Le communiqué final du premier Accord de Pretoria signé le 6 avril 2005 dit en son point 14 sur la question de l'éligibilité à la Présidence de la République, que: "Les participants à la rencontre ont discuté de l'amendement de l'article 35 de la Constitution. Ayant écouté les points de vue des différents leaders ivoiriens, le Médiateur s'est engagé à se prononcer sur ce sujet après avoir consulté le Président de l'Union africaine, Son Excellence le Président Olusegun Obasanjo et le Secrétaire général des Nations unies, Son Excellence Kofi Annan. La décision issue de ces consultations sera communiquée aux leaders ivoiriens. Le Médiateur fera diligence pour régler cette question "
Le 25 avril de la même année, dans un discours Laurent Gbagbo informe la Nation : " J'ai décidé de mettre en œuvre l'article 48 de notre Constitution (…) Je décide (…) Uniquement pour l'élection présidentielle d'octobre 2005, conformément à la lettre du Médiateur sud-africain, les candidats présentés par les partis politiques signataires de l'Accord de Marcoussis sont éligibles. En conséquence, Monsieur Alassane Dramane Ouattara peut, s'il le désire, présenter sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre 2005 (…) A compter de ce jour, et jusqu'à la fin de la crise, je prendrai, en vertu des pouvoirs que me confère l'article 48 de notre Constitution, toutes les mesures qui me paraîtront exigées par les circonstances". Nous ne reviendrons pas sur les circonstances qui ont motivé cette décision du chef de l'Etat ivoirien. Les éléments qui nous intéressent dans ce flash-back, ce sont les personnalités qui étaient à Pretoria les jours avant la signature dudit accord et comment elles y étaient. Parmi ces personnalités, une seule nous intéresse pour les besoins de l'article. C'est l'actuel président du directoire du Rhdp (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix).
Certes, ils étaient nombreux les Ivoiriens qui ont effectué le voyage sud-africain tout frais payé par les autorités de ce pays hôte, mais les fortunes étaient diverses. C'est le cas, par exemple, du Pr Alphonse Djédjé Mady, puisque c'est de lui qu'il s'agit. ce professeur en médecine plus politicien que pratiquant du serment d'Hippocrate, a failli jeter l'opprobre sur toute la délégation ivoirienne et même sur l'ensemble de la communauté ivoirienne qui vit en Afrique du Sud. Que s'est-il passé ? C'est que dès l'arrivée des différentes délégations: Forces nouvelles, camp présidentiel et opposition civile, tout avait été prévu par les Sud-africains de concert avec l'équipe de l'Ambassade de Côte d'Ivoire en Afrique du sud, pour que le séjour se déroule dans de très bonnes conditions. Le Président Thabo Mbeki, Médiateur dans la crise ivoirienne, tenait absolument à ce que cela soit ainsi. Mais c'était sans compter avec Alphonse Djédjé Mady qui vient gripper une machine protocolaire pourtant savamment huilée et rodée. Le Secrétaire général du Pdci-Rda, membre de la délégation du parti sexagénaire est, en effet, resté coincé entre les mains de la police d'immigration, à l'aéroport de Twané (Pretoria), sans que les autres membres de la délégation ne le sachent. Sans même aussi qu'aucun mot n'en soit soufflé au président Henri Konan Bédié qui a dû continuer son chemin laissant son protocole s'occuper des dernières formalités d'usage après débarquement. Chaque membre des différentes délégations s'est retrouvé dans son hôtel, sauf bien entendu Djédjé Mady. Mais où est passé le Secrétaire général du Pdci-Rda ? Point de Mady. la nuit est tombée et on ne badine pas avec le problème de la sécurité en Afrique du Sud. Il faut dire que, les dossiers brûlants à débattre le lendemain notamment la question de l'éligibilité à la présidence de la République de Côte d'Ivoire cristallisait l'attention. si bien que, personne ne s'était rendu compte de l'absence du Secrétaire général du Pdci. Or, à l'aéroport, l'homme a été retenu dans la cabine réservée aux passagers clandestins. Pourquoi ? C'est que le Secrétaire général du Pdci n'avait pris aucune précaution d'avant voyage. Il a pensé que c'était ce genre de petit voyage Abidjan-Ouagadougou où tout problème sur le passeport peut se régler à l'amiable. Surtout lorsqu’il s'agit d'un leader de sa trempe. Erreur ! Les conditions draconiennes d'accès à l'Afrique du Sud n'ont rien à voir avec celles de nos aéroports en Afrique de l'Ouest. Négligence ou faute d'appréciation ? Toujours est-il que Djédjé Mady n'avait pas pris la peine de mettre son passeport à jour. Le précieux document de voyage était périmé, il lui manquait le cachet qui prolonge sa validité. Pis, dans le passeport de Djédjé Mady, il n'y avait plus d'espace pour y apposer le moindre cachet, et c'était là tout l'ennui. Le Secrétaire général du Pdci était donc dans sa petite prison réservée aux passagers clandestins, en attendant son rapatriement du territoire sud africain, perdu dans ses réflexions. Mais la rue abidjanaise ne dit-elle pas qu'il y a toujours un Dieu pour les pauvres ?
C'est ce Dieu là qui va se révéler au compagnon de Konan Bédié pendant qu'il ne savait plus à quel saint se vouer. Ce Dieu va prendre le visage de l'Attaché de Défense de l'Ambassade de Côte d'Ivoire en Afrique du sud, le bouillant Henri César Sama Damanan. C'est ce soldat, patriote dans l'âme qui va voler au secours de Djédjé Mady. Quand, informé de ce qu'il se trouve un Ivoirien qui ne sait ni parler ni lire l'anglais entre les mains de la police d'immigration, l'Attaché militaire s'approche pour savoir de qui il s'agit. Et c'est là qu'il découvre que le type en question, " qui ne sait ni parler ni lire l'anglais " n'est autre qu'Alphonse Djédjé Mady, le tonitruant Secrétaire général du Pdci-Rda. Ce dernier peut-être par orgueil, peut-être par amour propre, fait savoir à son compatriote, que tout va bien, qu'il attend qu'on lui remette son passeport parce qu'il venait de signer un papier. Le pauvre ! Le papier en question dont parle Mady, c'est un document que les policiers sud-africains lui ont demandé de remplir. Il fait plutôt mention d'un rapatriement au pays de départ avec les frais de rapatriement. Mais ne sachant ni parler ni lire l'anglais, Djédjé Mady tout professeur agrégé en médecine qu'il est, a signé un document dont il ignorait tout du contenu. L'Attaché de défense plaide, dit aux policiers que leur infortuné "clandestin" n'est autre le Secrétaire général d'un grand parti politique de Côte d'Ivoire. Et qu'il fait partie de la délégation du président de son parti lui-même ancien chef de l'Etat de Côte d'Ivoire. Au final, Sama Henri obtient des policiers que le compagnon de Bédié vienne avec lui. Mais à la condition que Djédjé Mady paye d'abord les frais de rapatriement puisque selon la police d'immigration sud-africaine, il est considéré comme passager à rapatrier. Ce qui fut fait par le concerné qui a dû vider sa poche, puisqu'il n'avait pas grand-chose sur lui pour ce voyage pour lequel on lui avait dit que Thabo Mbeki prenait tout en compte y compris même les jetons de présence. Notre source indique qu'après avoir payé ses frais de rapatriement, Djédjé Mady n'avait en tout et pour tout que quelques jetons pour tout son séjour en terre sud-africaine. Heureusement que les délégations de l'opposition étaient aux petits soins du Médiateur Thabo Mbeki. C'est ainsi que le Secrétaire général du Pdci a pu regagner ses compagnons à son grand soulagement. Grâce au Capitaine des Frégates Henri César Sama Damanan. Il n'est pas inutile de rappeler qu'à cette époque, cet officier supérieur de la marine nationale ivoirienne était injustement accusé par l'opposition, de faire partie des "escadrons de la mort". Le nom de Sama Henri a été malicieusement mêlé à cette affaire par l'opposition au sein de laquelle Alphonse Djédjé Mady joue un rôle prépondérant. Une campagne médiatique d'envergure internationale était menée et le Secrétaire général du Pdci fait partie des acteurs majeurs de ce dénigrement systématique des honnêtes citoyens ivoiriens. Et comme il n'y a pas de hasard dans la vie, Dieu a voulu que ce soit Sama Henri César la victime qui vole, ce jour-là, au secours de son bourreau Alphonse Djédjé Mady. Imaginez donc ce qui se passe dans la tête du Secrétaire général du Pdci assis dans la voiture du Conseiller militaire le ramenant à son hôtel. "L'escadron de la mort" conduisant tranquillement sa prochaine victime, dans un pays lointain. Si Sama Henri César était réellement tel que l'opposition de Djédjé Mady le décrit, c'est-à-dire membre d’un escadron, un tueur que se serait-il passé ? Heureusement que Djédjé Mady a eu plus de peur que de mal et, après un confus et inaudible "merci mon frère", a pu rejoindre sa base où l'attendait impatiemment son président Henri Konan Bédié. C'est un tel homme qui n'hésite pas à bander les muscles et qui appelle ses militants à "manifester par tous les moyens". Si le ridicule tuait !
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr
Le 25 avril de la même année, dans un discours Laurent Gbagbo informe la Nation : " J'ai décidé de mettre en œuvre l'article 48 de notre Constitution (…) Je décide (…) Uniquement pour l'élection présidentielle d'octobre 2005, conformément à la lettre du Médiateur sud-africain, les candidats présentés par les partis politiques signataires de l'Accord de Marcoussis sont éligibles. En conséquence, Monsieur Alassane Dramane Ouattara peut, s'il le désire, présenter sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre 2005 (…) A compter de ce jour, et jusqu'à la fin de la crise, je prendrai, en vertu des pouvoirs que me confère l'article 48 de notre Constitution, toutes les mesures qui me paraîtront exigées par les circonstances". Nous ne reviendrons pas sur les circonstances qui ont motivé cette décision du chef de l'Etat ivoirien. Les éléments qui nous intéressent dans ce flash-back, ce sont les personnalités qui étaient à Pretoria les jours avant la signature dudit accord et comment elles y étaient. Parmi ces personnalités, une seule nous intéresse pour les besoins de l'article. C'est l'actuel président du directoire du Rhdp (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix).
Certes, ils étaient nombreux les Ivoiriens qui ont effectué le voyage sud-africain tout frais payé par les autorités de ce pays hôte, mais les fortunes étaient diverses. C'est le cas, par exemple, du Pr Alphonse Djédjé Mady, puisque c'est de lui qu'il s'agit. ce professeur en médecine plus politicien que pratiquant du serment d'Hippocrate, a failli jeter l'opprobre sur toute la délégation ivoirienne et même sur l'ensemble de la communauté ivoirienne qui vit en Afrique du Sud. Que s'est-il passé ? C'est que dès l'arrivée des différentes délégations: Forces nouvelles, camp présidentiel et opposition civile, tout avait été prévu par les Sud-africains de concert avec l'équipe de l'Ambassade de Côte d'Ivoire en Afrique du sud, pour que le séjour se déroule dans de très bonnes conditions. Le Président Thabo Mbeki, Médiateur dans la crise ivoirienne, tenait absolument à ce que cela soit ainsi. Mais c'était sans compter avec Alphonse Djédjé Mady qui vient gripper une machine protocolaire pourtant savamment huilée et rodée. Le Secrétaire général du Pdci-Rda, membre de la délégation du parti sexagénaire est, en effet, resté coincé entre les mains de la police d'immigration, à l'aéroport de Twané (Pretoria), sans que les autres membres de la délégation ne le sachent. Sans même aussi qu'aucun mot n'en soit soufflé au président Henri Konan Bédié qui a dû continuer son chemin laissant son protocole s'occuper des dernières formalités d'usage après débarquement. Chaque membre des différentes délégations s'est retrouvé dans son hôtel, sauf bien entendu Djédjé Mady. Mais où est passé le Secrétaire général du Pdci-Rda ? Point de Mady. la nuit est tombée et on ne badine pas avec le problème de la sécurité en Afrique du Sud. Il faut dire que, les dossiers brûlants à débattre le lendemain notamment la question de l'éligibilité à la présidence de la République de Côte d'Ivoire cristallisait l'attention. si bien que, personne ne s'était rendu compte de l'absence du Secrétaire général du Pdci. Or, à l'aéroport, l'homme a été retenu dans la cabine réservée aux passagers clandestins. Pourquoi ? C'est que le Secrétaire général du Pdci n'avait pris aucune précaution d'avant voyage. Il a pensé que c'était ce genre de petit voyage Abidjan-Ouagadougou où tout problème sur le passeport peut se régler à l'amiable. Surtout lorsqu’il s'agit d'un leader de sa trempe. Erreur ! Les conditions draconiennes d'accès à l'Afrique du Sud n'ont rien à voir avec celles de nos aéroports en Afrique de l'Ouest. Négligence ou faute d'appréciation ? Toujours est-il que Djédjé Mady n'avait pas pris la peine de mettre son passeport à jour. Le précieux document de voyage était périmé, il lui manquait le cachet qui prolonge sa validité. Pis, dans le passeport de Djédjé Mady, il n'y avait plus d'espace pour y apposer le moindre cachet, et c'était là tout l'ennui. Le Secrétaire général du Pdci était donc dans sa petite prison réservée aux passagers clandestins, en attendant son rapatriement du territoire sud africain, perdu dans ses réflexions. Mais la rue abidjanaise ne dit-elle pas qu'il y a toujours un Dieu pour les pauvres ?
C'est ce Dieu là qui va se révéler au compagnon de Konan Bédié pendant qu'il ne savait plus à quel saint se vouer. Ce Dieu va prendre le visage de l'Attaché de Défense de l'Ambassade de Côte d'Ivoire en Afrique du sud, le bouillant Henri César Sama Damanan. C'est ce soldat, patriote dans l'âme qui va voler au secours de Djédjé Mady. Quand, informé de ce qu'il se trouve un Ivoirien qui ne sait ni parler ni lire l'anglais entre les mains de la police d'immigration, l'Attaché militaire s'approche pour savoir de qui il s'agit. Et c'est là qu'il découvre que le type en question, " qui ne sait ni parler ni lire l'anglais " n'est autre qu'Alphonse Djédjé Mady, le tonitruant Secrétaire général du Pdci-Rda. Ce dernier peut-être par orgueil, peut-être par amour propre, fait savoir à son compatriote, que tout va bien, qu'il attend qu'on lui remette son passeport parce qu'il venait de signer un papier. Le pauvre ! Le papier en question dont parle Mady, c'est un document que les policiers sud-africains lui ont demandé de remplir. Il fait plutôt mention d'un rapatriement au pays de départ avec les frais de rapatriement. Mais ne sachant ni parler ni lire l'anglais, Djédjé Mady tout professeur agrégé en médecine qu'il est, a signé un document dont il ignorait tout du contenu. L'Attaché de défense plaide, dit aux policiers que leur infortuné "clandestin" n'est autre le Secrétaire général d'un grand parti politique de Côte d'Ivoire. Et qu'il fait partie de la délégation du président de son parti lui-même ancien chef de l'Etat de Côte d'Ivoire. Au final, Sama Henri obtient des policiers que le compagnon de Bédié vienne avec lui. Mais à la condition que Djédjé Mady paye d'abord les frais de rapatriement puisque selon la police d'immigration sud-africaine, il est considéré comme passager à rapatrier. Ce qui fut fait par le concerné qui a dû vider sa poche, puisqu'il n'avait pas grand-chose sur lui pour ce voyage pour lequel on lui avait dit que Thabo Mbeki prenait tout en compte y compris même les jetons de présence. Notre source indique qu'après avoir payé ses frais de rapatriement, Djédjé Mady n'avait en tout et pour tout que quelques jetons pour tout son séjour en terre sud-africaine. Heureusement que les délégations de l'opposition étaient aux petits soins du Médiateur Thabo Mbeki. C'est ainsi que le Secrétaire général du Pdci a pu regagner ses compagnons à son grand soulagement. Grâce au Capitaine des Frégates Henri César Sama Damanan. Il n'est pas inutile de rappeler qu'à cette époque, cet officier supérieur de la marine nationale ivoirienne était injustement accusé par l'opposition, de faire partie des "escadrons de la mort". Le nom de Sama Henri a été malicieusement mêlé à cette affaire par l'opposition au sein de laquelle Alphonse Djédjé Mady joue un rôle prépondérant. Une campagne médiatique d'envergure internationale était menée et le Secrétaire général du Pdci fait partie des acteurs majeurs de ce dénigrement systématique des honnêtes citoyens ivoiriens. Et comme il n'y a pas de hasard dans la vie, Dieu a voulu que ce soit Sama Henri César la victime qui vole, ce jour-là, au secours de son bourreau Alphonse Djédjé Mady. Imaginez donc ce qui se passe dans la tête du Secrétaire général du Pdci assis dans la voiture du Conseiller militaire le ramenant à son hôtel. "L'escadron de la mort" conduisant tranquillement sa prochaine victime, dans un pays lointain. Si Sama Henri César était réellement tel que l'opposition de Djédjé Mady le décrit, c'est-à-dire membre d’un escadron, un tueur que se serait-il passé ? Heureusement que Djédjé Mady a eu plus de peur que de mal et, après un confus et inaudible "merci mon frère", a pu rejoindre sa base où l'attendait impatiemment son président Henri Konan Bédié. C'est un tel homme qui n'hésite pas à bander les muscles et qui appelle ses militants à "manifester par tous les moyens". Si le ridicule tuait !
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr