La grève entamée, hier, par les éléments des Forces nouvelles appartenant au Centre de commandement intégré (Cci), n`a pas été sans conséquence pour le commissariat mixte de Bouaké.
Portes hermétiquement closes. Grosse colère de quelques soldats du centre de commandement intégré(Cci) au commissariat de police de Sokoura-Bouaké. Les victimes de délits, d`exactions et autres crimes venus se plaindre sont poliment éconduits des lieux. C`est le triste constat fait hier toute la journée dans la ville de Bouaké. Les hommes des colonels Nicolas Kouakou et Ouattara Karim ont débrayé. Ils ont décidé de ne plus travailler jusqu`à satisfaction de leurs revendications. Ces éléments en colère, au nombre de 300, réclament trois mois d`arriérés de primes et la signature de leur décret d`intégration dans les corps de la police. L`officier de police judiciaire (Opj), Traoré Souleymane que nous avons trouvé dans la cour du commissariat de Sokoura, explique : « Nous réclamons 3 mois d`arriérés de primes et la signature du décret d`intégration des 300 policiers tel que recommandé par l`Accord de Pretoria ». Une explication confirmée par d`autres insurgés trouvés sur place et qui ajoutent que les éléments FaFn du Cci ne touchent plus les 50.000 francs de primes promises lors de leur installation. En outre, concernant l`intégration dans le corps, le chef de l`Etat aurait signé le décret d`intégration des 300 gendarmes à Mankono. Mais il refuserait de prendre celui concernant les policiers. La raison invoquée est que les Fn ont déposé une liste de 130 officiers et commissaires sur les 300 policiers à intégrer. Les Forces de défense et de sécurité de Côte d`Ivoire dirigées par le général Philippe Mangou trouveraient ce quota trop élevé. Les Fds-ci auraient proposé de recruter les 300 policiers en question avec le grade de sous-officiers de police. Ces derniers ont opposé, à chaque fois, un niet catégorique. Depuis lors, le chef de l`Etat n`aurait pas signé le fameux sésame qui devrait faire d`eux des hommes et femmes de l`armée nouvelle réunifiée de demain. C`est donc ce statut que réclament les hommes du général Soumaïla Bakayoko. Leurs camarades des Fds-ci pour ne pas entraver la lutte "pacifique" entreprise par les éléments Cci issus des FaFn ont dû regagner sagement leur base sise au Commerce. En attendant que les choses rentrent dans l`ordre.
Allah Kouamé à Bouaké
Portes hermétiquement closes. Grosse colère de quelques soldats du centre de commandement intégré(Cci) au commissariat de police de Sokoura-Bouaké. Les victimes de délits, d`exactions et autres crimes venus se plaindre sont poliment éconduits des lieux. C`est le triste constat fait hier toute la journée dans la ville de Bouaké. Les hommes des colonels Nicolas Kouakou et Ouattara Karim ont débrayé. Ils ont décidé de ne plus travailler jusqu`à satisfaction de leurs revendications. Ces éléments en colère, au nombre de 300, réclament trois mois d`arriérés de primes et la signature de leur décret d`intégration dans les corps de la police. L`officier de police judiciaire (Opj), Traoré Souleymane que nous avons trouvé dans la cour du commissariat de Sokoura, explique : « Nous réclamons 3 mois d`arriérés de primes et la signature du décret d`intégration des 300 policiers tel que recommandé par l`Accord de Pretoria ». Une explication confirmée par d`autres insurgés trouvés sur place et qui ajoutent que les éléments FaFn du Cci ne touchent plus les 50.000 francs de primes promises lors de leur installation. En outre, concernant l`intégration dans le corps, le chef de l`Etat aurait signé le décret d`intégration des 300 gendarmes à Mankono. Mais il refuserait de prendre celui concernant les policiers. La raison invoquée est que les Fn ont déposé une liste de 130 officiers et commissaires sur les 300 policiers à intégrer. Les Forces de défense et de sécurité de Côte d`Ivoire dirigées par le général Philippe Mangou trouveraient ce quota trop élevé. Les Fds-ci auraient proposé de recruter les 300 policiers en question avec le grade de sous-officiers de police. Ces derniers ont opposé, à chaque fois, un niet catégorique. Depuis lors, le chef de l`Etat n`aurait pas signé le fameux sésame qui devrait faire d`eux des hommes et femmes de l`armée nouvelle réunifiée de demain. C`est donc ce statut que réclament les hommes du général Soumaïla Bakayoko. Leurs camarades des Fds-ci pour ne pas entraver la lutte "pacifique" entreprise par les éléments Cci issus des FaFn ont dû regagner sagement leur base sise au Commerce. En attendant que les choses rentrent dans l`ordre.
Allah Kouamé à Bouaké