Le ministre Emmanuel Niamien N`goran, délégué départemental du PDCI de Daoukro, par ailleurs directeur départemental de campagne du candidat Aimé Henri Konan Bédié à Daoukro, a rencontré les militants de sa délégation mercredi dernier. L`objet de cette rencontre qui s`est tenue au centre culturel de cette ville était selon son initiateur de donner aux militants les informations vraies sur l`actualité sociopolitique de l`heure. Ainsi, dans son exposé, le ministre Niamien N`goran a retracé la chronologie des événements qui ont secoué notre pays depuis 2002 jusqu`à ce jour pour faire comprendre la position du RHDP à ses militants. D`abord, il a souligné que si dès les premières heures de la crise, le chef de l`Etat avait suivi les sages conseils du président Bédié, on ne serait pas dans cette situation inconfortable. Parlant du refus du RHDP de reconnaître M. Gbagbo Laurent comme président de la république, le directeur de campagne du candidat du PDCI à Daoukro a indiqué que selon la Constitution, le mandat de celui-ci a expiré depuis le 31 octobre 2005. Mais qu`il avait été prorogé d`un an par deux fois. Avant que l`accord de Ouaga qui devait conduire le pays aux élections en 10 mois ne soit signé. "Mais depuis 3 ans que dure cet accord, il n`y toujours pas d`élections", a déploré l`ex ministre de l`Economie. Qui a poursuivi pour dire que tous les blocages auxquels nous assistons sont orchestrés par le FPI pour repousser les élections et maintenir Laurent Gbagbo au pouvoir. "La Côte d`Ivoire n`est pas une monarchie. Elle est plutôt une République. Si on suit les raisonnements du FPI, on restera 100 ans, 1000 ans sans aller aux élections", a-t-il prévenu et le délégué départemental de Daoukro de poursuivre pour dire que M. Laurent Gbagbo n`a pas la plénitude du pouvoir exécutif, qu`il n`est que chef de l`Etat et que par conséquent, il n`a pas le droit de dissoudre quoique ce soit. C`est pourquoi il a remercié et félicité l`ensemble des militants pour leur activisme dans la marche de protestation contre les décisions dictatoriales du chef de l`Etat. " Sur 19 régions que compte notre pays, il y a eu des manifestations dans 18 régions", a révélé le directeur de campagne du président Bédié à Daoukro qui a conclu que la majorité est donc au RHDP. "Il faut que nous arrivions à arracher les élections sinon c`est notre survie qui est en jeu", a-t-il prévenu. Toujours selon lui, la fixation de la date du premier tour de l`élection présidentielle, le respect des différents accords sont entre autres exigences du RHDP.
TANO KOFFI HENRI
TANO KOFFI HENRI