On dit que la mort ne choisit pas sa cible ; eh bien, le voleur aussi. A l’instar de Traoré Moussa, ils s’attaquent à quiconque se trouve sur leur chemin. Traoré Moussa, lui, c’est un avocat qu’il a plumé ces jours-ci. Le juge qui étudie son dossier, ce vendredi, l’ignore encore.
-Au parquet, vous n’avez pas reconnu les faits, rappelle-t-il au prévenu.
-Oui, répond celui-ci.
Le magistrat compulse le dossier et appelle le plaignant.
-Monsieur Beugré. S ?
Un avocat à la barre, près du prévenu, répond.
-« Eh ! C’est vous ? », s’étonne le juge.
Le fait que la victime de Traoré Moussa soit un avocat semble tout changer. Le magistrat revient sur le prévenu, cette fois il lui demande à voix forte :
-Vous avez volé les barres de fer là, oui ou non ?
-Oui, avoue Moussa.
-Alors, dit-il triomphalement. Combien de barres de fer avez-vous volées ?
-Quatre barres de fer, monsieur le juge.
6 mois fermes !
Une sélection de Raphaël Tanoh
-Au parquet, vous n’avez pas reconnu les faits, rappelle-t-il au prévenu.
-Oui, répond celui-ci.
Le magistrat compulse le dossier et appelle le plaignant.
-Monsieur Beugré. S ?
Un avocat à la barre, près du prévenu, répond.
-« Eh ! C’est vous ? », s’étonne le juge.
Le fait que la victime de Traoré Moussa soit un avocat semble tout changer. Le magistrat revient sur le prévenu, cette fois il lui demande à voix forte :
-Vous avez volé les barres de fer là, oui ou non ?
-Oui, avoue Moussa.
-Alors, dit-il triomphalement. Combien de barres de fer avez-vous volées ?
-Quatre barres de fer, monsieur le juge.
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