La célébration officielle de la 2è édition de la journée internationale des reins s’est tenue, hier, à la paroisse Notre Dame de Treichville. Selon Dr Kouadio Mathurin, président de la société ivoirienne de néphrologie, depuis 2006, le 2è jeudi du mois de mars est consacré à la journée internationale des insuffisants rénaux. Il a signifié que cette journée est initiée pour sensibiliser toute la population sur la maladie des reins. Car ce sont environ 400 patients qui sont enregistrés chaque année. « L’insuffisance rénale est comme une grande injustice qui se caractérise par la mort annoncée d’une personne due à la défaillance d’un organe. Cependant, la prévention est le seul moyen de combattre ce fléau », a-t-il souligné. Tout en faisant remarquer que cette journée est instituée parce que le rein est un problème de santé publique ; parfois causée par le mauvais traitement du diabète et de l’hypertension. Aussi, a-t-il rassuré de la prise en charge des insuffisants rénaux afin de leur faire bénéficier de soins. Pour M. Djéssan Prosper, représentant du ministre de la santé et de l’hygiène publique, l’insuffisance rénale est un mal qui touche toutes les couches sociales et toutes les tranches d’âge. Il a révélé que la nourriture que nous consommons, aussi bien que les médicaments traditionnels et ceux vendus dans la rue sont, entre autres causes de ce mal pernicieux. En outre, il a exprimé le soutien indéfectible du Dr Aka Aouélé, ministre de la santé et de l’hygiène publique aux personnes souffrant de ce mal. Quant à M. Essan Albert Ettien, président de l’association ivoirienne des dialysés et insuffisants rénaux (Aidir), il a encouragé les uns et les autres à faire un bilan rénal régulier pour vite déceler le mal. Par ailleurs, il a invité les autorités à instaurer la greffe rénale en Côte d’Ivoire. Car selon lui, la dialyse est un accompagnement et non une mesure curative. La journée est à sa 2è édition, car la 1ère a eu lieu en 2009, toujours sous la houlette de la société ivoirienne de néphrologie. Notons que des séances de dépistage ont eu lieu sur le champ pour la population qui s’est déplacée en grand nombre. Puis des néphrologues ont prodigué des conseils afin de leur permettre d’éviter la maladie des reins.
Nathalie Kassi
Nathalie Kassi