L’économie ivoirienne, traditionnellement ancrée dans le secteur agricole, mise aujourd’hui sur l’exploitation de son potentiel énergétique. En outre, le PORT d’Abidjan constitue un atout important en raison de sa situation géographique privilégiée.
« Le succès de ce pays repose sur l’agriculture », avait l’habitude de dire Félix Houphouet-Boigny du temps de son règne. Effectivement, la croissance exceptionnelle que connut la Côte d’Ivoire jusqu’aux années 90 avait pour principal socle l’exploitation des produits agricoles, principalement le cacao et le café. Avec 1,2 millions de tonnes produites en 2007-2008, la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, une manne qui représente 40% des recettes d’exportations locales. Le pays est également l’un des premiers producteurs de café avec quelque 180 000 tonnes produites annuellement.
Toutefois, si ces deux produits ont porté pendant longtemps l’économie du pays, les autorité ont tôt fait de diversifier cette agriculture en y incluant d’autres cultures telles que l’hévéa, le palmier à huile, le coton, l’anacarde, la canne à sucre, la banane et l’ananas.
Aujourd’hui la Côte d’Ivoire est le premier producteur africain de caoutchouc naturel avec une production de 150 000 tonnes, tandis que celle de l’huile de palme est de 284 500 tonnes et celle d’anacarde s’élève à 230 000 tonnes.
Des richesses minières
Le secteur de l’industrie comprend essentiellement des industries agroalimentaires, textiles, ainsi que des industries pétrolières. Malgré la crise, la plupart des opérateurs économiques sont restés en place et bon nombre de ceux qui sont partis s’installer dans des pays voisins sont en train de revenir.
C’est en décembre 1974 que le premier gisement de pétrole off-shore, baptisé « le Belier », fut découvert au large de Grand-Bassam. Mais ce n’est que depuis peu que les gisements de pétrole sont exploités à grande échelle. En 2008, la Côte d’Ivoire a produit 45 000 barils/jours de pétrole, essentiellement destinés à l’exportation, et les perspectives sont très prometteuses. Le pays extrait également de l’or, avec une production qui s’est élevée à 1,5 tonnes en 2006. D’autre ressources telles que le fer, le manganèse, le nickel, le diamant, le cuivre ou la bauxite sont au début de leur exploitation et là aussi, les perspective sont encourageantes. La Côte d’Ivoire produit également du gaz dont une grande partie sert à produire de l’électricité. La production et la gestion de l’électricité ont été privatisées en faveur de la Compagnie Ivoirienne de production d’électricité CIPREL), deux filiales du groupe français Bouygues.
Les atouts du tertiaire
Les services contribuent pour 47% au PNB du pays (27% du Produits Intérieur brut). Le Port autonome d’Abidjan est le premier port de commerce de la Côte atlantique et le principal port de transit et de transbordement de la sous-région.
C’est ici que passent les marchandises destinées aux pays de l’hinterland tels que le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Il assure 90% des échanges extérieures de la Côte d’Ivoire, contribuant ainsi à plus de 90% des recettes douanières.
Si la récente crise politico-militaire a réduit les activités du port, les choses sont redevenues normales depuis la signature de l’accord de paix de Ouagadougou. Les banques ont pour leur part très peu souffert de la crise et l’on a vu plusieurs banques étrangères venir s’installer en Côte d’Ivoire pendant cette période.
« Le succès de ce pays repose sur l’agriculture », avait l’habitude de dire Félix Houphouet-Boigny du temps de son règne. Effectivement, la croissance exceptionnelle que connut la Côte d’Ivoire jusqu’aux années 90 avait pour principal socle l’exploitation des produits agricoles, principalement le cacao et le café. Avec 1,2 millions de tonnes produites en 2007-2008, la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, une manne qui représente 40% des recettes d’exportations locales. Le pays est également l’un des premiers producteurs de café avec quelque 180 000 tonnes produites annuellement.
Toutefois, si ces deux produits ont porté pendant longtemps l’économie du pays, les autorité ont tôt fait de diversifier cette agriculture en y incluant d’autres cultures telles que l’hévéa, le palmier à huile, le coton, l’anacarde, la canne à sucre, la banane et l’ananas.
Aujourd’hui la Côte d’Ivoire est le premier producteur africain de caoutchouc naturel avec une production de 150 000 tonnes, tandis que celle de l’huile de palme est de 284 500 tonnes et celle d’anacarde s’élève à 230 000 tonnes.
Des richesses minières
Le secteur de l’industrie comprend essentiellement des industries agroalimentaires, textiles, ainsi que des industries pétrolières. Malgré la crise, la plupart des opérateurs économiques sont restés en place et bon nombre de ceux qui sont partis s’installer dans des pays voisins sont en train de revenir.
C’est en décembre 1974 que le premier gisement de pétrole off-shore, baptisé « le Belier », fut découvert au large de Grand-Bassam. Mais ce n’est que depuis peu que les gisements de pétrole sont exploités à grande échelle. En 2008, la Côte d’Ivoire a produit 45 000 barils/jours de pétrole, essentiellement destinés à l’exportation, et les perspectives sont très prometteuses. Le pays extrait également de l’or, avec une production qui s’est élevée à 1,5 tonnes en 2006. D’autre ressources telles que le fer, le manganèse, le nickel, le diamant, le cuivre ou la bauxite sont au début de leur exploitation et là aussi, les perspective sont encourageantes. La Côte d’Ivoire produit également du gaz dont une grande partie sert à produire de l’électricité. La production et la gestion de l’électricité ont été privatisées en faveur de la Compagnie Ivoirienne de production d’électricité CIPREL), deux filiales du groupe français Bouygues.
Les atouts du tertiaire
Les services contribuent pour 47% au PNB du pays (27% du Produits Intérieur brut). Le Port autonome d’Abidjan est le premier port de commerce de la Côte atlantique et le principal port de transit et de transbordement de la sous-région.
C’est ici que passent les marchandises destinées aux pays de l’hinterland tels que le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Il assure 90% des échanges extérieures de la Côte d’Ivoire, contribuant ainsi à plus de 90% des recettes douanières.
Si la récente crise politico-militaire a réduit les activités du port, les choses sont redevenues normales depuis la signature de l’accord de paix de Ouagadougou. Les banques ont pour leur part très peu souffert de la crise et l’on a vu plusieurs banques étrangères venir s’installer en Côte d’Ivoire pendant cette période.