Les fins limiers de la brigade anticriminelle (Bac) sise en zone 4 ont récemment réalisé un bon coup de filet en démasquant un réseau de braqueurs de voitures basé à Noé.
Papi Akomissa qui séjourne à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) depuis le mercredi 3 mars dernier, a 43 ans cette année. A sa sortie de prison en 2030, il aura 63 ans. Puisqu’à l’audience des flagrants délits du 3 mars 2010, au tribunal de premières instances du Plateau, il a été reconnu coupable de « vol de nuit en réunion et à main armée », et condamné à 20 ans d’emprisonnement ferme pour les faits qui lui son reprochés. Il payera, en outre, à l’Etat de Côte d’Ivoire, une amende de 100.000 FCFA. Mais comment s’est-il retrouvé à la barre de ce tribunal correctionnel ? Pour comprendre l’histoire de Papi Akomissa, il faut se référer à l’enquête diligentée par la Bac.
Le coup du 2 février 2010
En réalité, Papi Akomissa est membre d’un gang de braqueurs de voitures basé à Noé, localité située à la frontière ivoiro-ghanéenne. Cette activité, ses complices Kouakou, Wallace et lui l’exercent depuis longtemps. Après leur forfait, ils revendent le butin au Ghana voisin. Mais leur dernier acte remonte au 2 février dernier. Ce jour-là, Koné Soumaïla, ce commercial de 32 ans qui était à bord d’une Wolkswagen de type Touareg de couleur grise immatriculé 2023FB01, a eu le malheur de se trouver sur leur chemin, aux environs de 21 heures à Marcory, dans les environs du stade Robert Champroux. Celui-ci a été dépossédé de son véhicule 4x4 au moment où il était en train de stationner. Dès le départ des malfrats, la victime a saisi le commissariat de police du 9ème arrondissement. Une saisine sanctionnée par la délivrance d’un certificat de perte.
Le coup de filet
A la suite de la plainte de Koné Soumaïla, la brigade anticriminelle a été saisie. Cette unité spécialisée de la police nationale, sans tarder, met ses fins limiers en action. De fil en aiguille, les investigations les conduisent à Noé. Là, en parfaite collaboration avec la police locale et des indics sur place, ils parviennent à localiser Papi Akomissa qu’ils interpellent plus tard. C’est grâce à cet élément de la bande que la Bac découvre la cachette de la 4x4 de Koné Soumaïla dans la plantation de Bazié Blaise située à proximité de Noé. Un véritable coup de chance puisque le véhicule devait être acheminé sur le Ghana le lendemain de l’arrestation Papi Akomissa.
Les révélations de Papi Akomissa
Selon les déclarations de Papi Akomissa à la barre du tribunal des flagrants délits au Plateau, il appartient à ce gang spécialisé dans le vol des voitures de luxe qui sont par la suite revendus au Ghana par l’intermédiaire de ces complices en fuite que sont Kouakou et Wallace. Toujours selon lui, son rôle, dans ce business, consiste à convoyer ces véhicules au Ghana en compagnie.
En réalité, Papi Akomissa est manœuvre chez Niamké Ahui, un riche planteur de Noé, frère de Kouakou. Interrogé, à la barre, le prévenu affirme que le 8 février dernier, Kouakou lui aurait dit être venu avec un véhicule volé qu’il a garé dans la forêt, dans une plantation. Il soutient également que c’est Kouakou qui est le chef du gang.
Ferdinand Bailly
Papi Akomissa qui séjourne à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) depuis le mercredi 3 mars dernier, a 43 ans cette année. A sa sortie de prison en 2030, il aura 63 ans. Puisqu’à l’audience des flagrants délits du 3 mars 2010, au tribunal de premières instances du Plateau, il a été reconnu coupable de « vol de nuit en réunion et à main armée », et condamné à 20 ans d’emprisonnement ferme pour les faits qui lui son reprochés. Il payera, en outre, à l’Etat de Côte d’Ivoire, une amende de 100.000 FCFA. Mais comment s’est-il retrouvé à la barre de ce tribunal correctionnel ? Pour comprendre l’histoire de Papi Akomissa, il faut se référer à l’enquête diligentée par la Bac.
Le coup du 2 février 2010
En réalité, Papi Akomissa est membre d’un gang de braqueurs de voitures basé à Noé, localité située à la frontière ivoiro-ghanéenne. Cette activité, ses complices Kouakou, Wallace et lui l’exercent depuis longtemps. Après leur forfait, ils revendent le butin au Ghana voisin. Mais leur dernier acte remonte au 2 février dernier. Ce jour-là, Koné Soumaïla, ce commercial de 32 ans qui était à bord d’une Wolkswagen de type Touareg de couleur grise immatriculé 2023FB01, a eu le malheur de se trouver sur leur chemin, aux environs de 21 heures à Marcory, dans les environs du stade Robert Champroux. Celui-ci a été dépossédé de son véhicule 4x4 au moment où il était en train de stationner. Dès le départ des malfrats, la victime a saisi le commissariat de police du 9ème arrondissement. Une saisine sanctionnée par la délivrance d’un certificat de perte.
Le coup de filet
A la suite de la plainte de Koné Soumaïla, la brigade anticriminelle a été saisie. Cette unité spécialisée de la police nationale, sans tarder, met ses fins limiers en action. De fil en aiguille, les investigations les conduisent à Noé. Là, en parfaite collaboration avec la police locale et des indics sur place, ils parviennent à localiser Papi Akomissa qu’ils interpellent plus tard. C’est grâce à cet élément de la bande que la Bac découvre la cachette de la 4x4 de Koné Soumaïla dans la plantation de Bazié Blaise située à proximité de Noé. Un véritable coup de chance puisque le véhicule devait être acheminé sur le Ghana le lendemain de l’arrestation Papi Akomissa.
Les révélations de Papi Akomissa
Selon les déclarations de Papi Akomissa à la barre du tribunal des flagrants délits au Plateau, il appartient à ce gang spécialisé dans le vol des voitures de luxe qui sont par la suite revendus au Ghana par l’intermédiaire de ces complices en fuite que sont Kouakou et Wallace. Toujours selon lui, son rôle, dans ce business, consiste à convoyer ces véhicules au Ghana en compagnie.
En réalité, Papi Akomissa est manœuvre chez Niamké Ahui, un riche planteur de Noé, frère de Kouakou. Interrogé, à la barre, le prévenu affirme que le 8 février dernier, Kouakou lui aurait dit être venu avec un véhicule volé qu’il a garé dans la forêt, dans une plantation. Il soutient également que c’est Kouakou qui est le chef du gang.
Ferdinand Bailly
