J’espère ne plus pouvoir revenir sur ce sujet malheureux, traumatisant et inapproprié pour notre communauté en ces heures difficiles pour nos concitoyens et nos coreligionnaires : l’étalage dans la presse, donc dans la rue de certaines de nos divergences.
Des divergences qui,même si elles n’ont aucun fondement théologique, n’en demeurent pas moins des sujets à polémique et qui troublent la conscience des populations musulmanes.
Loin de moi l’idée de censurer des opinions, des points de vue, ou des analyses sur la conduite de nos affaires. Dans la mesure où notre communauté est dirigée par des hommes on ne peut pas leur demander la perfection. Mais ces quelques erreurs, voire même des fautes constatées çà et là, ne doivent pas être des prétextes pour des jugements à l’emporte-pièce. Des jugements qui font fi du passé, se focalisent sur le présent et insultent l’avenir.
Comment peut-on se dire spécialiste d’une religion, donc bon connaisseur de ceux qui l’incarnent, et s’attaquer à ces derniers, avec des arguments aussi fallacieux que légers. La décence, et le respect de nos leaders, m’interdisent non seulement d’invoquer dans cette chronique, les mots utilisés ou le nom de celui qui les a prononcés encore moins le nom du journal de la place qui l’a publié. (Voir P.9 d’Islam Info N°227) .
En mon âme et conscience, je pense qu’il faut éviter de juger les autres sans essayer d’abord de se mettre à leur place et en imaginant les mêmes conditions possibles. En outre, un homme et en particulier, une personnalité doit-être jugée sur ce qu’il a apporté de positif, et non simplement sur ce qu’il aurait dit, encore moins sur les relations qu’il entretient avec telle ou telle obédience.
Quand on analyse avec discernement tout ce que le Cheick Aïma a apporté à l’Islam à la jeunesse musulmane et aux cadres de ce pays, dans un contexte particulièrement difficile de monopartisme presque absolu, on ne peut et on ne doit avoir que du respect et de l’admiration. Quant à l’imam Koudouss, il suffit de penser un temps soit peu aux heures chaudes des événements de 2002 ou son salon s’est transformé en salle d’urgences pour les victimes de ces tristes événements (car les hôpitaux publics leur refusaient l’accès) avec en outre des tirs nourris sur sa mosquée, lieu de culte traité de “refuge d’assaillants”.
Certes, le temps a fait son effet, mais on ne doit jamais oublier les acquis et les difficultés, qui font entièrement partie du bilan remarquable de nos leaders religieux. En un mot comme en cent, la tolérance nous commande la sagesse, la modération et la reconnaissance. Et surtout l’art d’apprendre à vivre ensemble avec nos divergences, à travailler ensemble sur les points de convergence tout en tolérant quelques divergences surtout quand elles ne sont pas d’ordre théologique. D’autant plus que nos dirigeants travaillent dans le bénévolat total, sans pension, sans retraite contrairement à beaucoup de leurs pourfendeurs. Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoiin de cultiver ce que j’appelle la culture de la complémentarité. C’est-à-dire des gens qui ont besoin les uns des autres et qui s’enrichissent de leurs différences. Cette culture de la complémentarité est nécessaire aussi bien au sein de la Communauté que dans notre pays qui continue à souffrir de l’absence justement de cette culture de la nécessaire complémentarité et vitale.
De grâce, concentrons nos efforts sur la résolution des problèmes essentiels de notre pays et de nos concitoyens. Quant au reste, le temps et l’histoire, implacables juges de nos actions s’en chargeront à la perfection.
A la semaine prochaine
Inch’Allah
Des divergences qui,même si elles n’ont aucun fondement théologique, n’en demeurent pas moins des sujets à polémique et qui troublent la conscience des populations musulmanes.
Loin de moi l’idée de censurer des opinions, des points de vue, ou des analyses sur la conduite de nos affaires. Dans la mesure où notre communauté est dirigée par des hommes on ne peut pas leur demander la perfection. Mais ces quelques erreurs, voire même des fautes constatées çà et là, ne doivent pas être des prétextes pour des jugements à l’emporte-pièce. Des jugements qui font fi du passé, se focalisent sur le présent et insultent l’avenir.
Comment peut-on se dire spécialiste d’une religion, donc bon connaisseur de ceux qui l’incarnent, et s’attaquer à ces derniers, avec des arguments aussi fallacieux que légers. La décence, et le respect de nos leaders, m’interdisent non seulement d’invoquer dans cette chronique, les mots utilisés ou le nom de celui qui les a prononcés encore moins le nom du journal de la place qui l’a publié. (Voir P.9 d’Islam Info N°227) .
En mon âme et conscience, je pense qu’il faut éviter de juger les autres sans essayer d’abord de se mettre à leur place et en imaginant les mêmes conditions possibles. En outre, un homme et en particulier, une personnalité doit-être jugée sur ce qu’il a apporté de positif, et non simplement sur ce qu’il aurait dit, encore moins sur les relations qu’il entretient avec telle ou telle obédience.
Quand on analyse avec discernement tout ce que le Cheick Aïma a apporté à l’Islam à la jeunesse musulmane et aux cadres de ce pays, dans un contexte particulièrement difficile de monopartisme presque absolu, on ne peut et on ne doit avoir que du respect et de l’admiration. Quant à l’imam Koudouss, il suffit de penser un temps soit peu aux heures chaudes des événements de 2002 ou son salon s’est transformé en salle d’urgences pour les victimes de ces tristes événements (car les hôpitaux publics leur refusaient l’accès) avec en outre des tirs nourris sur sa mosquée, lieu de culte traité de “refuge d’assaillants”.
Certes, le temps a fait son effet, mais on ne doit jamais oublier les acquis et les difficultés, qui font entièrement partie du bilan remarquable de nos leaders religieux. En un mot comme en cent, la tolérance nous commande la sagesse, la modération et la reconnaissance. Et surtout l’art d’apprendre à vivre ensemble avec nos divergences, à travailler ensemble sur les points de convergence tout en tolérant quelques divergences surtout quand elles ne sont pas d’ordre théologique. D’autant plus que nos dirigeants travaillent dans le bénévolat total, sans pension, sans retraite contrairement à beaucoup de leurs pourfendeurs. Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoiin de cultiver ce que j’appelle la culture de la complémentarité. C’est-à-dire des gens qui ont besoin les uns des autres et qui s’enrichissent de leurs différences. Cette culture de la complémentarité est nécessaire aussi bien au sein de la Communauté que dans notre pays qui continue à souffrir de l’absence justement de cette culture de la nécessaire complémentarité et vitale.
De grâce, concentrons nos efforts sur la résolution des problèmes essentiels de notre pays et de nos concitoyens. Quant au reste, le temps et l’histoire, implacables juges de nos actions s’en chargeront à la perfection.
A la semaine prochaine
Inch’Allah