résultats, l’élection peut-elle se tenir, sans problème? A cette interrogation, le premier responsable du Pnrrc a donné une réponse qui se veut précise : «Le désarmement en Côte d’Ivoire est un processus suivant un mode opératoire en quatre étapes : le profilage, le regroupement, l’encasernement et la démobilisation et enfin, la formation et la réinsertion.
Le processus étant en cours, l’élection peut se tenir. Et puis, le danger ne viendra pas forcément de ma population cible», a-t-il dit. Et d’ajouter : «La mise en œuvre de ce processus n’empêche pas la tenue des élections». Surtout que, dira Ouattara Daniel, «la fin du processus militaire est la mise en place de la nouvelle armée, un mois après l’élection du nouveau président de la République».
Selon lui, sa structure peut démobiliser la population cible restante, à condition que les moyens suffisants lui soient donnés. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, Ouattara Daniel a indiqué que «sur une prévision de 5 milliards, le budget accordé au Pnrrc s’élève à 3 milliards». Alors que, fait-il remarquer, «il y a beaucoup de contraintes». Le Coordonnateur national explique qu’il ne s’agit pas de démobiliser une population forte sans pouvoir la réinsérer.
Evoquant la récente «visite» des éléments du groupement des patriotes pour la paix (Gpp) au siège du Pnrrc, Ouattara Daniel a déploré le manque de moyens pour assurer la communication avec les cibles. En effet, il pense que si les éléments à démanteler ou à démobiliser sont suffisamment informés, ils éviteront de se faire entendre d’une certaine façon. Il a dit à ses invités que son parc auto est vieillissant.
Il a ensuite rappelé que sa structure a pour mission, à travers la démobilisation, de restaurer la sécurisation du territoire national et de créer des conditions qui évitent la reprise des hostilités en vue de permettre la réunification du pays.
Emmanuel Kouassi
Auteur de cet article: Emmanuel Kouassi