« (…) Nous voulons aider les acteurs politiques à respecter les termes de l’Accord Politique de Ouaga (APO). En tant que religieux, nous tenons au respect des engagements pris, car faisant partie des fondements de notre foi». C’est ce qu’a déclaré le président du Conseil Supérieur des Imams (COSIM), le Cheick Boikary Fofana hier, à l’issue de l’audience à lui accordée par le représentant du Facilitateur, M .Boureima Badini. La rencontre entre ces deux personnalités s’est deroulée au cabinet de M. Badini, à l’immeuble BIT au plateau. Cette rencontre qui s’est tenue hors des micros et projecteurs a duré près d’une heure. L’objectif de ces échanges a indiqué à sa sortie d’audience le Cheick Boikary, est de s’enquérir de l’état d’avancement du processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire. « Nous nous sommes renseignés sur l’état d’avancement du processus, car il y a eu beaucoup de mouvements vers Ouaga. La CEI a été reconstituée et le nouveau gouvernement a été mis en place. Est-ce qu’on avance ou on recule ? Il faut qu’on sache où nous sommes », a relevé le président du Cosim. Faisant remarquer que les mêmes causes pouvant produire les mêmes effets, le Cosim ne peut rester indifférent face à la situation qui prévaut, avec en prime les derniers événements consécutifs à la dissolution de la CEI. « Nous voulons faire quelque chose avant qu’il ne soit trop tard », a prévenu le Cheick des Imams. Toutefois, le président du Cosim s’est voulu optimiste : « L’espoir c’est Dieu. Nous avons des raisons d’être optimiste, mais il faut travailler davantage dans le sens de la sortie de crise. »
Anzoumana Cissé
Anzoumana Cissé
