Un parti voyou

Regardez à froid les pratiques dans les Directions, communes, sous obédience Rdr. Adjamé. Abobo. Daloa avant le décès de Guédé Guina… Jetez un coup d'œil sur la gestion des ministères aux mains des "républicains".
Constat : C'est la misère morale ! M. Jean-Louis Billon, président de la chambre de commerce et d'industrie de Côte d'ivoire qu'on ne peut accuser d'être proche du pouvoir, vu ses déclarations et prises de position, a manqué de s'étrangler de colère, devant les impositions illégales que l'ex-ministre du Commerce faisait subir à tous les usagers dont les papiers transitaient par ce ministère. En dépit de la réprobation en Conseil des ministres, du Premier ministre Guillaume Soro (ils sont du même mouvement-Mpci), malgré les interventions et recadrages opérés par le ministre de l'Economie et des finances, Charles Diby. Nonobstant les protestations hurlées de l'association des consommateurs de M. Comoé Marius, l'entêté chef du département du Commerce d'alors, continuera à se comporter comme un voyou. A l'observation, il ne faisait pas autrement que les autres responsables de son parti, aux affaires. Youssouf Sylla, maire de la Commune d'Adjamé, ne piétine-t-il pas les arrêtés de la tutelle pour organiser et faire fonctionner la municipalité comme il gère sa maisonnée ? Dans quelle formation politique recrute-t-on des ministres loubards, qui, se débarrassant au stade Champroux de leur veste de ministre de la république, font des démonstrations de pompes pour dire à leurs affidés que, les biceps doivent prévaloir sur la raison et la loi? N'est-ce pas toujours dans leurs rangs que de hauts fonctionnaires sont empêchés d'avoir accès à la salle des Conseils de ministres parce que, trop bardés de gris-gris ? N'est-ce pas toujours eux qui font l'apologie de la violence: "Vous avez bien fait de prendre les armes" contre la mère patrie. Les mêmes qui empêchent le Directeur de cabinet du chef de l'Etat de prendre la parole dans une mosquée alors que eux, y sont coutumiers de jacassements et de coassements. Comme le dirait l'écrivain nigérian Achebe C, avec eux, Le Monde s'effondre.
F. A.