Fresco ne doit pas être abandonné à l'enclavement, la pauvreté et le sous-développement. Un fonds de développement de la ville, qui a été créé, se charge de voler à son secours. Dirigé par Alain Logbogon, le Fonds de développement de Fresco (Fondef), dont il s'agit, a tenu un séminaire de réflexion, samedi à l'Ivoire Golf Club (Cocody). Objectif : mettre en place un fonds auprès duquel une catégorie de la population pourra obtenir du financement afin de mener des activités génératrices de revenus, certifier le cacao de Fresco, arriver à mettre en place un programme d'au moins 200 hectares repartis entre la culture de l'hévéa et du palmier à huile. A long terme, le Fondef veut faire de Fresco une ville dotée d'un environnement sain, en faisant un programme de réhabilitation de son écosystème qui est en voie de dégradation : la mangrove, la plage, la falaise, etc. Gohi Félix, le président du conseil d'Administration du Fondef, indique qu'avec 40.000 tonnes de cacao par an, Fresco demeure une zone enclavée. Dès le démarrage des activités du Fondef, en mai, il promet venir en aide à la population. Pour l'instant, le fonds ne dispose que de 10 millions de Fcfa. Le but de Gohi Félix c'est d'atteindre très vite le milliard.
Raphaël Tanoh
Raphaël Tanoh